Les organisateurs des Salons gratuits peuvent se permettre une exigence que n’ont pas ceux qui ne demandent qu’une participation financière aux auteurs désireux d’être présents à la manifestation.
Bondues est une petite localité en périphérie de Lille (environ 20 km).
Lorsque j’ai envoyé un mail à la mairie exprimant mon souhait de présenter mes livres à ce salon, il m’a été répondu que, effectivement les écrivains en autoédition étaient dorénavant les bienvenus. Je devais donc envoyer un exemplaire de mon dernier livre, impérativement édité entre août 2014 et mars 2015 (date du salon), une biographie et un dossier de presse. Le comité de pilotage décidera ensuite de ma présence à la manifestation…
Cela dit, même si c’est un peu dur, je trouve cette méthode plutôt valorisante.
Outre cette sélection sur ouvrage, je ne suis pas certaine que ma demande de ne participer que sur une seule journée (dimanche) sera acceptée. Cela sera peut-être aussi une raison de rejet de ma candidature…
Je n’ai aucun doute sur ta sélection!
Merci Fred, c’est gentil d’y croire pour moi.
Envoie les paître, ce mépris des auteurs est incroyable. Les organisateurs de salons ne doivent pas se prendre pour des critiques littéraires.
Je ne suis pas d’accord avec toi, Bernard, l’idée d’une sélection sur ouvrage, fût-elle subjective, ne me déplaît pas. C’est toujours mieux qu’une sélection par l’argent. Aujourd’hui, il suffit de payer pour être édité et il suffit de payer pour participer à un salon littéraire ; c’est à la fois bien et pas bien.
Un organisateur de salon n’a aucune légitimité pour juger d’un ouvrage. J’ai connu un salon en Alsace où c’était le pasteur de la commune qui décidait qui avait le droit de participer à la manifestation. Il lisait les ouvrages (envoyés plusieurs mois plus tôt) et si quelque chose ne lui plaisait pas comme par exemple une critique de la limitation de vitesse ou une scène érotique, l’auteur était banni …
C’est lui-même qui a dévoilé ses critères de sélection ?
Il fallait être bien pensant,mon livre « Un Centaure Mécanique » a été censuré pour cause d’apologie de la vitesse …
Mais c’est le curé lui-même qui te l’a dit ?
Le pasteur lui-même, il est vrai que si je proteste souvent, je ne suis pas non plus très catholique !
C’est toi qui l’as dit, mon Bernard !!! Mais reste comme tu es, on t’aime comme tu es.
Je ne sais pas si les organisateurs des salons sont légitimes ou non à sélectionner les auteurs, mais je sais que dans certains salons, la qualité n’est pas au rendez-vous. De nos jours, il suffit de payer pour que le livre qu’on a écrit soit publié, alors forcément, on voit sur le marché tout et n’importe quoi.
Bien sûr, Zaz, cela ne vous concerne pas, je connais la qualité de votre écriture et je souhaite que vous puissiez présenter vos livres dans le Nord.
Je ne peux être que d’accord. Comme tout, l’accès à l’autoédition a ses avantages et ses inconvénients… Et la faille est qu’il y aura toujours d’excellents auteurs qui n’auront jamais la possibilité de se faire connaître parce qu’ils n’auront pas les moyens financiers de payer une autoédition.
Il ne me paraît pas anormal qu’une sélection soit faite pour garantir une certaine qualité au public. Cela éviterait que des bouquins truffés de fautes se retrouvent sur le marché au même prix que des livres à l’orthographe soignée. Cela pourrait donc être le critère de sélection.
Je suis assez d’accord même si, je l’avoue, mes livres ne sont pas, hélas, exempts de toute faute d’orthographe… Cela dit, je vends mes livres moins chers (mon dernier est à 15 euros pour 360 pages), estimant en effet que le lecteur qui a la gentillesse de m’acheter un livre le fait souvent à l’aveugle, sans la garantie que peut fournir une notoriété, aussi petite soit-elle. Et puis en autoédition, le prix de revient d’un exemplaire est beaucoup moins élevé puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire, ou en tout cas moins d’intermédiaires.