Roman de Frédéric LENOIR et Violette CABESOS
Selon les Evangiles, Jésus n’aurait écrit qu’une seule fois dans sa courte vie, une phrase tracée dans le sable, aux pieds de la célèbre pécheresse Marie-Madeleine.
Ces quelques mots en araméen auraient été retranscrits par la femme adultère avant de mourir mais demeurent secrets car lorsqu’ils ont été découverts, ils ont vite été de nouveau cachés car susceptibles de bouleverser toute la chrétienté.
C’est autour de cette parole perdue que le roman s’articule. Il se déroule sur trois périodes : la Rome antique, le Moyen Âge et aujourd’hui.
Le lecteur qui avait aimé il y a quelques années « La promesse de l’ange » écrit à quatre mains par ces mêmes auteurs retrouvera avec plaisir l’archéologue Johanna. A la fin du roman, elle était victime d’un très grave accident de la circulation après avoir vécu de folles aventures au Mont Saint-Michel. Six années ont passé ; Johanna a perdu l’homme de sa vie mais elle a de lui une petite fille qu’elle a appelée Romane.
Et comme elle, Romane est habitée par un esprit du passé qui vient la hanter après le meurtre d’un archéologue sur le site de Pompéi, chantier dirigé par Tom, un ami de Johanna.
Lorsque la fillette commence à dépérir, en proie à une violente fièvre nocturne et des cauchemars qui lui font revivre l’éruption du Vésuve, la jeune femme comprend qu’elle ne pourra libérer sa fille qu’en résolvant l’énigme de la parole perdue.
Dommage que les auteurs n’aient pas rédigé un résumé de leur précédent ouvrage en commun car ils font souvent référence au passé de Johanna au Mont Saint-Michel… sauf que quelques années ont passé depuis !
Il n’en reste pas moins que ce roman est passionnant – après un démarrage un peu lent – et l’épisode de l’éruption du Vésuve, notamment, est saisissant. On s’y croirait et on se surprend à avoir presque aussi chaud que les personnages qui fuient la pluie de braises !
Malgré quelques passages un peu invraisemblables et une fin ébouriffante, on passe un excellent moment de lecture.
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