Un homme embarque à New-York sur un paquebot qui rejoint Buenos Aires. Un ami lui signale la présence à bord de Mirko Czentovic, champion du monde des échecs, véritable prodige mais un jeune homme rustre et antipathique. Le garçon, orphelin, avait été recueilli par un prêtre qui le prit sous sa protection.
Alors que celuit-ci désespérait d’apprendre à lire au garçon taciturne et buté, il découvre par hasard le talent du jeune homme pour le jeu des échecs. Dès lors, il est pris en main par un manager qui lui fait rencontrer les joueurs les plus illustres. Le jeune homme pauvre comprend rapidement le profit qu’il peut tirer de son talent…
Le narrateur, très intrigué par la personnalité de ce champion, décide de l’approcher mais l’homme est retors et ne se laisse pas abuser par ses tentatives. Il a alors recours à un stratagème simpliste : il s’installe avec son épouse devant un échiquier. Aussitôt, quelques passagers les entourent et parmi eux se trouve un ingénieur écossais, Mac Connor, très imbu de sa personne. Il propose au narrateur une partie et avale difficilement sa défaite… C’est alors que notre passager propose d’essayer d’aborder ensemble le champion du monde.
Celui-ci accepte de jouer une partie en échange d’une coquette somme d’argent !
D’autres passagers observent la partie et alors que l’Ecossais allait jouer le coup de la défaite, un inconnu surgit et lui indique la parade puis les coups suivants permettant une partie nulle. Emoustillé, le champion défie l’inconnu qui hésite puis accepte.
Mais qui est cet homme qui joue si bien aux échecs ? Dans quelles circonstances a-t-il appris à maîtriser toutes les subtilités de la technique de ce jeu de stratégie ?
Après avoir raconté son histoire au narrateur, celui-ci deviendra l’ange gardien de son nouvel ami afin de le préserver de l’addiction au jeu et de la folie qui le menace.
Très bien écrit, ce petit roman ou grande nouvelle se lit d’une traite et laisse un goût amer dans la bouche…
J’ai relu ce livre l’année derniere après en avoir entendu des extraits sur France inter (emission du samedi à 18h je crois) c’est génial !