Nous sommes en Afrique du Sud, juste après la Seconde Guerre mondiale.
Stephen Koumalo est pasteur anglican dans un village, très loin des turbulences et dangers des grandes villes.
Un jour, il reçoit un courrier d’un confrère en poste à Sophiatown, grande banlieue de Johannesburg. Il apprend que sa sœur Gertrude est très malade. Il décide donc de se rendre dans la grande ville, espérant du même coup ramener au village son fils unique Absalon.
Arrivé sur place, il s’en remet à son confrère Msimangu qui lui trouve un endroit où dormir sans dépenser tout l’argent durement économisé pour les études qu’Absalon n’a jamais suivies…
Koumalo retrouve sa sœur ; elle vit misérablement avec son petit garçon, vraisemblablement de la prostitution.
Le vieil homme rend aussi visite à son frère, homme d’affaires hostile aux Blancs et au gouvernement en place. Il apprend que son fils est parti avec le sien. Quand il retrouve les deux jeunes garçons, ils sont en prison. Avec un copain, ils ont essayé de cambrioler la maison d’un blanc. Contre toute attente, celui-ci, malade, se trouve chez lui au moment de l’intrusion des voleurs. Dans la panique, Absalon tire à bout portant et tue l’homme blanc qui n’est autre qu’Arthur Jarvis, fervent défenseur de la cause noire en Afrique du Sud, dont le père, James Jarvis, riche propriétaire terrien, est voisin de Koumalo.
Le vieux pasteur revoit son fils en prison. Ils savent tous deux qu’il risque la peine de mort. Le vieil homme garde cependant espoir et réserve un bon accueil à la jeune femme qui porte l’enfant de son fils.
Alors que la sentence de mort par pendaison est prononcée contre le seul Absalon Koumalo, ses deux complices étant acquittés, le pasteur rentre dans son village avec sa bru et son neveu, Gertrude ayant préféré disparaître de nouveau. De retour dans sa campagne, il rencontre un jour un petit garçon blanc, le fils d’Arthur Jarvis…
Un livre très fort sur le problème racial du temps de l’Apartheid en Afrique du Sud. Le texte, y compris les dialogues, est épuré à l’extrême. Reste l’essentiel : l’émotion.
A lire absolument, si toutefois vous parvenez à trouver ce livre édité en 1950…
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