Le 9 novembre 1918 décède Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, fils d’Angelica de Kostrowitzky et de père inconnu, alias Guillaume Apollinaire, auteur français.
Poète et écrivain, il est à la fois l’auteur du joli « Pont Mirabeau » et des terribles « Onze Mille Verges » publié anonymement en 1907.
En 1911, accusé de complicité de vol dans l’affaire des statuettes ibériques dérobées au Louvre, il est emprisonné. Dans sa cellule, il écrit les poèmes qui seront réunis dans le recueil intitulé « Alcools ». Il est finalement disculpé et libéré.
Gravement blessé à la tête par un éclat d’obus en 1916, il est évacué et trépané.
Il meurt à l’âge de 38 ans, de la grippe espagnole.
Ce magnifique poème a également été chanté par la belle vois grave de Marc LAVOINE
https://www.youtube.com/watch?v=DvOeX9b4Tp4
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Oui, j’aime aussi beaucoup cette version chantée.