La mer venait de loin, charriant ses rouleaux,
Dans un grondement lourd répandre son écume
Sur le sable doré que le varech parfume,
Et ton souhait s’inscrit derrière mes yeux clos.
J’imagine déjà dans tes futurs tableaux
Le souvenir renaître et je prendrai la plume
Pour tracer quelques vers en hommage posthume
Aux instants de bonheur à l’ombre des bouleaux.
Je ne veux pas savoir le nombre des années
À vivre encore ensemble avant d’être emmenées,
L’une vers le chagrin, l’autre vers le néant ;
Dans ce tombeau marin je lancerai tes cendres
Si je vais la dernière à l’Arche de Port Blanc,
Et le vent portera l’écho de tes mots tendres.
(Extrait de mon recueil intitulé « Rouge et noir Eden – Prix Stephen Liégeard 2013″)
C’est chouette mais ça ne remonte pas le moral quand on approche de plus en plus rapidement de sa fin de vie….
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : LE CHÂTEAU DES DUCS DE DURAS EN LOT ET GARONNE
C’est sûr ! Mais quand on sait que pour moi, la poésie est mon moyen d’expression favori pour sortir les choses qui m’encombrent, on comprend que ma poésie ne peut guère être gaie… Quand je vais bien et que l’amour me comble, je préfère passer mon temps à le faire et le dire plutôt qu’à m’interroger !
J’adore ce poème : un instant de prospective nostalgique
et d’amour.
Un beau compliment de la part d’un grand connaisseur ! Merci Jean-Jacques.