Le narrateur, père divorcé qui n’a pas réussi à obtenir la garde alternée de ses enfants, part en vacances avec ses deux filles, Sofia et Zola.
Algérien d’origine mais Français de naissance et de cœur, il a jeté son dévolu sur Ouessant, île bretonne au large de Brest, en souvenir d’Yvon Le Guen, natif de l’île et camarade de classe, qui lui avait naguère redonné sa dignité de Français un peu trop bronzé pour passer inaperçu. Sofia et Zola cependant rêvaient du soleil d’Algérie… Leur père a beau leur expliquer qu’en juillet, ce soleil du pays de leurs ancêtres est implacable et parfois même meurtrier, elles n’en démordent pas et leurs mines est aussi grise que la mer et le ciel à leur arrivée sur l’île.
Le père, mal remis de son divorce et toujours malade de la séparation d’avec ses filles, a loué une maison. Malheureusement, elle sent l’humidité… Pour parcourir l’île, il loue trois vélos. Hélas, celui de la petite n’arrête pas de dérailler… Le malheureux déploie des trésors d’inventivité pour séduire ses filles et leur arracher un sourire à défaut d’une réelle joie de vivre. Lui qui voudrait tant les voir heureuses de partager une semaine de vacances avec lui soit se rendre à l’évidence : elles ne pensent qu’à leur mère qui leur manque et à l’Algérie où elles auraient aimé aller.
La veille de leur départ, le père est sur le point de percer le mystère qui entoure monsieur Le Bihan, le marchand et loueur de cycles de l’île. Il a l’air aussi bronzé que lui et au moins aussi malheureux. La pudeur, qu’ils ont aussi en partage, l’empêche de poser les bonnes questions. Et ce n’est que le jour du départ que Le Bihan lui révèle enfin son secret.
Un livre drôle et tendre, écrit avec une plume moderne et légère. Azouz Begag, à qui on doit « Le gone Chaâba », saisit le prétexte de vacances pour évoquer un problème plus profond : le malaise des Arabes nés sur le sol français, étrangers d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée. Un bon roman pour la plage des vacances !
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Archive journalière du 29 juin 2013
Né en Algérie le 1er janvier 1921, O’Kacha Mimoun, dit Alain Mimoun, est décédé hier 28 juin à l’âge de 92 ans.
Ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, l’athlète français a remporté une trentaine de titres nationaux au cours de sa longue carrière sportive. Il a notamment remporté la médaille d’or olympique du marathon à Melbourne en 1956 et trois autres médailles d’argent olympiques : sur 10 km en 1948 et sur 5 et 10 km en 1952.
Malgré son grand âge, Alain Mimoun courait encore plusieurs kilomètres par jour.
Le 29 juin 1919, le Tour de France redémarre, après une interruption de trois ans suite à la Première Guerre mondiale.
Pour ce nouveau Tour, auquel plusieurs coureurs manquent, morts au combat, une nouveauté fait son apparition : le maillot jaune qui récompense le premier coureur du classement général.
Le Français Eugène Christophe (à l’image) sera le premier à porter ce maillot aux couleurs du journal « L’Auto », le 19 juillet.
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