François CAVANNA, écrivain et dessinateur français, fondateur de “Hara Kiri” et “Charlie Hebdo”, auteur en particulier des « Ritals » et des « Russkofs » est décédé le 29 janvier 2014 à l’âge de 90 ans.
Je n’aimais pas toujours le personnage, mais c’était un grand monsieur qui n’avait pas sa langue dans la poche ; elle n’était pas non plus de bois, ce qui ne l’a pas empêché d’avoir un immense succès.
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Archive mensuelle de janvier 2014
Le 31 janvier 1929, Léon Trotski est expulsé.
Fondateur de l’Armée Rouge et un des grands chefs de la Révolution russe, Trotski s’oppose à Staline, ce qui lui vaut une exclusion du parti en 1927 puis son expulsion d’URSS.
Il est assassiné au Mexique en 1940 par un agent de Staline.
Le 30 janvier 1889 décède Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine, fils de l’empereur d’Autriche François Joseph 1er et d’Elizabeth de Wittelsbach (Sissi).
A 31 ans, l’héritier de la couronne des Habsbourg est en conflit avec son père qui lui reproche son penchant pour le libéralisme et la démocratie. Le jeune homme, malheureux en mariage, multiplie les aventures amoureuses et contracte une maladie vénérienne.
A l’automne 1888, il propose à sa maîtresse de se suicider avec lui. Elle refuse. Il rompt et rencontre la jeune baronne Marie Vetsera, âgée de 17 ans. Lorsqu’il lui expose le projet funeste d’un double suicide, Marie accepte.
Ils sont tous deux retrouvés morts dans un pavillon de chasse de Mayerling, au sud de Vienne.
Cependant, les circonstances un peu mystérieuses du drame n’ont jamais vraiment été élucidées et la thèse d’un assassinat n’est pas exclue. En effet, Rodolphe aurait refusé de participer à un complot contre son père, orchestré par des Français…
Le 29 janvier 1866 naît Romain Rolland, écrivain français.
Auteur de nombreux ouvrages, il obtient le Prix Nobel de littérature en 1915.
Parmi ses livres : « Pierre et Luce », « Liluli », etc.
Il décède en 1944.
Mon dernier bébé, en 250 exemplaires, vient juste d’arriver. Toujours aussi émouvant !
Tout frais parti de l’imprimerie, à peine sorti de son carton, le voilà déjà sur Internet, mon dernier bébé !
Je suis heureuse de vous présenter « La confession d’Anna« , une histoire qui se passe en Ukraine et en Lorraine, une histoire d’amour mais aussi d’abandon d’enfant, de souffrances et de bonheur. Une histoire de filiation au-delà des années et des rancoeurs.
Pour passer commande, merci de m’envoyer un mail : isabelle.chalumeau@orange.fr
Le 28 janvier 1725 décède Pierre 1er Le Grand, Tsar de la Russie.
Son arrivée au pouvoir provoque un changement énorme pour le pays qu’il réforme en apportant des innovations majeures : il établit une force navale, réorganise l’armée en s’inspirant du modèle européen, rationalise le gouvernement et mobilise les ressources économiques et humaines du pays. Mais il instaure aussi une multitude de taxes directes (sauf pour les membres du clergé et les nobles…) et indirectes sur l’alcool, le tabac, le sel et même les barbes ! Grâce à tous ces impôts, il triple le revenu national.
Il développe des industries textiles et métallurgiques et introduit en Russie des technologies, des institutions et des idées modernes. Cette volonté a mené en 1725 à la fondation de l’Académie des Sciences de Moscou.
Le 27 janvier 1859 naît Guillaume II, dernier empereur allemand et dernier roi de Prusse.
Devenu empereur en 1888, il est commandant en chef des armées mais perd rapidement autorité et popularité.
Il abdique après la défaite de l’Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale en 1918.
Réfugié aux Pays-Bas et protégé par la Reine, il ne sera pas livré pour être jugé selon les souhaits des alliés.
Il décède en 1941.
Le 26 janvier 1921 naît Akio Morita, industriel japonais, cofondateur de la compagnie Sony.
Associé à Masaru Ibuka, Morita acquiert un brevet américain pour le transistor pour fabriquer de petits appareils radio. Le succès est fulgurant et ils envisagent le commerce international. Pour cela, ils cherchent un nom facilement prononçable ; ils associent le mot français « son » au mot anglais « sunny » (ensoleillé). La trouvaille est géniale car les Américains auront l’impression d’acheter américain les produits japonais !
Morita décède à Tokyo en 1999.
C’est la 2e édition et j’y serai, en compagnie de nombreux autres auteurs lorrains, de 10h à 18h, à la salle des Fêtes, rue Jolain.
Si vous aimez les livres, n’hésitez pas à venir nous rendre visite, à feuilleter et acheter nos ouvrages, pour vous ou ceux que vous aimez. Nous serons heureux de personnaliser le roman, le recueil de poèmes ou de nouvelles, ou la BD, avec une petite dédicace.
Le 25 janvier 1882 naît Adeline Virginia Stephen plus connu sous son nom d’épouse et d’auteur, Virginia Woolf.
Femme de Lettres anglaise et féministe, ses romans sont quasiment dépourvus d’action et d’intrigue, essentiellement tournés vers la vie de la conscience.
Ses principaux romans : « Mrs Dalloway » en 1925, « La promenade au phare » en 1927, « Orlando » en 1928, « Une chambre à soi » en 1929 et « Les vagues » en 1931.
Elle se suicide par noyade en 1941.
Le 24 janvier 1924, Petrograd devient Leningrad, en hommage à Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, le père de la révolution russe.
Elle avait adopté le nom Petrograd (la version russe de Sankt Petersburg) en 1914, au moment de l’entrée en guerre de la Russie contre l’Allemagne lors du premier conflit mondial. La ville redeviendra Saint Pétersbourg au lendemain de la chute du régime soviétique. En 1991, un référendum populaire entraîne en effet un retour à son appellation d’origine, Saint-Pétersbourg.
Le 23 janvier 1898 naît Sergei Eisenstein, l’un des plus grands réalisateurs russes.
On doit au cinéaste notamment « Ivan le Terrible » et « Potemkine ».
Il décède en 1948.
Le 22 janvier 1905 est connu sous le nom « Dimanche rouge » en Russie.
Ce jour-là, plus de 100 000 ouvriers russes manifestent pacifiquement devant le palais d’hiver de Saint-Pétersbourg (l’actuel musée de l’Ermitage). Ils veulent présenter au Tsar Nicolas II une pétition en faveur de réformes sociales et politiques. Mais l’armée tire sur la foule et achève les blessés au sabre. Le bilan est lourd : près d’un millier de manifestants sont assassinés. Il s’ensuit une grève générale qui s’étend rapidement à tout le pays et même au-delà, en Pologne et dans le Caucase.
Cette répression sanglante marque le début de la première révolution russe.
Lénine affirmera plus tard que le « dimanche rouge » de 1905 était « la répétition générale » de la révolution d’octobre 1917.
Nous étions ce soir les invitées du GAM pour son 2e concert de la saison. Au programme : la Petite Messe solennelle de Rossini :
« Rossini est fondamentalement un compositeur d’opéras qui a créé un grand nombre d’œuvres célèbres et très souvent interprétées aujourd’hui : Le Barbier de Séville, L’Italienne à Alger, Le Voyage à Reims, etc.
Mais ce grand musicien a aussi occupé des fonctions de directeur artistique du théâtre San Paolo à Naples ou bien encore le poste du directeur du Théâtre italien à Paris.
Nous sommes en 1863 ; Rossini a alors 71 ans et a officiellement pris sa retraite depuis 34 ans, composant essentiellement des pièces pour ses amis. Rossini reçoit une commande de musique sacrée et compose « La petite messe solennelle » .
Dans sa version d’origine, l’exécution de la messe requiert quatre solistes (soprano, contralto, ténor et basse), un chœur mixte, deux piano-forte et un harmonium, auquel se substitue parfois un accordéon, selon l’idée première de Rossini, mais jugé à l’époque de la création trop « populaire » pour un cadre religieux. Ce faible nombre d’exécutants contraste avec la dimension des formations utilisées à cette époque pour interpréter les grandes œuvres de musique sacrée. C’est ce qui a valu à cette messe le qualificatif de « petite ».
En 1867, Rossini orchestre sa messe pour un effectif instrumental beaucoup plus important (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 3 bassons, 4 cors, 3 trombones, ophicléide, orgue et cordes)8 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire ». Cette seconde version est créée, de façon posthume, le 28 février 1869 au Théâtre-Italien.« (source : GAM)
Le choeur se met en place ; le nombre des chanteuses et chanteurs est assez impressionnant :
Pour accompagner le choeur, un piano et un harmonium :
Jeffrey NAU a débuté ses études musicales nancéennes en 1997 dans la classe de Monique DEBUS avant d’être admis en septembre 2002 au Conservatoire Supérieur de Paris –CNR- dans la classe d’Olivier GARDON.
Ces études sont ponctuées en juin 2002 par un Diplôme d’Études Musicales (Premiers prix de piano, musique de chambre, formation musicale et culture musicale) et en juin 2004 par un Diplôme de concert de musique de chambre et un Certificat de Fin d’Études Musicales d’accompagnement au piano obtenu dans la classe de Jeanne BON-ROUGIER au CNR de Nancy.
Également titulaire d’une maîtrise obtenue sous la direction d’Yves FERRATON à l’Institut de Musicologie de Nancy, il intègre en 2004 le CNSM de Lyon en accompagnement au piano dans la classe de Michel TRANCHANT. Il termine ses études d’accompagnement à Lyon en Juin 2008 par un premier prix mention bien.
Au cours de ses années d’études, Jeffrey Nau a pu se perfectionner auprès de grands maîtres tels que Billy EIDI et Michel BEROFF en piano, Michèle SCHARAPAN en musique de chambre, Udo REINEMANN en lied, et François LE ROUX en mélodie française.
Depuis septembre 2008, Jeffrey Nau est professeur de piano et accompagnateur des classes de chant et de danse au Conservatoire de Nancy.
Jeffrey Nau s’est produit en soliste dans le 2ème concerto de Brahms, salle Poirel à Nancy avec l’orchestre symphonique du Conservatoire de Nancy, ainsi qu’en récital et musique de chambre dans le cadre du festival « Nancyphonies », à l’hôtel de ville de Nancy « Rencontres Maurice Jacquet », au festival « Mai Musical » de Menton, aux « musicales du parc de Wesserling » en Alsace, en Guadeloupe, Salle Sonis de Pointe à Pitre… Et en janvier 2010 dans le concerto « l’Empereur » de Beethoven avec GRADUS AD MUSICAM.
Jeffrey Nau est lauréat avec Damien Vergez du 2ème prix du concours international de Musique de Chambre de Donostia Hiria de San Sebastian 2008 en Duo piano-violon. (Source : GAM)
Ancien élève de l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de Brest, David LE MOIGNE a suivi les cours d’orgue de François Espinasse, Yves Hillion puis Christian Ott. Il obtient son DEM (Diplôme d’Etudes Musicales) puis, plus tard, le Premier Prix d’Orgue de la Ville de Paris. Lors de stages, il travaille avec François-Henri Houbart et Michel Chapuis. Au Conservatoire de Rouen, il obtient un Premier Prix de Perfectionnement dans la classe de Louis Thiry puis travaille avec François Ménissier. Il étudie parallèlement à l’Université de la Sorbonne et se dirige plus particulièrement vers l’écriture, l’anallyse et la Formation Musicale.
Diplômé d’Etat, il a enseigné l’Orgue puis la Formation Musicale au Conservatoire de Rouen ainsi qu’à l’UFR de Musicologie de Mont Saint Aignan. Il est aujourd’hui Professeur au Conservatoire de Nancy et Délégué à la Formation au CEFEDEM de Lorraine.
David Le Moigne se produit seul ou dans diverses formations. Il est titulaire des orgues d’Essey-lès-Nancy. (source : GAM)
Quatre solistes interprètent l’oeuvre de Rossini :
Eléna LE FUR, soprane.
Née en 1985, elle commence l’étude du piano dès l’âge de six ans. Elle s’initie au chant lyrique à 17 ans et obtient un baccalauréat option musique. Elle commence ensuite ses études de chant à Marseille en 2004 puis Montpellier de 2006 à 2008.
En 2009, elle entre au Conservatoire supérieur de musique (Musikhochschule) de Dresde, en Allemagne.
Dans le répertoire de musique sacrée, elle tient les parties de soprano solo du Messie de Haendel, de l’Oratorio de Noël de Bach, l’Oratorio de Noël de Saint Saens et diverses cantates de Bach et Buxtehude.
Depuis janvier 2011, elle fait partie du choeur de l’Opéra national de Lorraine. (Source : GAM)
Delphine LAMBERT, mezzo-soprano
Parallèlement à des études de clarinette au Conservatoire National de Région de Nancy, elle intègre la faculté de musicologie où elle obtient une licence. Elle intègre ensuite le Conservatoire National de Région de Strasbourg puis le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.
Depuis 2006, elle interprète de nombreux rôles.
En 2009, elle est engagée comme soliste dans la 9e Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre de Picardie.
Parmi ses projets, le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart. (source : GAM)
Yu SHAO, ténor.
Après 4 ans d’études au conservatoire de Shanghai, il obtient le diplôme de licence de musique en 2008 ; il choisit alors la France pour continuer ses études.
Pendant 3 ans, il étudie le chant au conservatoire régional de la Courneuve-Aubervilliers et obtient son DEM en 2011.
En 2010, il réussit le concours d’entrée du choeur de Radio France.
En 2012, il est finaliste du concours d’entrée à l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris.
Depuis 2013, il chante dans les plus grandes salles de concert, en France et en Belgique. (source : GAM)
Le baryton suisse Claude DARBELLAY a étudié le chant et le piano aux Conservatoires de Zurich et de Genève.
Pendant ses études, il est remarqué et immédiatement engagé. Il commence alors simultanément une carrière de théâtre, d’oratorio et de récital. Il chante aux théâtres de Montpellier, Avignon, Metz, Lausanne, Nice, Burgos, à l’Opéra Comique de Paris et travaille avec de nombreuses formations, notamment l’orchestre de Chambre de Lausanne, l’orchestre National d’Ile de France, la Philharmonie de Lorraine, l’orchestre philharmonique de Montpellier, l’orchestre de Chambre de Genève ou l’orchestre de la Suisse Romande. Lors de ses différents récitals avec la pianiste Michèle Courvoisier, il chante Brahms, Beethoven, Schumann, Strauss, Schubert, Mahler, etc.
Au théâtre, il interprète entre autres Filippo et Blansac (Rossini), Figaro (Paisiello), Escamillo (Bizet , Enée (Purcell), Des Grieux (Massenet), Enrico (Haydn) Le Prince Igor (Bordine), Noé (Britten), Der Lehrer (Weill)…. (source : GAM)
Les choristes, les solistes et, au centre, « l’homme en noir », le chef François LEGEE.
De gauche à droite : François LEGEE, Jeffrey NAU, David LE MOIGNE et Claude DARBELLAY.
Le concert a été un franc succès. Les deux solistes féminines reçoivent chacune un joli bouquet. Puis tous les choristes, instrumentistes et solistes, chaleureusement acclamés, interprètent un bis vivement apprécié par le public. Le directeur François LEGEE peut être fier de son ensemble qui nous a, une fois de plus, offert un concert de qualité.
Pour en savoir plus sur le GAM : http://www.gradus-ad-musicam.com
Pour voir d’autres photos (toutes réalisées par Monique COLIN), cliquer sur l’album ci-dessous :
Le 21 janvier 1905 naît à Granville Christian Dior.
Issu d’une famille d’industriels inventeurs de la marque de lessive « Saint-Marc », il grandit dans cette période dite « Belle Epoque ».
Attiré par la musique, le dessin et les déguisements, il plaît aux femmes et devient couturier.
En 1947, il remporte un triomphe lors de son premier défilé grâce au travail de son équipe avec Pierre Cardin à sa tête. Le style est avant-gardiste : taille cintrée et jambes découvertes jusqu’à 30 cm au-dessus du sol.
Il décède en 1957 et Yves Saint Laurent, alors stagiaire chez Dior, prend la direction de la maison de haute couture.
Le 20 janvier 1936 décède George V, roi de Grande-Bretagne et d’Irlande, à l’âge de 70 ans.
Son fils aîné Edward lui succède sous le titre Edouard VIII et devient roi de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et empereur des Indes. Très populaire, il abdique cependant avant son couronnement en faveur de son frère George VI en raison de son désir d’épouser Wallis Simpson, Américaine divorcée.
Le 19 janvier 1903, l’Académie Goncourt, de son véritable nom Société littéraire des Goncourt, est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil.
Imaginée par Edmond Goncourt, elle est aussi l’œuvre de l’écrivain Alphonse Daudet à qui Edmond Goncourt avait, à sa mort en 1896, chargé son ami Daudet de fonder un groupe littéraire pour décerner chaque année un prix à un ouvrage en prose.
L’Académie Goncourt se réunit pour la première fois le 21 décembre de cette année 1903 et attribue le premier Prix Goncourt à l’ouvrage de John-Antoine Nau intitulé « Force ennemie ».
Le 18 janvier 1871, l’empire allemand est proclamé.
Constitué de 22 états monarchiques, trois républiques et un « Reichsland » (terre d’empire), l’Alsace-Lorraine, il a à sa tête Guillaume Frédéric Louis de Hohenzollern, roi de Prusse, proclamé empereur Guillaume 1er ce 18 janvier 1871 à la Galerie des Glaces du Château de Versailles après la défaite française lors de la Guerre franco-prussienne.
Le 17 janvier 1933 naît au Caire Yolanda Gigliotti, alias Dalida, chanteuse italienne.
A l’âge de 21 ans, ayant remporté quelques concours de beauté en Egypte dont le titre suprême de Miss Egypte en 1954, elle débarque à Paris dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Mais c’est dans la chanson qu’elle démarre plutôt brillamment grâce à Lucien Morisse, son futur époux, qui fait d’elle une immense vedette populaire grâce à des tubes comme « Bambino » en 1956, « Come prima » et plus tard « Les enfants du Pirée », « Itsi bitsi, petit bikini », « Gigi l’amoroso » et l’inoubliable « Il venait d’avoir dix-huit ans… »
Mais la gloire n’empêche pas le mal-être et Dalida se suicide dans sa maison de Montmartre en 1987.
Le 16 janvier 1901 naît Fulgencio Batista, homme d’Etat cubain.
Orphelin de père et de mère à 13 ans, il quitte l’école pour devenir apprenti couturier. Puis il travaille dans des productions de cannes à sucre, devient barbier et s’engage dans l’armée à 20 ans.
Simple sergent, il joue un rôle décisif dans le coup d’Etat de 1933. Nommé chef d’état-major, il prend le pouvoir sous les présidents Carlos Mendieta et Miguel Mariano Gomez dont il avait assuré l’élection.
Elu président à son tour en 1940, il introduit une Constitution calquée sur celle des Etats-Unis et doit accepter, en 1944, des élections libres qui le chassent du pouvoir au profit de son adversaire Grau San Martin.
Durant les huit années qui suivent, il se réfugie aux USA puis, en 1952, à la suite d’un coup d’Etat, il se proclame président et suspend la constitution. Réélu en 1954 grâce à des élections truquées, il établit dès lors sa dictature.
Après plusieurs révoltes et notamment celle menée par le révolutionnaire Fidel Castro, il est renversé le 1er janvier 1959. Il passe le reste de sa vie en exil, au Portugal puis en Espagne. Il meurt en 1973.
Le 15 janvier 1918 naît Gamal Abdel Nasser, deuxième président de l’Égypte après Mohammed Naguib.
Le 23 juillet 1952, il conduit un coup d’État militaire contre le roi Farouk Ier et proclame la république un an plus tard.
Réformateur, il met en oeuvre de grands projets de travaux publics, notamment le barrage d’Assouan.
En janvier 1956, il fait le voeu de reconquérir la Palestine et durant l’été de cette même année, il annonce la nationalisation du canal de Suez.
Il provoque la Guerre des Six Jours en 1967 contre Israël, et après la défaite de son pays, il présente sa démission, reprise dès le lendemain. Il cumule dès lors les postes de président de la République, Premier ministre et secrétaire général de l’Union socialiste arabe.
Considéré comme l’un des plus grands meneurs arabes de l’Histoire, le raïs (maître) entraîne cependant l’Egypte dans une guerre d’usure jusqu’à sa mort en septembre 1970.
Un film de Jalil LESPERT avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon, Laura Smet, etc.
En 1957, Yves Henri Donat Mathieu-Saint-Laurent devient le nouveau directeur de la maison de haute couture fondée par Christian Dior qui vient de décéder. Il n’a pourtant que 21 ans. Mais il a un talent fou. Il vit à Paris, mais s’inquiète beaucoup pour sa famille restée à Oran, sa ville natale.
Lors de son premier défilé, il remporte un triomphe. Malgré sa timidité ou peut-être à cause d’elle, il séduit tout le monde, à commencer par Pierre Bergé, homme d’affaires dans l’industrie du luxe, de six ans son aîné.
Les deux hommes deviennent amants et forment un couple reconnu à une époque où le mariage pour tous n’était qu’un lointain mirage.
Yves Saint Laurent cependant est un garçon en proie à des angoisses. Sans parler de sa peur de devoir aller se battre en Algérie, contre ses frères de coeur. Le jour de son incorporation, il tombe en dépression.
Heureusement, Pierre Bergé veille. Durant toute leur vie commune plus que mouvementée, il sera l’ange gardien de son compagnon. Il a eu bien du mérite mais surtout tellement d’amour pour supporter les frasques et les infidélités d’Yves Saint Laurent qui, sans le soutien indéfectible de Pierre Bergé, ne serait jamais devenu YSL.
Un film très touchant avec deux acteurs principaux époustouflants. Pierre Bergé a dû avoir un coup au coeur en découvrant Pierre Niney dans le rôle de son compagnon ! Car la ressemblance, accentuée sans doute par un savant maquillage, est assez troublante.
En outre, le film est servi par une bonne musique, notamment plusieurs extraits d’opéras. A voir.
Le 14 janvier 1943 eut lieu la conférence de Casablanca au Maroc.
Roosevelt et Churchill voulaient en effet préparer la stratégie des alliés après la guerre à l’égard de l’Europe. Ils avaient également convié Staline qui déclina l’offre ainsi que les généraux français Giraud, haut-commissaire de la France pour l’Afrique, et de Gaulle, chef de la France Libre à Londres. Le premier accourut tandis que le second se fit prier. Finalement de Gaulle céda pour faire plaisir à Churchill (et surtout pour que celui-ci ne lui retire pas son aide à Londres!!!) et accepta, pour les photographes présents, de serrer la main de Giraud.
Durant cette conférence qui se déroula à l’hôtel Anfa, ils décidèrent l’invasion de l’Italie et de la Sicile, l’ouverture d’un deuxième front contre les forces de l’Axe et l’aide à apporter à l’URSS.
Le 13 janvier 2012, dans la nuit, le paquebot Concordia de la flotte Costa s’échoue sur un récif près de l’île du Giglio en Toscane.
Le commandant de bord, Francesco Schettino, aurait voulu parader trop près des côtes avec le bateau illuminé avec à son bord plus de 4000 passagers, équipage compris.
La croisière tourne au drame ; trente-deux personnes décèdent dans le naufrage. Outre l’attitude irresponsable du commandant en paradant si près du rivage, ses atermoiements puis sa fuite après l’accident suscitent de vives critiques. Car des vies auraient pu être sauvées s’il avait immédiatement organisé les secours.
Le 12 janvier 1897 décède Sir Isaac Pitman, inventeur britannique de la sténographie.
Sa méthode est la plus répandue en Angleterre et aux USA.
Ariel Scheinermann alias Ariel Sharon est décédé ce jour à l’âge de 85 ans après huit années dans le coma suite à une attaque cérébrale.
Général et homme d’Etat israélien, sa carrière politique débute en 1971 avec la fondation du Likoud, parti de droite. Il occupe ensuite plusieurs postes ministériels et devient Premier ministre en 2001.
En 2006, alors qu’il est pressenti pour un 3e mandat, il est victime d’un AVC.
Ses partisans soulignent son pragmatisme de grand homme d’Etat tandis que ses détracteurs évoquent « sa logique de guerre et ses crimes ». (ce qui m’incite d’ailleurs à ne pas classer cet article dans la rubrique « Hommages » habituellement dédiée à ce type d’info…)
Clarisse, orpheline de mère depuis sa naissance, arrive dans une famille d’accueil. La jeune citadine découvre la campagne et le village de ses hôtes, un couple franco-algérien. Son père, Matthieu, vient d’écoper d’une peine de prison pour usage et trafic de drogue. La vie de Clarisse, qui n’a pas connu sa mère morte d’une overdose ni ses grands-parents, n’a jamais été simple malgré l’amour qu’elle voue à son père qui le lui rend bien malgré ses erreurs. Mais ces derniers temps, elle était devenue très compliquée. La jeune fille d’à peine treize ans avait dû assumer le quotidien en plus de sa vie de collégienne, car Matthieu ne parvenait plus à subvenir à leurs besoins, drogué du matin au soir.
Dans sa famille d’accueil, elle découvre la vie qui aurait toujours dû être la sienne, une existence paisible entre un couple d’adultes responsables, parents d’une grande fille étudiante à Paris et d’un adolescent de quinze ans, Icham. Et Clarisse va très vite tomber sous le charme du garçon si différent des autres jeunes de son âge, ne serait-ce que parce qu’il joue du violoncelle au lieu de taper dans un ballon ! Elle découvre un milieu décrié par son père, un homme pas vraiment méchant mais influençable, qui déclarait, comme tant d’autres dans sa cité, ne pas aimer les Arabes. Amina, la maman d’Icham, d’origine algérienne, est à l’opposé des clichés si souvent entendus.
Dans ce roman original, les personnages ne s’expriment que par écrit : Amina et Icham tiennent un journal, Matthieu et Clarisse s’écrivent régulièrement pour maintenir le lien malgré l’éloignement dû à l’incarcération, l’assistante sociale Laurence, amoureuse de Matthieu, lui écrit aussi pour l’aider à se sortir de la drogue. Et puis il y a Grégoire, animateur d’un atelier d’écriture, Annabelle, la meilleure amie de Clarisse, Mme Carmen, la voisine à la fois bonne catho et langue de vipère.
Le lecteur passe ainsi d’une forme d’écriture à une autre, à la fois sur le fond et sur la forme puisque l’auteur adopte une écriture informatique différente pour chaque personnage.
Un ouvrage bien écrit et agréable à lire, même si le tout est un peu convenu, sans surprise et pétri de bons sentiments.
Le 11 janvier 1994, le gouvernement français d’Édouard Balladur décide de dévaluer de moitié le franc CFA (sigle signifiant Colonies Françaises d’Afrique devenu Communauté Financière Africaine) .
Créée en 1948 par la France pour ses colonies d’Afrique noire, cette monnaie avait une parité fixe de 50 francs CFA pour 1 franc français, cours maintenu par la Banque de France quoi qu’il lui en coûte…
Les effets bénéfiques de cette mesure, notamment la relance des productions locales comme le cacao et le café, ont malheureusement été rapidement effacés par les dysfonctionnements des régimes africains concernés.
Le 10 janvier 1863, le premier métro au monde s’ouvre à Londres.
Cette première ligne, longue de 6 km, relie Famington Street à Bishops Road.
Ce métro fonctionne à la vapeur et malgré les problèmes d’aération, c’est un succès puisque neuf millions de passagers l’emprunteront dès la première année de fonctionnement.
Le 9 janvier 1908 naît à Paris Simone de Beauvoir, philosophe, romancière et essayiste française.
Compagne de Jean-Paul Sartre, professeur de philosophie, elle s’est engagée dans le combat pour l’amélioration de la condition féminine. Avec Sartre et quelques autres écrivains, elle fonde une revue intitulée « Les Temps Modernes » afin de faire connaître l’existentialisme à travers la littérature contemporaine.
Elle publie en 1943 un premier roman, « L’invitée », puis « Tous les hommes sont mortels » en 1946, en 1949 un essai intitulé « Le Deuxième Sexe » et enfin en 1954 le roman « Les Mandarins » qui lui vaut le Prix Goncourt. Cette distinction ne lui rapporte pas une fortune, comme chacun sait, mais le succès de librairie de son livre lui permet d’acquérir l’indépendance financière. Elle quitte alors l’enseignement et se consacre dès lors à la littérature.
Dès 1958, elle entame une série d’ouvrages autobiographiques dont le premier s’intitule « Mémoires d’une jeune fille rangée ».
Dans ses livres, elle soulève des questionnements afin de trouver un sens à la vie dans l’absurdité d’un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de naître !
Elle décède à Paris en 1986.
Le 8 janvier 1642 décède à l’âge de 77 ans Galileo Galilei, dit Galilée, mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien.
L’un des fondateurs de la mécanique moderne, il a joué un rôle primordial dans l’utilisation des mathématiques pour expliquer les lois de la physique. Il a par ailleurs découvert la loi de la chute des corps dans le vide.
Il construit un des premiers télescopes, une lunette avec laquelle il découvre les taches du soleil, le relief de la lune, les satellites de Jupiter et les phases de Vénus.
Accusé d’hérésie par le Tribunal de l’Inquisition pour avoir affirmé que la Terre tourne sur elle-même, il est condamné par l’Eglise et emprisonné. Dans sa cellule, il rédige son ouvrage « Discours sur les deux grands systèmes du monde ».
Promo pour la Saint-Valentin :
1 ouvrage dédicacé + 1 recueil de poésie pour 10 euros frais de port inclus.
L’histoire :
« En 1995, Paul passe une petite annonce sous la rubrique « Rencontres » d’un hebdomadaire nancéien ; Catherine répond. Le jeune homme cependant, pour des raisons qu’il ne dévoile pas, ne souhaite pas une rencontre physique avec une femme ; un échange épistolaire semble lui suffire. Pensant le faire bientôt changer d’avis, Catherine accepte sa proposition.
Les lettres se succèdent, le ton évolue, les sentiments s’affirment. Pourtant, Paul refuse toujours une relation amoureuse traditionnelle. Son amour et son désir, c’est sur le papier qu’il les exprime. Catherine se prend au jeu de cette séduction un peu surannée. Aux révélations éparpillées au fil des courriers, Catherine finit par comprendre pourquoi l’homme qu’elle aime ne sera jamais pour elle qu’un amant épistolaire.
Plus qu’un roman d’amour, plus qu’un récit érotique, « Ecrivez-moi… » est un témoignage de notre temps. Sur une année, un homme et une femme vont se parler, se confier et s’aimer sans jamais se voir. »
Pour recevoir ces deux ouvrages, contactez-moi : isabelle.chalumeau@orange.fr
Ce roman dont je suis l’auteur (je signais alors uniquement Zaz) a été publié en 2006, mais il n’a pas pris une ride, car il n’y a rien de plus intemporel qu’une histoire d’amour !
Film de Valérie Lemercier avec Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Marie Fois, Samatin Pendev, Chantal Ladesou, etc.
Aleksandra, responsable du magazine ELLE, et Cyrille, directeur commercial, forment un couple de Parisiens très riches et très chanceux. Elle a un amant, il a une maîtresse, mais ils s’aiment. Ils ont tout pour être heureux, tout sauf un enfant. Alors ils ont décidé d’adopter. Ils ont choisi Alekseï, un petit garçon russe de sept ans. Mais à l’aéroport, où tous les adoptants doivent réceptionner les enfants qui leur ont été attribués, rien ne se passe comme prévu. Cyrille et Aleksandra dénotent, ils ne se sentent pas du tout en harmonie avec les autres parents et prennent la directrice de l’association en grippe. Alors qu’elle les menace de donner Alekseï à un autre couple dont l’enfant n’a pu venir en France, Aleksandra lui fait comprendre que l’association ne pourra plus compter avec leur générosité… Pour se venger, la directrice intervertit les passeports de deux garçons et donne au couple de Parisiens un autre enfant que le leur. Evidemment, ils s’en doutent et Alekseï ne fait rien pour les amadouer… Il n’est pas le bel enfant blond qui devait illuminer leur vie et la nounou qu’ils ont engagée après un casting rondement mené par la directrice du magazine n’est pas non plus la gouvernante idéale et surtout, elle ne parle pas un mot de russe, contrairement à ses affirmations !
Entre le gamin qui casse tout et la nounou qui entre en transe en humant les sous-vêtements de son mari, Aleksandra déprime ! Elle va prendre une décision radicale…
Une comédie pas très fine mais quand même drôle, même si je peux comprendre qu’elle hérisse le poil de parents concernés par l’adoption par ces clichés et ces a priori. Mais si le film de Valérie Lemercier est de dénoncer ces couples en mal d’enfants, qui font leur marché sur catalogue et sont déçus par la « marchandise » à son arrivée, alors le film est une réussite !
Ce ne sera certainement pas le film de l’année, mais certaines scènes sont franchement drôles et la trogne du jeune Samatin Pendev vaut le détour !
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