Roman de Katherine PANCOL
Elle est libre et se donne facilement aux hommes qui la convoitent. Mais elle n’offre que son corps, jamais son âme ni son cœur. Et dès qu’un homme se montre trop généreux ou trop sérieux dans ses projets de vie commune, elle s’enfuit. Elle a peur de l’amour qu’on lui donne ; elle pense ne pas le mériter.
Lui est ardent, entier et généreux, idéaliste aussi. Il veut être parfait pour la femme qu’il aime et cette quête d’absolu effraie les femmes qu’il approche.
Ces deux êtres à la fois semblables et différents vont tenter de s’aimer. Mais autour d’eux rôde l’image de la mère, celle qui a trop aimé ou pas assez, ou mal.
Parce que sa mère ne pensait qu’à l’argent, elle veut vivre sans compter : « L’épargne est la mort des humbles et des craintifs qui renoncent à la vie et se précipitent dans la vieillesse. »
En résumé de ce livre, on pourrait reprendre cette phrase de l’auteur : « On n’arrive pas seul, neuf et vierge, dans une histoire d’amour. » Il y a toutes celles et ceux qui ont été aimés avant, en commençant par la mère qui est souvent la pire ennemie…
Ce roman, qui n’en est pas vraiment un, démontre parfaitement comment les blessures de l’enfance déterminent la vie d’adulte, comment aimer trop son enfant le rend prisonnier et inapte à l’amour, tout comme ne pas l’aimer le rend handicapé et pareillement inapte à l’amour…
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