Cette jolie bestiole est à l’origine d’une terrible maladie infectieuse due à un virus transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique du genre Aedes (j’ai l’impression de bosser pour mes clients pneumologues qui parlent souvent d’acariens aux noms bizarres, responsables d’allergies diverses !).
Parce que rien jamais n’est jamais parfait, le principal foyer du chikungunya, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se trouve dans les îles paradisiaques des Antilles.
La période d’incubation après la piqûre du moustique porteur du virus est de deux à six jours. Quant aux symptômes, ils ne sont pas évidents à identifier car variables et parfois même carrément absents ! On peut citer toutefois des douleurs articulaires, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, des vomissements (ne pas confondre avec une grossesse !), des hémorragies, une grande asthénie, etc. Si tous les malades atteints du chikungunya ne meurent pas, certains peuvent souffrir de douleurs articulaires pendant plusieurs mois voire plusieurs années !…
Une réjouissance en entraînant souvent une autre, il n’existerait pas de traitement médicamenteux efficace contre le virus. La prescription du médecin se limitera donc à des antalgiques et des anti inflammatoires.
Evidemment, il n’existe aucun vaccin contre le chikungunya ; la prévention consiste donc essentiellement à se protéger des moustiques !
Bonnes vacances à tous et sortez doublement couverts !!!
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