Nous étions ce soir chez mon fils pour dîner. Quand je dis « nous », je veux dire Monique et moi ; Véga n’était pas de la partie. Nous avons essayé une fois de mettre nos deux bêtes en présence l’une de l’autre… Nous avons préféré, à tort peut-être, ne pas récidiver. Nous craignons pour le petit coeur de notre chienne et préférons donc la laisser tranquillement à la maison quand nous allons chez Stefan. Et puis cela nous permet de jouer avec le matou de mon fils sans attiser la jalousie de notre Pépette ! Donc le chat se porte à merveille. En beauté et en espièglerie, Ermes le chat vaut bien Véga le chien ! Nous en passons du temps à jouer avec eux et à les regarder faire le pitre, hélas ! chacun chez soi ! Mais peut-être avons-nous sous-estimé leur capacité à se comporter de façon civilisé ? Encore que lorsque je me remémore l’attitude de Véga chez mon amie Jeannette, j’ai quand même de sérieux doutes car elle n’a consenti à se calmer qu’une fois les chats Félicie et Figaro enfermés dans la chambre et le hamster Casper relégué à la cuisine !…
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Archive journalière du 18 juin 2012
Recueil de pensées de Jeannette INSURGE
La tendresse… Laetitia ou la mort d’un enfant de quatre ans… Une petite fille malheureuse…
Mais que l’on ne s’y trompe pas, « Eclats de vie » ne se limite pas à l’émotion, à la tristesse, à la mort. Il y a en effet des textes franchement drôles, comme celui du petit chien qui pue charogne. La ruse développée pour traquer l’animal et le mettre sous la douche est venue à bout de mes tentatives de retenue pour ne pas déranger ma compagne qui lisait à mes côtés ; j’ai éclaté de rire et elle a dû patienter avant d’apprendre la raison de mon hilarité débridée. Idem pour le texte sur les grandes surfaces !
À côté de ces scènes rocambolesques, il y a des paragraphes de pure poésie et d’amour inconditionnel. Il y a la lutte acharnée contre la maladie, l’injustice d’une société, la muflerie des médecins, la stupidité des administrations.
Ces « Eclats de vie » sont des instantanés avec la palette de sentiments que chaque être humain déploie au cours d’une existence. Les mots de Jeannette Insurgé sont des claques, des baisers, des coups de poing, des caresses. Ses mots enchantent, dérangent, bouleversent, renversent le lecteur, le poussent dans ses ultimes retranchements par leur poésie, leur crudité, leur douceur, leur violence.
Ces « Eclats de vie » sont truffés d’a priori, de jugements à l’emporte-pièce, d’excès en tout genre ; on y trouve même un procès injuste à Verlaine avec en prime un poème mal retranscrit ! Mais alors même que cette prose au style du langage d’aujourd’hui parfois m’agace par son côté trop oral, par ailleurs elle me subjugue, elle me fascine et me transporte par sa truculence et son immense sincérité.
Si vous voulez sortir des sentiers battus pour vos lectures de l’été, précipitez-vous sur le site de la FNAC pour acquérir ce livre qui ne vous laissera pas indifférents. Mais attention, lire de l’« Insurgé », c’est prendre un risque voire deux : subir le chaud et froid de ces chroniques, et devenir accro à cette écriture qui défie tous les codes et vous soulève de terre. A la fin des 300 pages, j’ai hésité entre le k.o. et la poussée d’énergie. Mon commentaire a été : « Putain… ! ».
Il se trouve que l’auteur est une amie très chère, mais cette critique est sincère et objective. Ni elle ni moi ne pratiquons la flagornerie, sachant que l’amitié n’y survivrait pas.
Le 18 juin 1901 naît Anastasia, Grande-duchesse de Russie, une des filles de la famille impériale, dont la mort mystérieuse demeure l’une des plus grandes énigmes de la première moitié du XXe siècle.
Garçon manqué, espiègle, active, heureuse de vivre, son comportement n’est guère « princier ». A l’inverse de ses soeurs, elle rêve d’une vie « normale » où elle pourrait fréquenter une école, se faire des amies et devenir actrice.
Anastasia aurait survécu à l’exécution de la famille Romanov grâce à des bijoux, cousus dans sa robe, qui auraient fait ricocher les balles sans la blesser.
Tout au long du siècle dernier, de nombreuses femmes ont prétendu être la grande-duchesse Anastasia. En 1990, les corps de la famille impériale, retrouvés et exhumés, sont formellement identifiés grâce à leur ADN. Mais il manque les dépouilles du tsarévitch Alexis et de sa soeur Anastasia qui ne furent jamais retrouvées.
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