Angelina, la veille de son mariage, rencontre un homme dans l’ascenseur de l’immeuble de son médecin. C’est un coup de foudre réciproque qui va bouleverser sa vie. Car l’homme en question, surnommé Mann, lui demande de l’attendre, il reviendra dans une semaine, sans faute. Dans une semaine, elle viendra le chercher à l’aéroport de Roissy et ils pourront vivre leur amour au grand jour. Quoi qu’il arrive, quels que soient les éléments extérieurs pouvant la faire douter de l’amour de Mann, elle devra les écarter et ne se raccrocher qu’à son serment. Angelina jure de patienter pendant une semaine et Mann disparaît.
Torturée entre le devoir et la passion, entre le oui à Paul, son fiancé si bien comme il faut, et le non à Mann, l’étranger si attirant, la jeune femme tombe malade, car, comme le souligne l’auteur, « c’est terrible d’être aimée quand on n’aime pas ». Cependant, chaque jour une lettre lui parvient de Mann qui lui jure un amour éternel ; elle lui répond avec la complicité de monsieur Despax, le concierge de son immeuble. Angelina annule son mariage, mais au jour J, Mann n’est pas au rendez-vous… Angelina est foudroyée par cette trahison et accepte d’épouser Paul.
Alors que monsieur le Maire demande si quelqu’un s’oppose à cette union, une voix de stentor retentit. C’est celle de Mann qui annonce haut et fort son opposition sous le prétexte qu’il aime cette jeune femme et qu’elle l’aime. Puis il appelle Angelina et celle-ci, retroussant sa robe de mariée, court vers lui, pour le meilleur et pour le pire.
Mais le bonheur, cependant, n’est pas pour tout de suite. Il lui faudra encore parcourir un long chemin et notamment se débarrasser d’un sentiment de culpabilité qui se rappelle à elle sous la forme d’un terrible cauchemar récurrent.
Evidemment, on ne croit pas un seul instant à cette histoire impossible, ce conte de fée moderne que nous propose Katherine Pancol. On a d’ailleurs un peu de mal à entrer dans ce récit dont on tarde à deviner où il va nous mener. L’écriture est un peu déroutante au début, avec une ponctuation si fantaisiste qu’on peine à comprendre certains passages.
Selon moi, pas du meilleur Pancol, mais distrayant quand même.
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