Bientôt les vacances scolaires

J’ai rarement vu quelqu’un attendre les vacances avec autant d’impatience ! Monique compte presque les jours car même si elle aime bien « ses » gamins du cours de peinture du mercredi, elle est contente de bénéficier d’une pause de deux mois avant de reprendre le chemin du CILM pour une nouvelle année de bénévolat.
J’avoue avoir pour elle beaucoup d’admiration car elle fait preuve d’une grande patience, mais il faut dire qu’elle aime les enfants. Alors que moi… Jusqu’à un certain âge, c’est très ennuyeux, ça crie, ça sent mauvais et ça s’accroche à vous comme des morpions. Après un certain âge, c’est très agaçant et ça pousse au meurtre ! Entre les deux, ça peut être supportable… Evidemment, il y a des exceptions – mon fils bien sûr en était une – mais je n’ai personnellement aucune affinité avec ces petits êtres qui semblent juste être là pour pourrir la vie des adultes.
Je vais peut-être me faire lyncher, après ce billet politiquement très incorrect, par les mamans et les mamies dont la joie est de s’occuper des gosses. Personnellement, ramener l’épanouissement féminin à la maternité m’a toujours paru très réducteur et je connais des femmes qui n’ont pas enfanté et qui ont eu une vie bien remplie. Dieu merci, les jeunes femmes ont le choix de procréer ou non. Moi aussi, j’ai eu cette chance et je n’ai jamais regretté mon choix. Mais cela ne veut pas dire que je suis impatiente de voir mon fils se reproduire, non par crainte de vieillir, mais plutôt par manque d’intérêt. Je n’ai jamais aimé jouer à la poupée ! A moins que le petit-fils ou la petite-fille ne soit doué(e) pour l’alexandrin…

9 Réponses à “Bientôt les vacances scolaires”


  • Torcher un enfant n’a jamais été un plaisir
    accueillir son premier sourire, que si…
    l’aider à se construire, aussi

    outre les contraintes
    que d’émotions positives…

    • Je respecte ceux qui s’extasient devant les risettes d’un bébé et je peux comprendre qu’on trouve de la satisfaction à élever un enfant. Je voudrais simplement qu’on respecte les femmes qui n’ont pas la fibre maternelle et qu’on ne les considère pas comme des handicapées du coeur. A partir de 40 ans, les femmes célibataires et sans enfants suscitent la compassion et si elles osent affirmer qu’elles sont heureuses, on les regarde bizarrement, comme si les maris et les enfants étaient les seuls garants du bonheur ! Quand on voit tous ces divorces et ces abandons d’enfants par le parent qui n’en a pas la garde, je comprends que certaines fassent de la résistance ! Et je peux aussi comprendre et admettre qu’elles s’épanouissent dans leur boulot, leur sport, leurs hobbys, etc.

  • jeannette insurgé

    je trouve ton texte très courageux et très honnête! je n’ai plus de patience avec les enfants, l’enfant roi ce n’est pas mon truc!
    ça ne m’a pas empéchée de voler dans les plumes à quelqu’un qui maltraitait son enfant!
    le plus dro^le c’est que toi et moi on adore « nos enfants »mais n’es-ce-pas le manque d’éducation des enfants qui nous les rendent disgracieux???

  • oui, on a aussi plein d’exemples de personnes qui n’ont pas d’amour à donner (plutôt le contraire même) et qui feraient mieux de ne pas en avoir…

    c’est sûr aussi que ça n’est pas une fin en soi
    schéma de vie réducteur: naître, se reproduire, mourir
    c’est une fonction naturelle importante mais pas nécessaire

  • Mais oui, Jeannette, c’est tout à fait cela ! Je n’ai pas un penchant naturel pour les enfants, mais ils m’insupportent par leur manque d’éducation. Une amie me disait récemment, car je me plaignais des petits-enfants des voisins qui hurlent (je n’exagère vraiment pas) dans le jardin tandis que nous dînons sur la terrasse, que je devais apprendre la tolérance. Eh bien non ! Je ne me sens pas du tout intolérante. Que des enfants jouent et rient, ok ! Mais hurler, non ! Ce qui m’insupporte est le manque de respect généralisé. Des gens aiment le rap ou le rock ? Eh bien, ils poussent leur radio à fond, sans se soucier de savoir si les autrent apprécient leur musique. Moi qui adore l’opéra, je n’ai jamais indisposé quiconque avec les vacalises de la Callas !
    Aujourd’hui, les enfants sont rois et franchement antipathiques. Au restaurant, ils circulent parmi les tables, dans les trains, ils jouent et se disputent dans les allées, en famille ils monopolisent la conversation et décident de l’heure des repas et des départs. je suis désolée, mais c’est franchement insupportable.
    Quand par hasard j’en croise un qui est bien élevé, comme celui d’un neveu de Monique, eh bien je sympathise franchement et pourrais même, dans un moment d’inconscience, proposer de l’emmener en vacances avec nous ! Mais voilà, ce garçon est bien élevé, il a appris très tôt à dire bonjour et merci, il reste à table pour manger et demande la permission pour aller jouer. Il s’exprime calmement, dans un français tout à fait admirable pour son jeune âge. Eh bien, je fonds ! Ce petit bonhomme me rappelle mon fiston au même âge et il me réconcilie avec les enfants. Hélas ! c’est une denrée très rare de nos jours.

  • oui, c’est la mauvaise éducation qui est en cause mais sans retomber dans le schéma de l’enfant sage comme une image car les temps changent, ramener le savoir-vivre et le respect tout de même

  • oups, j’ai validé trop vite, suite:

    L’enfant d’aujourd’hui se croit tout permis et croit qu’on lui doit tout et ça va dans le sens du comportement des adultes envers eux, démissionnaires (les parents) ou encore n’osant plus faire d’autorité (les enseignants), ayant peur de « froisser » ces pauvres chéris ou d’être eux-mêmes, accusés. quelle époque

  • Exactement ! Je n’ai jamais interdit à mon fils de parler à table mais il ne monopolisait pas la conversation et à partir d’une certaine heure, il allait se coucher et laissait les adultes entre eux. Simplement, j’étais exigeante sur le respect d’autrui. Par exemple, je n’ai jamais toléré qu’il envahisse durablement le salon avec ses jouets. Il avait une chambre pour cela où je n’allais pas mettre mes affaires.

  • oui, tout à fait d’accord, mettre les limites, oui, « territoriales » aussi, c’est ça la vie en société, et le respect de l’autre, et de soi.

    sinon, la toute puissance infantile (celle que les mâles ont du mal à perdre en grandissant et qui engendre aussi la violence, c’est une notion que j’aime bien tiens, voir Jacques Salomé qui en a pas mal parlé) reprend le dessus et les envahisseurs sont là…hihi
    bonne journée
    Mf

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