Depuis que mes lectrices et lecteurs savent que Véga, notre petite chienne CKC, sera la vedette de mon prochain livre, je reçois régulièrement des mails pour me demander des nouvelles de la star !…
Eh bien… la star n’est pas en forme… Presque jour pour jour après son gros problème de santé de l’année dernière, la voilà qui recommence à avoir des angoisses et des troubles du comportement. Certes moins prononcés que l’année dernière, mais quand même… Elle veut être portée plus souvent que d’habitude et hésite à aller dehors. Parfois, alors qu’elle dort, elle se dresse brusquement et regarde autour d’elle, l’air hagard…
Cet après-midi, jour de ménage hebdomadaire, elle était couchée comme d’habitude sous mon bureau. Lorsque j’ai eu terminé, je l’ai retrouvée assise dans son panier, en train de lécher consciencieusement la paroi du bureau contre laquelle est appuyé son panier… Mimétisme ou pétage de plombs ?
Nous hésitons entre consulter notre vétérinaire car nous redoutons la mise en place d’un traitement cardiaque qui, une fois commencé, devra être poursuivi à vie avec les risques que cela comporte par ailleurs, et attendre avec la crainte d’un oedème pulmonaire.
Depuis un an, depuis cet AVC présumé, Véga n’est jamais redevenue la même. Nous la sentons fragile et ne la laissons plus guère seule. Nous allons rarement au cinéma et ne la laissons à la maison pour deux ou trois heures que forcées et contraintes. Heureusement, elle est admise et même la bienvenue dans la famille et pratiquement chez tous nos amis ; nous l’emmenons même avec nous au restaurant ! Dans quelques semaines, nous allons rendre visite à un couple d’amis qui vient passer deux semaines dans les Vosges. Ils nous ont invitées à venir respirer le bon air et Véga sera de la partie, alors qu’ils emmènent leurs animaux avec eux – deux chats et un cochon d’Inde – et qu’ils devront les enfermer pour que notre princesse, qui ne supporte pas les autres animaux, puisse être avec nous. Sacrée preuve d’amitié !
Enfin bref, nous espérons que cette crise n’est que passagère, en quelque sorte une réminiscence de l’été 2011…
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Archive journalière du 23 juin 2012
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son époux, décédé bien trop tôt, après seulement quelques années de vie maritale. Elle y rencontre souvent Benny, un homme d’une bonne trentaine d’années qui vient se recueillir sur la tombe de ses parents.
Elle, citadine jusqu’au bout des ongles, et lui fermier convaincu malgré la rudesse de la vie paysanne, ne voient que leurs différences. Elle est agacée par son apparence rustre et le soin qu’il apporte au fleurissement de la pierre tombale tapageuse. Il est irrité par le physique sec et terne de cette voisine de cimetière qui incarne tout ce qu’il déteste chez une femme.
Et puis un jour, leurs regards vont vraiment se croiser et un sourire va faire fondre tous les préjugés. L’un et l’autre vont se sentir happés par le désir et balayés par une vague qui va les emporter bien au-delà de cette attirance charnelle. Mais ce violent coup de foudre va se transformer en choc des cultures, des goûts, des idées et des conceptions de la vie. Désirée la bibliothécaire va découvrir une ferme à la limite de la malpropreté et Benny va entrer dans le monde aseptisé d’un appartement au décor blanc minimaliste. Alors qu’il rêve d’une soirée à regarder avec elle un film grand public, elle l’invite à l’opéra, alors qu’il lui expose le problème de l’insémination de ses vaches laitières, elle évoque Lacan. Bref, ces deux-là s’aiment comme des fous mais ne sont jamais sur la même longueur d’ondes. Difficile, dans ces conditions, d’envisager un avenir commun…
Ce roman est une petite merveille. Ecrit sous la forme d’un journal à deux voix, on examine tour à tour le point de vue féminin puis masculin. C’est écrit avec beaucoup de tendresse et une tonne d’humour, avec des expressions hilarantes pour décrire des situations cocasses.
A lire absolument.
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