Voici la critique d’un lecteur, Gérard DALSTEIN :
« Je dirais que c’est un livre qui devrait être remboursé par la sécurité sociale, une sorte d’antidépresseur sans effet secondaire indésirable. Lorsque je l’ai commencé, [mon épouse] croyait que je lisais un illustré du type Astérix ou Iznogoud en m’entendant rire. Et non ! Un livre, un vrai ! Mais j’ai aussi beaucoup souri, ce que ne peut généralement pas provoquer la lecture d’un illustré, de ce sourire qui fait du bien, qui porte une véritable émotion à partir du déroulement du quotidien de la vie, ces choses ordinaires sur lesquelles nous ne nous arrêtons pas assez souvent et qui disent tant de choses de nous, des choses que je peux qualifier d’émouvantes. C’est un livre à émotions « non assistées », c’est à dire non recherchées par l’auteur. Dans le roman ordinaire, il y a des « trucs » pour susciter les émotions, à travers notamment des situations exceptionnelles. Ici, l’émotion est directement liée à l’intimité qui est offerte au lecteur. Offerte, c’est le mot, offerte par deux personnes à travers le regard de leur compagnon à quatre pattes, ce qui décharge l’égo, le libère de ses freins sans jamais tomber dans l’intimisme un peu dérangeant qui peut mettre le lecteur en position de voyeur. Des héros ordinaires (comme dirait le docteur Schmoll) qui sentent bon la vie. Le ton anecdotique participe à la facilité et à la joie de lecture. On ne se prend jamais la tête pour savoir qui est qui et les personnages deviennent bien vite familiers . Et puis les caractères se dessinent à petites touches très subtiles, suggestives [...] C’est cela la magie des mots, trouver le bon angle pour apporter au lecteur « sur un plateau » des touches vraiment vivantes.
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