Zaz et moi vous invitons à la présentation de son dernier livre « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » le samedi 23 mars 2013 à 18 h 30 au CILM de Laxou-Champ-le-Boeuf.
J’aimerais bien revoir tous ceux que j’ai rencontrés à mon premier vernissage en octobre dernier.
A bientôt !
Signé Hella
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Archive mensuelle de février 2013
Il faut que je vous raconte l’histoire de ce bébé, Désiré (c’est son prénom) né en 2020… Dans ce monde où la nature devenait ignorée de pratiquement tout le monde.
A priori Désiré avait tout pour être heureux, des parents ayant beaucoup d’argent, pas de soucis, sauf qu’en grandissant le petit Désiré s’ennuyait beaucoup !
Il avait beaucoup de copains et de copines. De vrais amis ? Ma foi il n’y pensait même pas, trop occupé par la recherche d’amusements et de sensations en tout genre… Mais que pouvait-il faire d’autre dans cet environnement, lui qui n’avait pas de sensibilité ou d’intelligence particulière ???
Tout naturellement Désiré se mit à apprécier les sensations procurées par l’alcool et les substances diverses ; ça le rendait heureux, et puis ce sentiment de puissance… Bien sûr il ne put bientôt plus s’en passer.
Il avait une tante un peu » bizarre » ; elle vivait seule avec des animaux, elle parlait aux plantes, elle allait à contre-courant. Elle l’avait intrigué, amusé, elle lui avait dit des choses qui l’avaient rendu perplexe pendant un temps, puis il avait rejoint l’opinion de ses parents, à savoir que c’était une pauvre fille, un peu folle, un peu sorcière (ça l’avait fait sourire). Il avait donc cessé de la voir.
Un jour Désiré à été trop loin, il a perdu tout contrôle… Un accident terrible, plusieurs personnes y ont laissé leur vie, tout cela provoqué par lui mais cela ma foi… il n’y pensait guère. Eh bien oui, c’était l’affaire de ses parents et des assurances qui étaient là pour « dédommager » les autres ! Mais LUI??? Vous vous rendez-compte ? Les bras et les jambes sectionnés !!! L’horreur absolue! Il n’en revenait pas qu’une injustice pareille lui arrive à LUI ! Inacceptable !
Heureusement, comme je vous l’ai dit, le charmant Désiré est né en 2020 et là, en 2039, la science pense répondre à tout… Pour ceux qui ont les moyens, bien sûr, et comme sur ce point, notre Désiré n’a aucun problème, pas de soucis ! Le voilà donc équipé. Des prothèses incroyables ! Rien ne paraissait changé en lui, ces appareillages étant branchés en direct sur le cerveau. Une merveille ! Désiré n’en revenait pas : il pouvait revivre, recommencer à s’amuser, s’éclater…
Sa tante était venue le voir. Elle avait tenté de lui expliquer certaines choses de la vie, de faire attention mais… Pffffffff ! Il s’était moqué de cette « vieille folle ».
La vie reprit. Voyez-vous, dans ce monde les gens parlent et agissent pour réussir, donner le change. Les pensées du cerveau, ça c’est autre chose, personne normalement n’y a accès… Et de nouveau tout a basculé pour Désiré… Rappelez-vous les prothèses : elles étaient branchées en direct sur le cerveau, donc elles ne fonctionnaient pas aux paroles mais aux pulsions de Désiré !
Ce jour-là, dans ce cerveau rendu fou par les substances qui engendraient des pulsions incontrôlables, Désiré devint le pervers et l’assassin du siècle, semant l’horreur et la désolation !
Dans un moment de lucidité, il alla voir sa tante pour lui expliquer. Elle était triste, elle aurait voulu l’aider mais… Il la supplia tant et tant que sa tante finit par lui dire : « Il n’y a qu’une solution, le sevrage. Je vais t’enfermer et te faire retrouver la raison. »
Il lui dit : « Oui, merci ! »
Le lendemain, la tante avait tout fermé, pas de possibilité pour Désiré de sortir pour aller chercher ses « paradis » d’enfer.
Hélas ! Ce fut la triste fin… La crise de manque fut terrible, le cerveau de Désiré explosait, la souffrance était au maximum, alors les prothèses se mirent en route. La vieille tata ne pesait pas lourd quand elle fut broyée ! Ses yeux pleins de tristesse dans les yeux de Désiré quand elle partit pour le grand voyage !…
Désiré, face à ce spectacle horrible, avec le magnétisme des yeux de tata gravé dans les siens, réalisa et fut pris d’horreur pour lui-même. Pour la première fois de sa vie, il réalisa : « Je suis un monstre, pensa-t-il, il faut que je disparaisse, il faut me détruire ! »
Les prothèses avaient entendu. Ces « merveilles sorties de cerveaux ambitieux et sans âme » se mirent au travail…
On retrouva Désiré déchiqueté à côté des restes de sa tata.
(Jeannette Insurgé – 21/02/2013)
Le 28 février 1895 naît à Aubagne Marcel Pagnol, écrivain et cinéaste français.
Auteur de multiples ouvrages dont « César », « Marius », « Fanny », « La Gloire de mon père », « Le Château de ma mère », « Le Temps des secrets », « Le Temps des Amours », il est également réalisateur et scénariste pour plusieurs de ses ouvrages.
Il décède à Paris en 1974.
A la demande de Jeannette et Anne, deux fidèles lectrices, je publierai, en parallèle avec les « Chroniques d’un CKC » qui représentent mon actualité littéraire, des extraits de « Mémoires d’un labrador » publié en 2003.
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Labrador au pelage noir, je m’appelle Lorca d’Ez Mortes Terres. Ma maîtresse – que je nomme Mamine – aime un peu les poètes, beaucoup les es-pagnols et encore davantage les portugaises. Mais cela est une autre histoire !
Je suis née au printemps 1995. Je ne me sou-viens ni de mon père, Half’Dime de Doonguddle, ni de ma mère, Erika du Chevalier de la Toison d’Or. Lorsque je rencontrai Mamine pour la première fois, dans l’enclos de l’élevage d’un village vosgien, j’ai immédiatement aimé son corps rond et sa bonne tête dans laquelle je voyais briller ses yeux marron. Ma sœur et moi étions chacune dans les mains de la propriétaire de l’élevage et je priais le dieu des chiens pour être choisie. Malheureusement, je n’étais pas assez calme. Le sort cependant en décida autre¬ment. Lorsque Mamine revint après le laps de temps réglementaire, ma sœur avait attrapé un microbe dans l’œil et ne pouvait partir, bien que notre mère ne voulût plus de nous. On me donna donc à sa place et je crois que ma maîtresse ne s’en plaignit pas.
Mamine avait alors un gros besoin d’amour suite au décès de ses parents ; quant à moi, à cause d’un sevrage prématuré, je réclamais énormément de tendresse. Encore aujourd’hui, il m’arrive de téter ma couverture et celle du lit de Mamine, son oreiller ou son pyjama. Posant mes deux pattes antérieures de chaque côté de mon museau, je pétris gentiment le tissu. Mamine, attendrie, prétend que je mime le geste de faire jaillir le lait des mamelles maternelles. Moi, je n’en sais rien, mais j’aime tellement son re¬gard doux que je » tricote » rien que pour le plaisir.
Nous avons ainsi vécu seules pendant trois ans…
(Extrait de mon ouvrage »Mémoires d’un labrador » publié en 2003 et encore disponible chez l’auteur au prix de 13 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres).
Dans le jardin des voisins, il y a deux chats. J’aimerais bien jouer avec eux, mais ils ne veulent pas venir avec moi. Leur maîtresse, c’est la Paulette. En fait, elle s’appelle Michèle, mais ma Mère Un l’appelle toujours Paulette. Quand je la vois, j’aboie jusqu’à ce qu’elle me dise :
― Alors, trou du cul ?
J’aime bien quand elle me parle comme ça. Je la regarde, queue frétillante, dressée sur mes pattes arrière et pattes de devant appuyées sur la bordure en demi-rondins.
Non loin d’elle se promène un joli chat tigré à robe foncée qui répond au nom de Léo. Il ne quitte jamais longtemps sa maîtresse. La Paulette prétend qu’il a le comportement d’un chien… L’autre chat, en réalité une chatte, s’appelle Fifille. Elle a une robe gris clair avec des taches blanches. Souvent, elle se promène dans mon petit chemin. Elle se déhanche avec nonchalance, avec une sorte de volupté féline que je n’avais encore jamais vue avant.
Je scrute le jardin voisin mais je ne vois aucune trace de Fifille ; seul Léo se dore au soleil, à quelques mètres seulement de sa maîtresse qu’il ne quitte pas des yeux. Déçue, je quitte mon poste d’observation et commence à vagabonder dans l’herbe rase de mon propre jardin. Ma Mère Un a récemment passé la tondeuse. J’aime bien quand elle a tondu parce que je peux mieux courir, sans que les herbes hautes me chatouillent la cacahuète !
Soudain, je vois Fifille onduler de l’arrière-train…
(Extrait de mon dernier ouvrage »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
Le 27 février 1902 naît John Steinbeck, l’un des plus grands écrivains américains du XXe siècle.
Il a des origines allemande et irlandaise du côté paternel.
Il travaille comme garçon de ferme et journalier dans les vergers et fréquente assidument les fermiers, les travailleurs agricoles, les cavaliers de rodéo, les pêcheurs, etc.
Auteur notamment de « Des souris et des hommes », « Les raisins de la colère » et « A l’est d’Eden », il obtient le prix Nobel de littérature en 1962 et décède en 1968.
Le 26 février 1808 naît Honoré Daumier, sculpteur, peintre, caricaturiste et lithographe français.
En 1828, il réalise ses premières lithographies pour le journal « La Silhouette » et deux ans plus tard, il dessine ses premières caricatures pour « La Caricature ». Le talent artistique et l’impudence du dessinateur lui apportent un succès immédiat. Mais ils lui valent aussi d’être condamné à six mois de prison en 1832 pour avoir représenté le roi Louis-Philippe en Gargantua.
Daumier décède en 1879.
Le 25 février 1841 naît à Limoges Pierre Auguste Renoir, l’un des plus célèbres peintres français.
S’il a appartenu à l’école impressionniste, il s’en est assez vite écarté, plus intéressé par la peinture de corps féminins que par celle des paysages, et fortement influencé par les œuvres de Raphaël.
Il décède en décembre 1919.
Parmi ses nombreux tableaux, le fameux « Bal du moulin de la Galette » :
Comme chaque année, le Salon Autour du Livre de Chaligny s’est déroulé dans la bonne humeur grâce à une organisation parfaitement maîtrisée.
Les visiteurs ne se sont pas rués vers nous, mais ils avaient des circonstances atténuantes : la météo ! La neige a même empêché un certain nombre d’auteurs de participer à la manifestation.
Merci encore aux organisateurs de l’ombre et aux organisatrices présentes tout au long de cette journée, attentives au bien-être des auteurs !
A l’année prochaine !
Entre les deux Nicole, Laporte à ma gauche et Métivier à ma droite.
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Vendredi, pour la fête de la Zaza, deux amies sont venues dîner à la maison. J’ai ainsi revu ma copine Happy, un bébé Lhasso Apso. Elle a trois mois et demi et j’avais fait sa connaissance fin janvier. C’était déjà une sacrée chipie et elle menait la vie dure à Gaïa, le chat de la maison ! Mes maîtresses pensaient qu’elle serait moins téméraire chez nous, en territoire étranger… Eh bien ! il n’en fut rien !… Dès son arrivée, elle a sauté sur mon bol de croquettes puis s’est installée dans un de mes paniers !
Nous avons beaucoup joué, elle me sautait dessus et parfois, elle parvenait même à me retourner ou à me chevaucher ! A un moment, la Zaza l’a saisie par la peau du cou et l’a grondée parce qu’elle ne voulait pas me laisser boire… Moi, je voulais pas me battre pour quelques gouttes d’eau !… Quand elle est partie, j’étais crevée !!! Mais j’espère qu’elle reviendra bientôt parce que c’est drôlement chouette d’avoir une copine !
Le lendemain, la maîtresse de Happy a envoyé une photo de Happy avec son grand frère Gaïa. C’était la première fois qu’ils partageaient paisiblement le même dodo…
Signé Hella
Mercredi dernier avait lieu le vernissage d’une magnifique exposition organisée par le Cercle des Arts au CILM de Laxou-Champ-le-Boeuf. Vous pouvez voir encore l’exposition jusqu’à la fin de la semaine ; à défaut, je vous conseille d’aller faire un tour sur le site de l’artiste : http://beatriceallard.fr
De gauche à droite : Laurent Garcia (maire de Laxou), Anne-Sophie Roy (adjointe à la Culture), Béatrice Allard (artiste céramiste) ete Monique Colin (présidente du Cercle des Arts du Champ-le-Boeuf).
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Le 24 février 1897, Emil Berliner, l’inventeur du gramophone dix ans auparavant, fait breveter l’appareil au Canada et ouvre une usine à Montréal.
Né en 1851 à Hanovre, cet ingénieur allemand naturalisé américain est mort à New York en 1929.
… pour ma fête !
Merci à tous ceux qui ont pensé à me la souhaiter hier !
Les autres sont déjà pardonnés…
Le 23 février 1903, Cuba loue pour 2000 dollars par an la baie de Guantanamo aux États-Unis « à perpétuité ».
Guantanamo est le nom d’une ville située Sud-Est de Cuba. C’est la capitale de la province de Guantanamo. La population est d’environ 200 000 habitants et vit majoritairement de la culture de la canne à sucre et du coton.
Cette baie est devenue célèbre après l’implantation à 15 km de la base navale militaire des États-Unis de Guantanamo. C’est la seule base américaine en opération en sol communiste.
C’est à l’intérieur de cette base que se trouve la prison militaire temporaire de haute sécurité destinée à détenir les combattants illégaux capturés essentiellement en Afghanistan et en Irak. En mars 2005, environ 9 000 soldats gardaient 527 prisonniers. En février 2012, il n’y avait plus que 171 prisonniers, deux ans après l’échéance fixée par un décret présidentiel de Barack Obama ordonnant la fermeture du site.
Le 22 février 1897 décède Jean-François Gravelet, alias Blondin, célèbre funambule et acrobate français.
Il s’était rendu célèbre par ses multiles traversées au-dessus des chutes du Niagara avec différents effets spectaculaires.
En 1861, il se produit au Crystal Palace de Londres. Sur un câble tendu à 52 mètres du sol, il effectue des sauts périlleux sur échasses.
Il a donné des spectacles jusqu’à l’âge de 71 ans.
Le 21 février 1927 naît Hubert de Givenchy, l’un des plus grands couturiers francais. Lui et son frère Jean Claude sont les créateurs de la marque de haute couture française de tradition classique qui porte leur nom.
Son égérie, l’actrice Audrey Hepburn, incarne la marque dès 1953, alors qu’il concevait les costumes pour le film « Sabrina ». Leur collaboration se poursuivit pour d’autres films et une très grande amitié les unissait jusqu’à la mort de l’actrice en 1993.
Il a également dessiné pour la Poste française deux timbres de Saint-Valentin, émis en 2007.
La Zaza a une phobie : les araignées ! Quand elle en voit une, elle s’immobilise et demeure tétanisée, les yeux fixés sur la bestiole. Si la Momo n’est pas dans la pièce, la Zaza sort sur la pointe des pieds et crie :
― Chériiiiiiiiiiiiiie !
― Oui ?
― Une araignée !!!
Ma Mère Un n’a pas peur des araignées. Moi non plus. Moi, je les mange ! Avant de les gober, je m’amuse avec elles. Mes deux Mères me comparent à un chat. Mais depuis qu’une fois, j’ai failli vomir, écœurée par les grosses pattes velues qui ont chatouillé ma gorge pendant un certain temps, j’évite les plus gros spécimens et me contente des petits…
― Ne reste pas plantée là, va me chercher la tête de loup ! s’exclame Momo.
La tête de loup est un ustensile fabuleux. Car il faut savoir que la Zaza, qui a une trouille bleue des araignées, ne veut pas pour autant qu’on les tue ! Il faut les sortir vivantes de la maison et les remettre dehors, dans le jardin qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Pour cela, la tête de loup est idéale ! Ma Mère Un approche délicatement le balai rond près de la bête et, dès que celle-ci s’est agrippée aux poils drus de la brosse, Momo la tourne sur elle-même pour s’assurer de sa prise et secoue le balai dehors afin de faire tomber la bête.
Mais parfois, elle rate son coup ! Alors là, gros drame ! La Zaza devient toute pâle et il me semble que j’entends son cœur cogner dans sa poitrine. Une fois, l’araignée s’est laissée tomber derrière le piano ! Impossible d’aller la dénicher. La Zaza se tenait à quelques mètres, les poings crispés sur sa bouche.
― Qu’est-ce qu’on va faire ? haletait-elle.
Ma Mère Un réfléchit. Elle était à la fois contrariée et agacée.
― Que veux-tu que je fasse ? Je ne peux pas déplacer le piano !
― Ben non… je sais bien ! admit ma Mère Deux d’une toute petite voix.
Dix minutes plus tard, la Momo posa la tête de loup et se détourna pour aller de nouveau s’asseoir devant la télé.
― Qu’est-ce que tu fais ? s’exclama la Zaza, une note de terreur dans l’intonation.
― On ne va quand même pas faire le pied de grue, à attendre qu’elle ressorte !
― Non… enfin si ! Moi, je vais faire le guet !
― C’est ridicule ! Elle peut mettre des heures à ressortir !
― Possible, mais si on ne la chope pas, on ne saura jamais où elle est !
Ma Mère Un ne répondit pas, ma Mère Deux demeura stoïque, les yeux toujours fixés sur le piano.
― J’ai une idée ! s’exclama Zaza.
Elle sortit en courant et revint au pas de course, armée d’une bombe d’insecticide.
― Je vais l’asperger, ça va la faire sortir, et toi, tu l’attrapes ! annonça-t-elle.
Agenouillée sur le carrelage, elle appuya sur le bouton et un jet puissant et malodorant jaillit. Elle le dirigea sous le piano et à peine cinq secondes plus tard, l’araignée pointa le bout d’une patte velue puis le corps entier. À moitié asphyxiée, toussant et crachant, ma Mère Deux bondit sur ses pieds et arrosa copieusement la bestiole.
― Arrête ! cria Momo.
La Zaza stoppa sa manœuvre d’abrutissement et recula, haletante.
― C’est très coriace, ces bêtes-là ! Tu crois qu’elles sont mortes parce qu’elles sont recroquevillées et puis quand elles se croient sauvées, elles se déploient et repartent comme si de rien n’était.
― Va plutôt ouvrir la fenêtre ! ordonna Momo avec un grand calme.
Après l’expulsion en douceur de l’intruse, la vie reprit son cours. À chaque fois, la Zaza soupire de soulagement, un peu dépitée par cette panique incontrôlable et toujours renouvelée…
Mais quand ma Mère Un n’est pas à la maison, ma Mère Deux peut faire preuve d’un incroyable courage, proche de l’héroïsme…
Un matin, la Momo était à peine sortie pour aller en courses que la Zaza avisa une belle et grosse araignée sur le mur de la cuisine, juste au dessus de mes gamelles ! Je la vis blêmir – la Zaza bien sûr ! – puis rougir, les yeux écarquillés. Je me mis à japper pour lui témoigner ma compassion.
― Tais-toi, Véga ! murmura-t-elle.
Dix minutes plus tard, nous étions toujours là, la Zaza, l’araignée et moi. Soudain, ma Mère Deux prit son téléphone.
― Chérie ?… Y a une araignée…
― …
― Enorme.
― …
― Sur le mur de la cuisine.
― …
― Je ne pourrai jamais !
Elle respirait très fort et je vis des gouttes de sueur perler sur son front. Je jetai un œil à la bestiole, elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Si seulement elle consentait à descendre un peu, je m’emploierais à la massacrer pour délivrer ma Zaza de ce monstre dont seule la vue suffit à la paralyser. Mais elle restait absolument immobile, aussi tétanisée que ma Mère Deux ! Si ça se trouve, elle a peur pour rien !
La Zaza sortit de la cuisine, toujours le téléphone scotché à l’oreille. Je la suivis, elle entra dans la lingerie et prit la tête de loup !…
― Attends, je mets le haut-parleur et je pose le téléphone sur la table.
― Ok. Allez, vas-y ! Tu vas réussir !
Je reconnus la voix de ma Mère Un qui sortait de l’appareil.
― Bon… J’ouvre la porte sur la terrasse et je prends la tête de loup…, poursuivit Zaza.
Elle dévissa le manche télescopique et le déploya au maximum. Avec cette longueur de tige, elle aurait pu attraper une araignée perchée sur le faîte du toit !
― C’est bon ? demanda Momo.
― Oui, haleta Zaza.
― Bien. Maintenant, tu vas approcher la brosse de la bête en frôlant le mur.
Gênée par le manche démesurément grand, la Zaza peinait à le manipuler.
― Tu y es ? fit Momo.
― Non !
― …
― J’y arriverai pas !
Au bord des larmes, elle tremblait comme une feuille.
― Mais si ! l’encouragea ma Mère Un. Allez, reprends le balai !
― …
― Tu es toujours là ?
― Oui ! cria ma Mère Deux.
― Ecoute, je vais raccrocher et je la sortirai en rentrant.
― Non ! hurla Zaza. Ne me laisse pas toute seule avec cette bête !
― …
― S’il te plaît !… Je vais y arriver. Je suis sûre que je vais y arriver. Tu vas m’aider, hein ?
Je vous la fais courte car cela dura vingt minutes ! La Zaza, dynamisée par la Momo, approchait la brosse d’une main tremblante avant de reculer. Elle transpirait à grosses gouttes et devait régulièrement s’éponger le front. Soudain, elle cria :
― Je l’ai eue !!!
Effectivement, l’araignée n’était visible nulle part, elle était donc forcément sur la brosse de la tête de loup. Zaza y jeta un œil prudent.
― Elle est là ! J’y crois pas ! Elle est bien là !
Elle fit un pas en avant et catapulta comme un lanceur de javelot la tête de loup sur la terrasse avant de claquer la porte.
― J’ai réussi ! J’ai réussi !
Elle criait, sautait sur place et explosait d’un rire nerveux.
― C’est bien, je suis fière de toi, ma chérie ! clama ma Mère Un dans le téléphone.
― Oui, moi aussi ! répondit ma Mère Deux d’une voix chevrotante.
― Je te laisse maintenant, ça va aller ?
― Oui.
Ma Zaza raccrocha et éclata en sanglots. Puis elle jeta encore un œil vers la terrasse et un regard circulaire avant d’entrer dans la salle de bains. Elle se déshabilla et entra dans la baignoire. Pourquoi prenait-elle de nouveau une douche ?
(Extrait de mon dernier ouvrage »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
La 20 février 1872, les Américains Silas Noble et James P. Cooley obtiennent un brevet pour l’invention de « la machine à manufacturer les cure-dents ».
Le 19 février 1924 naît à New York Lee Marvin, acteur américain.
Il fait ses débuts en 1951 dans le film ‘You’re in the Navy Now’ et obtient en 1965 l’Oscar du meilleur acteur pour Cat Balou.
Parmi la soixantaine de films dans lesquels il a joué : « Règlement de comptes » de Fritz Lang, « L’Equipée sauvage », « Pour que vivent les hommes », « L’homme qui tua Liberty Valance » de John Ford, « Les douze Salopards », « Duel dans le Pacifique », etc.
Il décède en 1987.
Ingrédients pour 6 personnes :
1 poulet découpé en morceaux – 150 g de lardons
1 kg de poivrons – 3 gros oignons – 4 gousses d’ail
80 g d’olives vertes dénoyautées - 10 cl de whisky – 1 bouquet garni
huile d’olive – paprika – sel et poivre
Faire griller les poivrons 20 min au four en les retournant souvent.
Les enfermer dans un sac pour en faciliter l’épluchage. Peler, épépiner et couper les poivrons en lanières.
Saler et poivrer les morceaux de poulet et les saupoudrer de paprika.
Emincer les oignons et écraser l’ail.
Les faire dorer dans une cocotte avec les lardons et un peu d’huile. Retirer le tout et réserver.
Faire dorer le poulet dans la cocotte, verser le whisky et ajouter le bouquet garni. Couvrir et laisser mijoter pendant 20 min à feu moyen ; éventuellement ajouter un peu de liquide.
Dans une poêle, faire revenir les poivrons dans de l’huile ; saler, poivrer et saupoudrer d’ail.
Ebouillanter les olives pendant 5 min.
Enlever le bouquet garni et remettre les lardons et les oignons dans la cocotte. Ajouter les olives et les poivrons. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 min.
Bon appétit !
Le 18 février 1564 décède Michelangelo Buonarotti alias Michel-Ange, sculpteur et peintre italien.
Né en 1475, il crée les fresques de la chapelle Sixtine à Rome entre 1508 et 1512.
Parmi ses oeuvres les plus célèbres : le David, la Pietà de la basilique Saint-Pierre, le dôme de cette même basilique, le tombeau de Jules II, le plafond de la chapelle Sixtine, le jugement dernier.
Nous étions hier au Théâtre Gérard Philipe à Frouard pour assister au concert proposé par l’orchestre Gaston Stoltz.
Au programme, en première partie une création européenne du concerto pour guitare « Tierra de Ancestros », présenté pour la première fois en Europe. Composée par Jaime Cordoba, cette oeuvre est interprétée par l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat et Alexandre Bernoud à la guitare.
En deuxième partie, l’ensemble présentait « Memorias de un cacique », une oeuvre également de Jaime Cordoba avec le choeur et l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat ainsi que la chorale d’enfants « Les Mirabelles » dirigée par Anne Burger.
Aux instruments traditionnels : Boris Arenas, Francisco Arenas, Jaime Munos et Jaime Cordoba.
« Memorias de un cacique » est une oeuvre symphonique écrite pour orchestre, choeur mixte et instruments traditionnels d’Amérique du Sud avec des textes en espagnol dont une partie solo interprétée par le ténor Laurent Baliros.
L’oeuvre est le récit de la rencontre musicale qui eut lieu à partir de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.
De fait, nous assistons à un véritable dialogue entre les instruments traditionels qui renvoient à des standards populaires grâce à « El condor pasa » et la musique classique à laquelle nos oreilles européennes sont plus habituées. Le rythme des quatre mouvements est soutenu et alors même qu’on ne peut reprendre les paroles en espagnol, on se surprend néanmoins à vouloir chanter en marquant le rythme du pied.
L’oeuvre se termine en apothéose et le public est manifestement conquis. Les musiciens aux instruments traditionnels nous ont offert un bis ; Daniel Colombat et ses musiciens et choristes de même.
Chapeau bas à tous les artistes pour ce bis après un concert de deux heures nécessitant une performance physique et une attention particulière.
Outre le fait qu’il est plutôt rare d’assister à un concert composé par un contemporain, de surcroît présent sur la scène, l’oeuvre de Jaime Cordoba est pour moi la preuve que des musiques de cultures différentes peuvent cohabiter et se compléter sans préjugé de valeur et de beauté. En ce sens, « Memorias de un cacique » est une démonstration de tolérance et d’intégration.
Et au-delà de la musique, je veux y voir un encouragement à faire cohabiter les cultures au lieu de les monter les unes contre les autres. Car dans un monde où chacun pourrait librement apporter sa différence dans l’édification d’une oeuvre commune, l’être humain ne s’en porterait que mieux.
(Photos : Monique Colin)
Pour voir toutes les photos, cliquer sur l’album ci-dessous :
Le 17 février 1934 décède Albert 1er, roi des Belges.
Né en 1875 à Bruxelles, il épouse en 1900 Elisabeth de Bavière et devient roi en 1909 après la mort de son oncle Léopold II, décédé sans fils. Le début de son règne est marqué par d’importants conflits sociaux et le problème flamand. Mais il parvient à s’imposer, notamment grâce à son énergique intervention lors de la Première Guerre mondiale. En effet, malgré le statut de neutralité de la Belgique dans ce conflit, il n’avait pu éviter l’occupation de son pays par les troupes de l’empereur Guillaume II. Aussi prit-il le commandement des forces armées belges pour combattre l’armée allemande pendant quatre ans. Cette attitude lui valut le surnom de « Roi-Chevalier ».
Après la guerre, il profite de sa popularité pour lancer la reconstruction de la Belgique et apaiser les conflits sociaux, économiques et politiques. Partisan de la démocratie, il apporte en 1918 son soutien au projet de loi instituant le suffrage universel.
Alpiniste passionné, il meurt accidentellement lors de l’escalade de rochers à pic qui longent la Meuse namuroise. Son fils Léopold III accède au trône.
Aujourd’hui, la Zaza et moi avons fait la grasse matinée et un gros câlin. C’est très rare que je puisse faire câlin avec la Zaza car elle se lève toujours de bonne heure. Alors pour une fois… Nous avons A-DO-RE !
Quand le réveil a sonné à 8h, la Momo était déjà levée. Pour une fois, c’est la Zaza qui restait au lit ! On a écouté, moi aux pieds de la Momo en attente d’un petit morceau de fromage, mais personne n’est venu… Quand la Momo est partie un peu avant 9h pour se rendre à son cours d’Histoire de l’Art, elle m’a aidée à monter sur le lit puis elle a fait un bisou à la Zaza qui a grogné qu’il était déjà tard !!! J’ai senti qu’elle allait bondir hors du lit ; alors je me suis vite blottie contre elle. Elle a posé un bras autour de moi et elle a soupiré :
- Bon ok, mais juste quelques minutes, parce que j’ai des choses à faire !
Moi, ces choses, je sais ce que c’est ! C’est écrire, écrire, écrire ! Je ne sais pas comment elle fait ! Parfois, j’en ai mal aux pattes pour elle !
En attendant, je me suis un peu plus serrée contre son corps et j’ai regardé ses yeux, à quelques centimètres seulement des miens, doucement se fermer…
Le 16 février 1932, l’industriel Jean Mantelet dépose le brevet du « presse-purée ».
Après avoir remarqué les difficultés de son épouse pour écraser et passer une purée de pommes de terre, il étudie et invente le célèbre appareil à manivelle. Cette machine est commercialisée avec succès.
Après la Seconde Guerre mondiale, Jean Mantelet lance en France les premiers appareils électroménagers à moteur. En 1954, à l’occasion du lancement du moulin à café électrique, l’entreprise prend le nom de Moulinex.
Empêchées par le verglas d’aller hier dîner au restaurant, nous nous y sommes rendues aujourd’hui. Pour l’occasion, nous avions choisi un restaurant marocain que nous fréquentons régulièrement, notamment pour déjeuner.
Les amateurs de couscous et tajines arrosés de vins algériens ou marocains seront comblés. Et à la fin du repas, le thé vert est servi selon la tradition !
Les moins :
- salle un peu obscure
- température un peu trop basse à mon goût
- le soir uniquement à la carte
Les plus :
- décoration et vaisselle typiques
- bon choix de plats
- personnel très agréable
- parking privé attenant
- bon rapport qualité/prix des menus servis uniquement à midi
- possibilité d’accueillir des groupes
- dîners spectacles le samedi
Adresse : 7, rue Jean Henri Durant – 54500 Vandoeuvre-lès-Nancy
Tél : 03 83 44 73 58
Site : http://www.restaurant-la-medina.fr/
Le 15 février 1797 naît Henry Engelhard Steinway, fondateur de la fabrique de pianos Steinway & Sons.
En 1836 , Heinrich Engelhard Steinweg, maître-menuisier allemand, construit dans sa cuisine à Seesen son premier instrument. Au cours de la décennie suivante, il est suivi de 482 autres. En 1850, il émigre avec sa famille aux Etats-Unis. En 1853, après avoir changé de nom, il fonde, avec ses fils, à New York, l’entreprise STEINWAY & SONS.
Il décède en 1871 mais la compagnie lui survit et existe encore.
Dessine-moi les yeux du printemps de la vie,
Quand tout semble possible aux jeunes amoureux,
Qu’il leur suffit d’un mot, d’un regard langoureux
Pour bâtir le futur qu’un plus vieux leur envie.
Offre-moi les couleurs d’un nouvel arc-en-ciel
Et j’écrirai pour toi le plus beau des poèmes,
Je tresserai le jour des fleurs en diadèmes,
J’allumerai le feu d’une lune de miel.
Accroche une aquarelle au mur de notre chambre
Et je te conterai l’histoire du soleil,
Je cueillerai l’étoile au firmament vermeil
Et la rose éclora de janvier à décembre.
Du bout de ton pinceau, trace mon avenir
Et j’apprivoiserai le noir et l’araignée,
J’épouserai ta voix de tendresse imprégnée
Et j’abandonnerai le désir d’en finir.
(Extrait de mon recueil « Hallucinations » paru en autoédition en 2000)
Le 14 février 1779, le capitaine James Cook est assassiné par des indigènes.
Né en 1728 dans une famille paysanne du Yorkshire, il s’engage très jeune comme mousse. Ayant fait ses preuves, il peut entrer dans la marine royale. Il participe à la prise de Québec et réalise le relevé hydrograhique du Saint Laurent puis des côtes de Terre-Neuve. Puis il se lance dans trois expéditions dans le Pacifique. Au cours de son premier voyage, il découvre les îles de la Société et croise au large des côtes de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie méridionale. Lors de son deuxième voyage, il est le premier à franchir le cercle polaire ; il découvre la Nouvelle-Calédonie. Son troisième voyage l’entraîne vers le Pacifique Nord et le détroit de Béring. C’est alors qu’il est tué par des indigènes des îles Sandwich (Hawaï).
Ingrédients pour 6 personnes :
300 g de pois cassés – persil – 1 oignon – 1 bouquet garni
1 paquet de ravioles – 3 c. à soupe de crème liquide
2 c. à soupe d’huile d’olive – 2 c. à soupe d’huile de noix
sel et poivre
Rincer les pois cassés et les faire tremper 2 heures dans un saladier d’eau tiède.
Peler et émincer l’oignon. Verser les pois cassés avec l’oignon et le bouquet garni dans une cocotte.
Recouvrir d’eau froide et porter à ébullition. Ecumer, couvrir, réduire le feu et laisser cuire 1 h 30.
Pendant ce temps, placer les ravioles au congélateur 30 min avant la fin de la cuisson des pois cassés. Les sortir et les détacher les uns des autres (Monique a malencontreusement zappé l’étape du congélateur et a donc dû cuire la plaque de ravioles avant de pouvoir les détacher !). Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle et les faire griller des deux côtés. Saler et poivrer.
Laver, sécher et ciseler le persil. Mixer la soupe et ajouter la crème liquide et l’huile de noix. Saler et poivrer. Mélanger et faire réchauffer 5 minutes.
Répartir les ravioles dans les assiettes et verser le velouté (ou l’inverse !). Parsemer de persil et servir.
Cette soupe est bonne mais… très consistante !
Bon appétit !
C’est le gros drame ! Not’ Stef a quitté la maison !
Depuis qu’il fréquentait la Soso, l’ambiance était électrique car le gamin de Zaza, jusque là si docile, se rebellait. Il rentrait tard, oubliait de prévenir et répondait à sa mère.
― Je te préviens, s’exclama-t-elle un soir, si tu n’es pas là à 19 h 30, tu n’auras plus à manger ! Ce n’est pas un hôtel-restaurant ici, bordel !
Le Stef ne répliqua rien et le lendemain soir, il arriva à… 19 h 35. Excédée, ma Mère Deux avait apostrophé ma Mère Un :
― Et tu ne cèdes pas, d’accord ?
La Momo acquiesça. À peine étaient-elles à table que le gamin arriva. Il dit bonsoir, embrassa sa mère et la Momo et prit place à table. Sans mot dire, il croisa les bras et regarda la télé. Je voyais ma Mère Un lui lancer des regards désespérés et la Zaza, sans détourner les yeux de l’écran de télévision, lui lança un coup de pied dans le tibia. Ma Mère Un sursauta mais ne pipa mot. Le repas se termina dans un silence assourdissant ! Heureusement que la télé fonctionnait, ça faisait du bruit !
Quand le repas fut terminé, le gamin se leva et aida à débarrasser puis à faire la vaisselle. L’ambiance était é-lec-tri-que !!! Je sentais la Zaza super énervée par le comportement de son petit qu’elle ne reconnaissait plus et la Momo prise entre deux feux : épauler sa chérie et réprouver sa dureté. Car pour ma Mère Un, manger devant le gamin qui n’avait rien dans son assiette, c’était une épreuve terrible !!!
Les jours suivants, le Stef se pointa pile à 19 h 29 !!! La Zaza se retenait d’exploser. Je remarquais ses lèvres se pincer et elle respirait par le ventre, signe d’un stress énorme. Quelques jours plus tard, le Stef arriva à la maison super en retard, bien après l’heure du dîner. Comme d’hab, il n’avait pas prévenu… Ma Mère Deux était déjà dans son bureau, en train d’écrire. Quand il vint l’embrasser, elle explosa. Ma Mère Un arriva pour temporiser si besoin.
― Ecoute-moi bien, siffla la Zaza entre ses dents, si les règles de la maison ne te conviennent plus, tu peux aller voir ailleurs ! Je ne le répèterai pas une énième fois, ici ce n’est ni un hôtel-restaurant ni un moulin ! Ou tu restes et tu respectes les règles ou tu t’en vas
― Justement, je voulais te dire… commença le gamin.
(Extrait de mon dernier ouvrage »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
Le 13 février 1895, les frères Lumière obtiennent un brevet d’invention pour leur cinématographe
Louis et Auguste avaient déposé le brevet de leur caméra qui enregistre et projette des images. L’appareil fonctionne avec une manivelle et entraîne le film à une vingtaine d’images par seconde. Mais dans l’esprit des deux inventeurs, le cinématographe ne représentait qu’une curiosité scientifique à laquelle ils ne voyaient ni ne souhaitaient d’avenir commercial ou artistique.
Ils présentent néanmoins le cinématographe à la Société d’encouragement à l’industrie nationale ainsi qu’à la Sorbonne et multiplient les projections privées. Le 28 décembre de cette même année, ils organisent à Paris la première séance publique payante et diffusent dix petits films dont « L’arroseur arrosé ». C’est le début d’une très grande aventure.
Une étape décisive vient d’être franchie vers le mariage pour tous. L’Assemblée nationale a voté aujourd’hui à une large majorité en faveur du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
329 députés ont voté pour, 229 contre, et 9 se sont abstenus.
Prochaine étape : le Sénat à partir du 2 avril.
Ingrédients pour 6 personnes :
250 g d’agneau
2 pommes de terre – 2 carottes – 2 navets – 2 oignons
1 boîte de tomates elées
50 g de vermicelles
2 c. à soupe de lentilles vertes – 2 c. à soupe de pois chiches
2 pincées de ras-el-hanout – 2 pincées de cumin en poudre
2 pincées de safran – huile – sel et poivre
Peler et hacher les oignons. Eplucher les pommes de terre, les carottes et les navets. Les laver et les couper en morceau. Détailler l’agneau en petits dés.
Faire chauffer un filet d’huile dans une cocotte, faire revenir les oignons avec la viande. Ajouter les pommes de terre, les carottes et les navets. Verser 1,5 litre d’eau. Saler et poivrer. Incorporer les épices et mélanger.
Couper les tomates en morceaux. Les ajouter dans la cocotte avec les lentilles. Faire cuire 40 minutes à feu doux. Egoutter les pois chiches et les verser dans la soupe avec les vermicelles. Poursuivre la cuisson pendant 20 minutes. Servir bien chaud.
Véritable institution au Maghreb, ce plat est traditionnellement servi à la fin du jeûne du ramadan. Ici en Lorraine, par cette météo hivernale qui persiste, ça « requinque » bien !
Bon appétit !
Le 12 février 1809 naît Abraham Lincoln dans une cabane en rondins du Kentucky.
Issu d’une modeste famille de pionniers, Lincoln gravit toutes les marches grâce à son énergie et son intelligence. En 1860, il est élu Président des Etats-Unis. Son élection marque le début de la Guerre de Sécession, guerre civile dont l’enjeu est l’abolition de l’esclavage.
Réélu en 1864, Lincoln est assassiné en avril 1865.
Samedi, j’avais mis des photos de neige sur Facebook… Je me suis fait moquer de moi par des Suisses ! On m’a dit qu’on était des rigolos en Lorraine, avec notre fine pellicule de neige !
Ce matin, c’était déjà plus sérieux ! Il a fallu balayer la neige de l’escalier extérieur pour découvrir les marches, puis déblayer la voiture !
Une fois à bord, je n’ai pas réussi à sortir de ma place de parking !… Avec ma petite balayette – la flemme de retourner chercher le balai sur le balcon – j’ai dû pratiquer un chemin pour pouvoir reculer…
Une fois sortie du lotissement, ça roulait bien. Arrivée chez mon client, sur les hauteurs de Brabois, j’ai contemplé la neige, derrière le carreau, bien au chaud :
Ainsi que j’aime le faire régulièrement dans cet espace, je voudrais vous présenter le travail de Marie-Agnès PORCHEROT dite MAP, poète mais surtout photographe.
Elle a créé son site sur Internet dont voici le lien : http://www.flickr.com/photos/mapnancy/
Par ailleurs, Monique et moi aurons bientôt le plaisir de la recevoir au Cercle des Arts de Laxou-Champ-le-Boeuf pour une exposition photos dont le vernissage aura lieu le samedi 23 mars, en même temps qu’une expo des travaux de l’atelier enfants animé par Monique et que la présentation de mon dernier livre.
Le 11 février 1858, la Vierge apparaît une première fois à Bernadette Soubirous.
La fillette se trouve avec sa soeur et une amie sur les bords du Gave pour ramasser du bois. Soudain, alors qu’elle hésite à rejoindre les autres qui ont traversé la rivière gelée, elle entend du bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle. Elle déclara plus tard avoir vu une dame vêtue de blanc portant une ceinture bleue.
D’autres apparitions identiques surviendront par la suite.
Pendant la guerre de 1870, Jules Delhuis est tué ; Hermance et Justin ont encore un fils, Aimé. Issu de parents paysans, lui-même cantonnier, le garçon n’en tombe pas moins amoureux de Rose-Victoire Dieudonné, la fille du maire d’un village voisin. Un monde et une mentalité les séparent ; pourtant les deux jeunes gens savent au premier regard qu’ils sont faits l’un pour l’autre.
Lorsque Justin apprend que la jeune fille est enceinte des œuvres de son fils, il n’a qu’une obsession : l’éloigner pour le mettre à l’abri de la colère du maire d’Aydoilles. Forcé et contraint de quitter le pays, Aimé s’engage dans l’armée et part se battre au Tonkin. Rose-Victoire refuse de se soumettre à l’autorité paternelle ; chassée de la demeure familiale, elle trouve refuse chez les Delhuis où elle met son enfant au monde, un garçon qu’elle prénomme Victor.
Après le retour d’Aimé, le mariage est célébré dans l’intimité ; un deuxième enfant, encore un garçon, naît : Clément.
Les années passent et Rose-Victoire demeure fâchée avec sa famille. Alors que son mari est embauché pour travailler sur le chantier du canal de l’Est, elle obtient le poste d’éclusière à Igney. Le couple s’installe dans ce village et élève leurs deux garçons. Lorsque Clément annonce sa volonté de devenir instituteur, Rose-Victoire exulte car elle-même avait dû renoncer à cette vocation après son départ de chez ses parents. Et à son grand désespoir, son fils aîné, Victor, semble le digne héritier de son grand-père maternel. Son ambition est moins idéaliste et plus matérialiste. Pour parvenir à se sortir de sa condition, il épouse une riche héritière au nom à particulière ; il accède ainsi à un poste important à Nancy et échappe à la guerre. Clément en revanche doit partir pour le front dont il ne reviendra pas indemne.
Un livre très bien écrit, malgré quelques tics d’écriture. La quatrième de couverture évoquait une désunion fraternelle ; j’attendais donc des rapports conflictuels entre les deux frères. L’auteur a choisi de faire de Victor un personnage secondaire… Gilles Laporte, dans ce dernier ouvrage, nous tient en haleine de la première à la dernière page et la fin est grandiose !
400 g de chair de crabe – 2 oignons – 2 gousses d’ail
1 citron vert – 2 c à café de gingembre frais rapé
1 pointe de piment de Cayenne – 20 cl de lait
4 tranches de pain rassis – 10 cl d’huile – sel et poivre
Faire tremper le pain dans le lait et laisser reposer à température ambiante.
Couper finement les oignons, hacher l’ail et faire revenir dans une casserole dans de l’huile chaude. Ajouter la chair de crabe, le piment, le gingembre, le sel et le poivre (adapter les épices en fonction de votre goût…).
Laisser cuire 15 minutes à feu doux en remuant régulièrement.
Egoutter le pain et le presser légèrement entre les mains pour chasser l’excédent de lait avant de le mixer. Préchauffer le four en position grill.Lier la chair de crabe avec la mie de pain et une pointe de jus de citron dans une casserole, en remuant bien jusqu’à obtention d’une texture homogène. Mélanger et laisser cuire 2 à 3 minutes.
Garnir des ramequins avec la farce et enfourner pour 10 minutes. Servir aussitôt.
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