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Bienvenue sur mon blog où se mêlent des infos, des poèmes, des photos, des résumés, plus tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de vous faire partager.
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Le 31 mars 1596 naît en Touraine René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français.
Considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne, il est notamment l’auteur d’un ouvrage philosophique « Le discours de la méthode ».
On lui doit la fameuse phrase « Je pense, donc je suis » et de son nom naîtra l’adjectif « cartésien ».
Il décède à Stockholm en 1650.
Le 30 mars 1844 naît à Metz Paul Verlaine, poète français.
Après des études à Paris, il trouve un emploi à l’Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Il commence à écrire lui aussi des vers.
Pour surmonter des deuils familiaux, Verlaine se tourne vers la boisson. Mais sa rencontre avec Mathilde Maute qu’il épouse en 1870 le détourne un temps de la boisson.
Sa rencontre avec Rimbaud aura sur sa vie l’effet d’une bombe. Amoureux du jeune poète, il abandonne son épouse et suit Arthur en Angleterre puis en Belgique. Mais les relations entre les deux hommes sont orageuses et en 1873, Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver. C’est la rupture.
Condamné à deux ans de prison, Verlaine décède en 1896.
Roman de Joseph G. CICCOTELLI
Jean et Laetitia filent le parfait amour depuis trente ans. Alors qu’il réfléchit à un cadeau d’anniversaire de mariage pour sa femme à l’occasion de la fête qu’ils vont organiser, il se souvient avoir lu que trois couples sur dix seulement vivent aujourd’hui un amour durable, pour ne pas dire éternel. Tous deux connaissent le secret de cette longévité de leur amour ; il tient en quatre lettres : R, P,-E et S pour Respect, Partage, Ecoute et Sexe.
Scientifique en robotique sociale, Jean travaille avec Thierry. Tous deux ont élaboré une machine révolutionnaire nommée SEXA pour Système EXpert en Amour. Jean décide d’offrir à son épouse l’analyse de leur union.
Pour cela, il doit entrer dans la machine comme dans un scanner et revivre sa vie conjugale avec Laetitia à plusieurs étapes de leur amour, de leur rencontre à aujourd’hui. Le résultat cependant est catastrophique : la machine prévoit une rupture à deux ans !!! Incrédule, le scientifique se soumet à de nouveaux tests avant de tomber amoureux fou d’une collaboratrice. Lui qui se croyait à l’abri de l’adultère et de toutes les vilénies qui le précèdent et l’accompagnent, ne comprend pas ce qui lui arrive.
Par ailleurs, le leader des sites de rencontres sur Internet s’intéresse à cette fabuleuse machine…
Un livre qui se lit d’une traite en dépit de passages un peu trop techniques pour le néophyte, car l’auteur est un vrai scientifique. Publié en autoédition, ce roman est d’assez bonne qualité littéraire, même si le lecteur attentif ne manquera pas de débusquer quelques coquilles. Mais je suis bien placée pour savoir combien il est difficile, en autoédition, de publier des ouvrages sans coquille ! Même les grandes maisons d’édition qui disposent de correcteurs n’y parviennent plus !…
Je vous recommande donc vivement ce livre que vous pourrez acquérir auprès de l’auteur lors des différents salons qu’il fréquente ou directement sur son site : http://www.ciccotelli.fr/
Le 29 mars 1886, John Smith Pemberton invente le coca-cola en s’inspirant de la recette du vin Mariani créé par le chimiste français Angelo Mariani, boisson gazeuse à visée curative.
Belle journée ! Une luminosité comme j’aime. Les fleurs embaument. De la douceur à l’état pur !
Je me frotte les yeux … Et crac ! Je suis ébahie ! Pas possible, j’ai dû avaler un hallucinogène ! Je me trouve face à une … armée de mots ! Impossible d’en déterminer le nombre. Ils sont là, menaçants, brandissant des points d’exclamation, d’interrogation, de suspension. Les virgules, les accents… rien ne manque ! Je reste coite !
- « Mais enfin ! Que se passe-t-il ? »
Une rangée armée de points d’interrogation s’avance. Devant eux un mot, portant un drapeau blanc en haut de son point d’exclamation. Celui-ci vient vers moi.
- « Ça ne peut plus durer ! » me dit-il.
- « Mais bon sang ! De quoi parlez-vous ? »
- « De notre exploitation, de notre esclavage, du mauvais emploi qui est fait de nous ! On nous fait dire n’importe quoi ! C’est un scandale ! Quant à l’humour, il est détourné au profit de la vulgarité ! Les mots d’amour se retrouvent hors de leur contexte et deviennent pornographiques ! La tendresse est ridiculisée, le charme est effacé. Les mots sont faits pour faciliter les rapports entres les êtres humains et non pour les diviser et attiser la haine. Nous ne voulons plus que l’on se serve de nous à des fins aussi basses ! »
- « Mais dites donc, vous autres ! Vous n’êtes pas aussi parfaits que vous voulez bien me le faire croire ! Et les gros mots alors ? C’est quand même pas d’aujourd’hui qu’ils existent ! »
- « Oui, mais eux (et ils sont là pour le dire) sont francs, directs et sans ambiguïté ! »
- « Bien ! Mais alors, que voulez vous faire ? »
- « Que tu sois notre ambassadrice. Préviens le monde que nous en avons assez ! Nous allons passer à l’attaque, bloquer l’inspiration, couper la parole, retenir les mots et lâcher la ponctuation ! Nous allons vous rendre l’élocution impossible ! »
- « Etes-vous bien sûrs de vouloir cela ? »
- « Sans aucune contestation possible ! Et à l’unanimité, nous disons : OUI ! »
Ainsi donc, à la suite de cette mise en garde impressionnante, je viens vous transmettre le message des mots. Je ne suis que leur porte-parole et en aucun cas ne veux faire les frais de cette révolte ! A vous de voir si cela vous
semble justifié ou non. Mais bon ! Assumez vous-mêmes ! Des mots en colère, je vous l’avoue, ça n’est pas une mince affaire.
Et rappelez-vous toujours que les mots sont des armes redoutables !
Jeannette Insurgé
Le 28 mars 1515 naît à Avila en Espagne Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada, religieuse espagnole.
Elle entre à l’âge de 20 ans au monastère de l’Incarnation d’Avila et prend le nom de Thérèse de Jésus. Elle passe 27 ans dans cette grande communauté. Puis elle quitte Avila et part sur les routes de Castille et d’Andalousie pour donner naissance à 17 monastères.
Sainte Thérèse d’Avila s’est imposée comme un maître de la spiritualité chrétienne, fait remarquable à cette époque pour une femme.
Le 27 mars 1863 naît Frederick Henry Royce, ingénieur automobile britannique.
Il fonde la compagnie Rolls-Royce avec Charles Stewart Rolls.
Il décède en 1933.
Roman de David FOENKINOS
La rencontre entre Nathalie et François ressemble à un conte de fée. Ils s’aiment au premier regard, se marient aussitôt et vivent le parfait amour, sans jamais un mot plus haut que l’autre. Ils pensent à faire un enfant, mais pas tout de suite ; ils pensent d’abord à eux et à leur bonheur sans tache. Et puis un jour, toute cette félicité qui semblait immuable s’écroule. François part faire son jogging dominical, laissant son épouse lire, allongée sur le canapé. Renversé par une voiture, il ne rentrera jamais de sa séance sportive. Nathalie le revoit à l’hôpital puis à la morgue puis plus du tout. Sa vie bascule presque du jour au lendemain et sans avertissement. Comment vivre après un tel cataclysme ?
Son premier réflexe est de s’abrutir avec le travail. Après un certain temps accordé par son patron pour digérer cette bombe qui a fracassé sa vie, Nathalie retourne au bureau. Cadre dans une société dont le siège se situe en Suède, elle travaille pour oublier.
Charles, son patron, amoureux d’elle avant même d’avoir mené son entretien d’embauche, ne tarde pas à tenter sa chance puisque le chemin est dorénavant libre. Mais Nathalie est réfractaire à toute tentative de séduction. Il lui semble que l’amour et le sexe ont disparu avec François. Jeune veuve, elle semble inaccessible. Charles pourtant ne s’avoue pas vaincu.
Et puis un jour, Nathalie rencontre Markus. Ce Suédois fait partie de l’entreprise et même de son équipe. Pourtant, durant toutes ces années, elle l’a à peine remarqué. Il faut dire que d’emblée, il est tout sauf remarquable ! Markus est un homme fade qui se fond dans le paysage. Un jour, sans pouvoir s’expliquer son geste, Nathalie va l’embrasser à pleine bouche. Dès lors, la vie du Suédois bascule et il va tout faire pour conquérir cette femme sublime qui n’aurait jamais dû le choisir. Sa recette, aussi inconsciente qu’imparable : la délicatesse !
Un livre à la fois plaisant et lourd. L’histoire défile avec aisance. Mais pour une raison que je n’ai pas comprise, l’auteur a cru nécessaire d’intercaler des informations aussi loufoques qu’inutiles. De même a-t-il utilisé des notes de bas de page pour ajouter des éléments humoristiques… Bref, tous ces artifices cassent un peu le rythme du récit linéaire ou presque, sans rien apporter d’autre que des pages supplémentaires…
Je me demande si ce Foenkinos qui a fait tant de bruit est vraiment le meilleur. A voir.
Quelques photos réalisées par Khaled FRIKHA, photographe pour la ville de Laxou :
Ma chère Véga, immortalisée par une peinture à l’huile sur toile par Monique, participait à la fête.
Enfin une petite dernière réalisée par Alexandra PETITJEAN, correspondante de l’Est Républicain pour la ville de Laxou :
Merci à Alexandra et Khaled pour ces belles photos, témoins d’une agréable soirée. Et merci à la municipalité de Laxou et tout particulièrement son maire, monsieur Laurent Garcia, et son équipe, de me donner chaque année la possibilité de faire connaître mes ouvrages. Sans toi, Laurent, je n’aurais sans doute pas la petite notoriété locale dont je jouis.
Le 26 mars 1911 naît Tennessee Williams, dramaturge américain, auteur notamment de « Un tramway nommé désir », « Une chatte sur un toît brûlant » et « La nuit de l’iguane ».
Après avoir exercé divers métiers, dont celui de scénariste à Hollywood, il s’impose à Broadway en 1945 avec « La Ménagerie de verre ». Dès lors, Tennessee Williams poursuit une brillante carrière dramatique. Il met en scène des personnages psychologiquement fragiles qui tentent désespérément de rompre leur solitude dans un monde cruel où les hommes sont les victimes impuissantes d’un système social impitoyable et périmé. Incompréhension, frustration, culpabilité, homosexualité et névrose forment la trame de son univers.
Il décède en 1983.
Le 25 mars 1911 naît Jacob Leon Rubenstein alias Jack Ruby.
Propriétaire d’une boîte de nuit à Dallas, il assassina Lee Harvey Oswald le 24 novembre 1963, deux jours après l’arrestation de ce dernier pour l’assassinat du Président Kennedy.
Il décède en 1967.
Très belle journée aujourd’hui au Printemps littéraire d’Essey-lès-Nancy.
J’ai eu la chance d’avoir pour voisins deux auteurs sympathiques, dont Joseph Ciccotelli en photo ci-dessous. Nous avons beaucoup discuté en attendant l’arrivée des visiteurs. Ceux-ci furent assez nombreux dans l’après-midi et j’ai pu réaliser de belles ventes !
Samedi eut lieu dans le hall du CILM le vernissage de l’exposition de photos d’art de Marie-Agnès Porcherot, dite MAP, ainsi que des oeuvres de l’atelier de peinture des enfants animé par Monique au sein du Cercle des Arts. C’était aussi la présentation de mon dernier ouvrage « Véga, la terreur du p’tit chemin ».
Les visiteurs étaient nombreux et les enfants très fiers de voir leurs oeuvres exposées. Malheureusement, quelques-uns de nos amis avaient été empêchés de venir mais d’autres nous ont fait l’amitié de passer avant de se rendre à une invitation à « Trifouillis-les-Oies » !!!
Merci à Jacques M., l’époux d’une amie poète, pour avoir accepté de se charger de l’appareil photo de Monique pour immortaliser quelques instants de cette belle soirée.
Pour voir d’autres photos, cliquer sur l’album :
Le 24 mars 1882, le médecin et microbiologiste allemand Robert Koch annonce la découverte du bacille de la tuberculose.
Il démontre le caractère contagieux de « la maladie du siècle ». Des mesures de lutte vont être prises partout mais il faudra attendre 1921 pour voir la tuberculose reculer vraiment grâce au vaccin du bacille de Calmette et Guérin (BCG).
Il faisait froid ; il faisait beau. Un vent glacial soufflait dans les branches des bouleaux. L’eau dans les bacs à fleurs servant d’abreuvoirs et de baignoires aux oiseaux était gelée malgré la précaution de Zaza d’y ajouter du sel. L’eau salée ne devait pas prendre en glace… Pendant le petit déjeuner, Mamine, Zaza et Stef observaient le manège d’un merle s’approchant des réservoirs de graines et d’eau. Moi aussi, allongée derrière la vitre, je regardais les mésanges et les verdiers boire et manger. Parfois, quand un inconnu aborde le chemin longeant notre propriété, je me dresse sur mes quatre pattes et aboie furieusement jusqu’à ce qu’on m’ouvre la porte. Je fonce alors vers l’extrémité du parc, histoire de prouver à qui en douterait que je ne suis pas qu’un chien de compagnie, mais également un véritable gardien prenant à cœur son devoir de protéger ses maîtres.
- Elle va encore aller se manger le grillage, dit Zaza.
Ah ! ah ! très drôle, la Zaza matinale ! Enfin, façon de parler, car il était tout de même près de midi. Depuis son arrivée, nous menons une vie complètement déréglée. Mais ça, c’est une autre histoire.
Nous partîmes dans la voiture de la Zaza pour que Mamine n’eût pas à sortir la sienne du garage. Moi, je préfère Toyota à Fiat. Chaque fois que je monte dans la Uno, je crains devoir en descendre pour être attelée à la machine poussive tel un chien de traîneau ! En plus, on est serré à l’arrière. Sans parler de l’énorme flaque d’eau qui remplit…
(Extrait de mon ouvrage » Mémoires d’un labrador » publié en 2003 et encore disponible chez l’auteur au prix de 13 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres).
La Momo fait les valises… Quand je la vois ainsi s’affairer autour des sacs qu’elle remplit de vêtements et de livres, je commence à m’agiter d’inquiétude. Serai-je du voyage ? Probablement… mais pas toujours. Parfois, mes maîtresses me laissent chez une amie : Angelina, surnommée « la tata des toutous » parce qu’elle garde volontiers les chiens des copines.
― Ne t’inquiète pas, ma Pépette, tu viens avec nous ! me dit ma Mère Un.
Je lui fais confiance, mais cela ne me rassure quand même qu’à moitié. C’est pour ça que les vacances, ça ne me réjouit jamais ! Je préfère rester chez nous, bien tranquille avec mes maîtresses. Mais je ne sais pas pourquoi, elles ont régulièrement la bougeotte et éprouvent donc le besoin de partir, en emmenant quand même la moitié de la maison dans leurs bagages, tout un fourbi qui m’amoncelle dans le couloir, on dirait qu’on va déménager ; je me demande d’ailleurs comment tout cela va rentrer dans la voiture.
Comme toujours, c’est ma Mère Un qui prépare les bagages, ma Mère Deux se contentant de sortir son ordinateur portable et les livres qu’elle souhaite emmener. Si la Momo n’était pas là pour penser aux habits, ma Zaza irait cul nu !
Alors que j’en suis encore à me demander si nous partons en Bretagne, j’apprends que nous nous rendons dans les Alpes, dans l’appartement d’une copine de ma Mère Un. Elle a échangé une semaine en Bretagne contre une semaine dans les Alpes. Je ne sais pas où c’est, mais je m’en moque, ce qui m’importe est de faire partie du voyage. Or ça, je n’en suis certaine que lorsque nous partons enfin ! Bien calée entre les pieds de la Zaza, je suis prête !
De nombreuses heures plus tard, nous arrivons sur notre lieu de vacances. J’ai hâte d’aller à la mer ! Mais il est trop tard, hélas ! Il faut sortir les bagages. J’ai horreur de ça parce que la Zaza me garde en laisse hyper serrée et fait des aller et retour avec moi en portant un sac à chaque trajet…
L’appartement est petit mais super joli avec une terrasse qui me permet de humer l’air frais. Mais le plus rigolo, c’est…
(Extrait de mon dernier ouvrage « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans notre Société « les mots gros et gras » fleurissent d’une manière ahurissante qui aujourd’hui me fait « tourner la tête ».
Pourquoi aujourd’hui seulement ??? Eh bien peut être pas seulement en fait… Il y a longtemps, mon fils ainé, âgé à peine de deux ans, était assis sur son pot (ben oui) et d’une voix très claire et charmante m’a dit « SA » première phrase construite ; j’en suis restée …..SANS VOIX ! Et croyez-moi, avec moi c’est rare !
Si aujourd’hui j’ai de nouveau envie d’entendre des mots mélodieux et harmonieux, c’est tout simplement grâce à une petite fille qui me touche de près : Chloé, vingt et un mois, malicieuse, espiègle, à l’écoute de tout, enregistrant tout avec application, réfléchissant profondément à la fin de nos phrases. Je sens bien qu’elle va nous « construire » un de ces prochains jours SA première phrase et il serait dommage de ne pas pouvoir ni oser la répéter !
Sa maman, sentant le vent venir, nous a gentiment demandé de ne pas dire « de gros mots », car les mots commencent à se bousculer dans la petite bouche pulpeuse. Et là, j’ai de nouveau ressenti le choc que j’avais eu et je lui ai dit : tu as raison.
Comme Chloé est attirée par les manèges et que je sais à quel point, nous les adultes, fonctionnons tout en habitudes, je me suis dit : « bon, nous allons mettre une pièce dans une boite que nous appellerons « la boite à manège » chaque fois que nous dirons « un gros mot! » ». « Bonne idée ! » m’a dit la maman.
Application immédiate ! Car croyez-moi, un gros mot dans la bouche d’un bébé enfant, c’est vraiment horrible, d’autant que ce n’est absolument pas de sa faute !
Ça pique, ça gratte comme une ortie dans un parterre de lys… Qui aurait l’inconscience de semer des orties dans un parterre de fleurs virginales ???
Voilà pourquoi à partir de cette semaine, il y a désormais « une boite à manège » chez moi !
Je préfère voir et entendre des éclats de rire neufs et joyeux que de vilains mots qui mettent des taches sur une bouche toute neuve !
(Jeannette Insurgé)
Le 23 mars 1842 décède Stendhal, écrivain français né en 1783.
Son roman »Le Rouge et le Noir », publié en 1830, lui a valu la célébrité.
Il est également l’auteur de « Mémoires d’un touriste », « La Chartreuse de Parme », « Chroniques italiennes », »Vie de Henry Brulard », « De l’amour », « Armance », « Lucien Leuwen » et »Lamiel ».
Le 22 mars 1832 décède à Weimar Johann Wolfgang Von Goethe, écrivain allemand né à Frankfurt-am-Main en 1749.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment « Souffrances du jeune Werther ».
Le 21 mars 1963, le célèbre pénitencier fédéral érigé sur l’ilôt d’Alcatraz, dans la baie de San Francisco, ferme ses portes.
Réaménagée au début des années 30 pour recevoir les plus dangereux criminels, cette prison a eu notamment comme pensionnaire le gangster Al Capone. Les eaux inhospitalières de la baie de San Francisco, aux courants très rapides et supposées peuplées de requins, ainsi que les dispositifs particulièrement imposants de la prison elle-même devaient rendre les évasions pratiquement impossibles. Une seule évasion, celle de Frank Morris et les frères Angelin, eut lieu le 11 juin 1962.
Le 20 mars 1933, les premiers prisonniers arrivent au camp de concentration de Dachau.
Heinrich Himmler, commissaire nazi à Munich, crée ce camp dans les locaux d’une ancienne usine.
Les opposants au régime y sont déportés, jusqu’à 250 000 personnes dont 70 000 mourront dans ce camp entre 1933 et 1945.
Les vacances passent vite ! On le disait déjà quand nous ne partions en Bretagne que pour une semaine… Deux semaines, c’est déjà mieux, mais ça passe vite quand même ! Pour les amoureux des belles vagues de Bretagne, il y en a de belles dans cet album :
Le 19 mars 1936 naît Ursula Andress, actrice suisse.
Après sa parution dans le film « James Bond 007 contre Docteur No » en 1962 aux côtés de Sean Connery, elle devient l’un des principaux sexe-symboles des années 60.
Le 18 mars 1913 naît à Bordeaux René Clément, réalisateur français.
Il commence sa brillante carrière après la Libération avec un semi-documentaire, « La Bataille du Rail », sur la Résistance française.
Mais il devient célèbre avec un film devenu culte, « Jeux interdits », primé à Cannes et à Venise et qui a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger.
Parmi ses autres films : »La Belle et la Bête », « Plein soleil », »Paris brûle-t-il? »
Il décède en 1996.
Le 17 mars 1847 décède Jean-Ignace-Isidore Gérard, dit J.J. Grandville, dessinateur, aquarelliste, caricaturiste et lithographe français.
L’illustration, notamment des oeuvres de Honoré de Balzac, Swift, Defoe et surtout les Fables de La Fontaine, le rend célèbre.
Né à Nancy en 1803, il meurt à l’asile d’aliénés de Vanves.
Roman de Katherine PANCOL
Kay Bartholdi est libraire à Fécamp. Un jour, son assistante lui fait part de la visite d’un homme, un Américain, qui a laissé une commande importante de livres à envoyer à l’adresse qu’il a indiquée. Kay lui envoie le colis avec un petit mot ; Jonathan Shields lui répond. Une correspondance se développe entre les deux personnages et évolue au gré de leurs lectures qui entraînent des confidences. Mais la jeune femme se méfie car elle a vécu un grand chagrin d’amour et ne veut en aucun cas retomber dans les filets de l’amour, étrangement lié à la souffrance dans son esprit. Mais lorsque Nathalie, son assistante, lui révèle que le monsieur en question a l’âge d’être son père, voire de son grand-père, Kay se détend et se livre un peu.
Leur correspondance suit leurs humeurs ; ils se disputent parfois, l’un et l’autre jaloux des sentiments de l’autre. Jonathan parfois est maladroit dans les mots qu’il écrit et Kay immédiatement se rétracte, imitant l’huitre dans sa coquille. L’Américain alors ne sait comment se faire pardonner et déploie des trésors de style pour toucher le cœur de la Française. Leur relation épistolaire est d’ailleurs essentiellement basée sur les livres qu’ils se conseillent mutuellement et chacun semble dévoiler la personnalité et le vécu du lecteur, éclairant l’autre un peu plus sur son histoire et son passé. Les révélations sont d’ailleurs parfois très troublantes, au point que Kay se demande qui donc est véritablement Jonathan Shields, cet homme qui semble trop bien la connaître…
Une très belle histoire qui se lit en quelques heures. Une fois le livre ouvert, on ne le referme plus avant d’avoir lu la dernière ligne.
Ayant écrit moi-même un roman épistolaire il y a quelques années, le livre m’intéressait d’emblée et j’étais curieuse de savoir comment un autre auteur avait traité le sujet. Je n’ai pas été déçue.
C’est un très grand petit livre, à découvrir absolument !
Dernier jour de vacances. Beau temps, un peu frais mais clair. Demain matin, grand ménage et retour d’une traite. Reprise du boulot lundi ! Pfffffffffffffff !!!
Roman de Katherine PANCOL
Jacqueline Bouvier, de sang français par son père et irlandais par sa mère, est née à New York en juillet 1929. Ses parents ne sont pas riches mais aisés grâce à la fortune des Lee, les grands-parents maternels. Très tôt, la petite Jacqueline va apprendre à maîtriser ses émotions et à faire semblant. Elle apprend aussi à craindre l’abandon et finit par succomber au syndrome de l’abandon lorsque ses parents se séparent. Ils se disputent beaucoup et la petite fille, adulée par son père, devient rapidement l’otage du couple. Avec son père, Jackie apprend à séduire et à manipuler.
Elle épouse John Fitzgerald Kennedy en dépit de la désapprobation de sa mère. Janet Lee juge le garçon en effet pas assez bien pour sa fille. Mais Jackie est attirée par ce jeune homme qui ressemble à son père par son côté séducteur. JFK en revanche épouse Jackie par devoir, par obéissance au père, Joe Kennedy, qui voit en Jackie un atout majeur pour l’ascension de son fils. Jackie, malgré son admiration pour John, est vite déçue par les frasques amoureuses de son mari qui ne pense qu’à détrousser les filles. Malgré tout, elle a à cœur de sauver les apparences et fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider John dans sa campagne présidentielle. Devenue First Lady, elle tient son rôle à la perfection et John finit par éprouver de l’estime, non pour l’épouse mais pour la femme de bon conseil et la belle image qu’elle donne du couple Kennedy vers l’extérieur.
Avant de perdre son époux, Jackie Kennedy connaît déjà l’épreuve de perdre deux enfants. Puis c’est l’assassinat du président. Jackie alors ne pense plus qu’à sauver ses enfants, à la fois des fous et du clan Kennedy qu’elle croit frappé de malédiction après l’assassinat de Robert. Elle accepte alors d’épouser Aristote Onassis, le richissime armateur grec qui avait rompu avec la Callas. Mais l’idylle sera de courte durée et le couple bat de l’aile. Pour survivre, Jackie dépense sans compter ; c’est sa façon d’exister et hormis ses deux enfants, Caroline et John John, elle n’a plus que les dollars d’Aristote pour lui prouver qu’elle est encore vivante…
Ce n’est pas un roman bien sûr, ni vraiment une biographie, mais le roman de la vie de Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis, une femme en avance sur son temps qui aurait pu faire de sa vie une belle aventure si elle n’avait eu les ailes brisées dès l’enfance.
Le 16 mars 1935, Hitler rétablit le service militaire obligatoire.
Dans le même temps, le chancelier allemand décide de porter les effectifs de l’armée de 100 000 à 500 000 hommes. La France, l’Angleterre et les États-Unis, vainqueurs de la Première Guerre mondiale, assistent impuissants à la première violation du traité de Versailles. Hitler ne cache plus son désir de former une armée offensive et puissante…
Le 15 mars 1835 naît à Vienne Eduard Strauss, compositeur autrichien.
Avec son père Johann Strauss et ses frères Johann et Josef, il constitue la dynastie musicale des Strauss qui domine pendant des décennies le monde musical de Vienne en créant de nombreuses valses et polkas réputées dans toute l’Europe.
Il décède en 1916.
Ingrédients pour 6 personnes :
1 rouleau de pâte sablée - 200 g de clémentines
2 oranges - 4 œufs – 250 g de fromage à la crème (type Philadelphia ou St Moret) - 10 cl de crème liquide – 150 g de sucre en poudre – 1 c. à soupe de sucre glace
100 g de pépites de chocolat – 5 cl de jus d’orange concentré
Préchauffer le four à 180°C (th. 6). Etaler la pâte avec son papier cuisson et garnir un moule à tarte à bord haut. Couvrir d’un autre papier cuisson et disposer des haricots secs. Enfourner 10 min puis laisser refroidir. Baisser la température du four à 150°C (th. 5).
Brosser les oranges sous l’eau chaude, les essuyer et prélever les zestes. Peler les clémentines, les détailler en quartiers et ôter la peau.
Dans un saladier, mélanger le fromage à la crème avec la crème liquide et le sucre en poudre à l’aide d’un fouet jusqu’à l’obtention d’une préparation fluide. Ajouter les œufs un à un en mélangeant bien, puis le jus d’orange concentré et les zestes. Remuer à nouveau.
Lorsque le fond de tarte est cuit, parsemez régulièrement les pépites de chocolat.
Verser dessus la préparation au fromage, puis décorer avec les quartiers de clémentines pelés. Enfourner 40 à 45 min.
Démouler tiède sur une grille, puis laisser refroidir. Saupoudrez de sucre glace.
Belle journée aujourd’hui, températures froides mais supportables en absence de vent. Hélas pas de vagues…
Nous vous attendons nombreux à la Maison des Associations à Essey-lès-Nancy, dimanche 24 mars, de 10h à 18h, pour découvrir les auteurs locaux et leurs nouveautés.
Le 14 mars 1879 naît Albert Einstein, inventeur, mathématicien et physicien d’origine allemande.
En 1900, il prend la nationalité suisse et devient américain en 1940.
Ses théories ont révolutionné la physique, notamment avec la théorie de la relativité. Il est aussi, malgré lui, à l’origine de la bombe atomique.
Il décède en 1955.
Aujourd’hui, coefficient 0, pas du tout de marée. Une mer d’huile et un vent inexistant. Heureusement, car il fait quand même un froid polaire !
Le suspense n’a pas duré longtemps. Assez rapidement, la fumée blanche s’est échappée ce soir du Vatican ; les cardinaux sont majoritairement tombés d’accord pour élire Jorge Mario Bergoglio comme nouveau pape.
Pour la première fois, le Chef de l’Eglise est issu du continent sud-américain. Jésuite, l’archevêque du diocèse de Buenos Aires a pris pour nom François 1er, tout un symbole pour cet homme réputé discret et simple. En effet, l’homme ordonné prêtre en 1969 et cardinal depuis 2001 refuse le luxe de la résidence qui lui est attribuée dans la capitale argentine et lui préfère un appartement proche de son église. De même préfère-t-il le bus pour se déplacer de paroisse en paroisse.
La communauté chrétienne aura sans doute tout à gagner à avoir pour chef un homme qui se réclame de Saint-François d’Assise !
Hier, par un temps glacial, nous sommes quand même sorties nous aérer.
Nous avons choisi Névez, de l’autre côté de l’Aven, sur les plages de Raguénez.
Les vagues n’étaient pas spectaculaires et nous n’avons pas marché longtemps tellement le vent pinçait.
A un moment, trois flocons sont venus se poser sur la fourrure noire de Hella…
Le 13 mars 1948, le Japonais Soichiro Honda crée la compagnie Honda Motors.
L’entreprise se fait connaître grâce à la moto.
Soichiro Honda quitte la présidence de la société en 1973.
Laurent Brenterch, natif d’Ouessant, petite île bretonne au nord-ouest du Conquet, à une vingtaine de kilomètres du continent, est revenu d’Amérique où il a combattu avec d’autres Ouessantins dans la guerre d’Indépendance. Nous sommes en effet un peu avant la Révolution et les « Américains », comme on appelait ceux partis se battre de l’autre côté de l’océan, bénéficient d’un certain prestige. Mais Laurent, surnommé Miserere, soucieux de faire découvrir les bienfaits de la pomme de terre à ces concitoyens en plantant son propre jardin, est cependant désavoué par le recteur de l’île. En effet, célibataire endurci, l’homme repousse Françoise Méar, veuve et mère de trois jeunes enfants.
En raison des naufrages, l’île d’Ouessant, comme toutes les autres îles, a une forte population féminine : de nombreuses veuves bien sûr, plus ou moins jeunes, et des filles en attente de mariage. Laurent Brenterch, homme courageux, fort et intelligent, est donc très convoité depuis son retour. Son attitude hostile au mariage, que ces compagnons risquent d’imiter pour plaire à leur chef, risque de mettre en danger l’équilibre démographique de l’île. Aussi Monsieur Hamon, le recteur de l’île, se voit-il contraint à excommunier ce paroissien rétif pour frapper les esprits et faire réfléchir les hommes en âge de repeupler cette terre.
Outre sa résistance à une vie matrimoniale, Laurent Brenterch incarne le désir du changement et d’amélioration des conditions de vie des îliens ; en même temps, cette tendance à la modernité se heurte à la tradition du pillage des bateaux naufragés.
Autant « Un recteur de l’île de Sein » m’avait ennuyée, autant la lecture de ce roman m’a intéressée – non pas passionnée mais presque – par le personnage central tout en contraste que plante l’auteur dans un décor grandiose où l’on entend les vagues se briser sur les falaises.
L’écriture est belle, les formulations parfois un peu complexes et l’histoire très éloignée de nos réalités, mais le roman est intéressant.
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