Les relayeurs français ont décroché l’or aujourd’hui à Berlin.
Mehdy Metella, Fabien Gilot, Florent Manaudou et Jérémy Stravius conservent le titre acquis par la France en 2012.
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Archive journalière du 18 août 2014
Ce petit livre (qui est tout sauf un roman !) de 120 pages est le dernier ouvrage de Jean d’Ormesson.
L’écrivain de quatre-vingt-neuf ans nous parle encore et toujours de l’univers, de la création du monde, du Big Bang, du sens de la vie, de l’amour, de la beauté de la nature, de Dieu.
Ses détracteurs diront qu’il ratiocine et ils n’auront pas tort car les thèmes abordés dans ce livre ont déjà été traités dans les précédents. Ses admirateurs, dont je suis, diront que c’est un passionné par le sujet et quand on est passionné, on ne se lasse pas.
Alors bien sûr, rien de bien nouveau sous la plume du presque nonagénaire, et pourtant, quel plaisir de le lire !
Quelques extraits :
« L’un des arguments les plus forts de ceux qui ne croient pas en Dieu est que Dieu n’a pas créé les hommes à son image, mais que les hommes ont créé Dieu à la leur. »
« Le Soleil, […] est la beauté du monde. Le monde est beau parce que le Soleil est là. Et il est beau un peu partout. Sur la mer, sur le désert, sur les montagnes, sur les fleuves et sur les rivières – et même, mais il a du mal, sur nos grandes villes et les usines dans leurs banlieues. Il est permis de soutenir qu’il n’y aurait pas de beauté, ni dans la nature ni dans l’art, s’il n’y avait pas de Soleil. Ce qu’il y a de mieux dans le Soleil, c’est la lumière. »
« Presque autant que le temps, moins cruelle, plus tendre, moins secrète et moins mystérieuse, mais tout aussi répandue à travers tout l’univers, la lumière m’a toujours semblé murmurer en silence quelque chose de Dieu. »
« Sans Dieu, il n’y aurait pas d’histoire, mais ce sont les hommes qui font l’histoire. »
« Dieu a fait sortir le monde du néant pour que l’homme puisse le créer. »
« Entre le monde sur lequel il règne et Dieu qui règne sur lui, l’homme est un sujet aux deux sens de ce mot : presque un roi d’un côté et presque un esclave de l’autre. Comme l’univers lui-même à ses premiers débuts, l’homme est un oxymore : tout, ou presque tout, dans ce monde dont il est responsable, qu’il développe et qu’il transforme, il n’est rien, ou presque rien, au regard de ce Dieu qui lui a confié l’univers. »
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