Le 5 janvier 1895, Alfred Dreyfus, militaire juif et d’origine alsacienne, condamné au bagne à perpétuité, est publiquement humilié : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade.
Malgré tout, le soldat continue à clamer son innocence ; la justice militaire reste ferme envers celui qu’elle considère comme un traitre à sa patrie.
Il s’avéra que Dreyfus fut victime d’une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d’antisémitisme. L’écrivain Emile Zola révéla ce scandale dans un article intitulé « J’accuse » et publié en 1898 ; il provoque une importante succession de crises politiques et sociales.
Dreyfus dut cependant attendre 1906 pour être officiellement innocenté et réhabilité dans l’armée française.
Bonsoir Zaz,
En 1902, Emile Zola mourrait « opportunément », victime d’un feu de cheminée…
L’antisémitisme en France ne faisait que dérouler le tapis rouge à ces bottes qui firent la honte de notre histoire !!!
Hélas, malgré le temps, je constate que l’antisémitisme est loin d’être mort…
Amitiés,
Jean-Jacques.
Dernière publication sur : Adieu Manitas...
Hélas avant même d’avoir la satisfaction de voir Dreyfus réhabilité.
La haine, quel que soit le nom en « isme » qu’elle porte, a toujours la dent dure !
Alfred Dreyfus hélas n’a pas été la seule victime d’un antisémitisme qui n’a jamais reculé