C’était le grand week-end de Pentecôte et il faisait un temps superbe. Deux conditions défavorables pour une séance de dédicaces ! Mais lorsque nous avions fixé la date, avec la bibliothècaire de Thaon-les-Vosges, il y a quelques mois, pour que je vienne signer mon dernier ouvrage « Elles », nous n’avions pas réalisé que ce serait la Pentecôte et nous ne pouvions bien sûr pas deviner la météo ! Les visiteurs furent donc rares, hier à la médiathèque Capavenir, mais les quelques personnes qui ont bien voulu me rendre visite étaient réellement intéressées par mes livres et les ventes, en deux heures et demi, plus nombreuses que dans certains salons en huit heures !
Un grand merci à Véronique Schwartz pour son chaleureux accueil, aux lecteurs qui sont venus me voir et à Madame Maillard, correspondante du journal Vosges-Matin, qui m’a fait parvenir cette photo.
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Archive journalière du 26 mai 2012
Un film d’Alexandra Leclère avec Josiane Balasko, Mathilde Seigner et Marina Foïs.
En apparence, tout va bien pour Sandrine et Alice, deux sœurs proches de la quarantaine et très unies depuis toujours. La première, divorcée, mère de deux garçons, travaille dans la publicité et mène sa vie professionnelle, personnelle et sexuelle avec assurance et désinvolture. La seconde, mariée à un agent immobilier, sans enfant, ne travaille pas et vit dans un luxueux appartement. Pour occuper son temps, elle donne des cours de piano chez elle, le mercredi, à deux élèves.
Mais cette harmonie superficielle, ce bien-être apparent, vont brutalement s’écrouler lorsque la mère des deux jeunes femmes resurgit dans leurs vies, après vingt ans d’absence et de silence.
Paulette, qui n’aime pas son prénom et interdit à ses petits-enfants de l’appeler Mamie, a abandonné vingt ans plus tôt son mari pour un homme plus jeune. Maman toujours distante, elle n’a plus jamais donné de nouvelles à ses filles depuis. Larguée à son tour par son amant qui lui en préfère une plus jeune, elle demande de l’aide à ses filles. Alice lui trouve un beau logement grâce aux relations de son mari et va la chercher à la gare. Les retrouvailles sont froides. Paulette ne pense qu’à elle, son chagrin, sa déception, sa fatigue, son ressentiment. Alors qu’Alice rêvait d’une embrassade chaleureuse et de mots gentils, sa mère ne lui offre que froideur et dédain. Sandrine en revanche n’attend rien et se laisse désirer. Paulette est installée depuis quinze jours lorsque Sandrine répond enfin à l’invitation de sa sœur. Mais le déjeuner tourne au fiasco ; Paulette n’est que reproches et insultes. Sandrine part avec ses garçons, bientôt suivie par Alice et son mari.
C’est alors que les deux sœurs ont l’idée de kidnapper leur mère pour l’obliger à leur parler et même à les aimer. Un barbiturique versé dans une coupe de champagne plonge Paulette dans un profond sommeil. Quand elle se réveille, elle est enfermée dans une chambre, dans une grande maison isolée au bord de la mer.
S’ensuit un huis clos déchirant entre les deux sœurs qui font bloc et une mère indifférente à la détresse de ses filles.
Même si l’on rit au cours de ce film, il ne s’agit pas d’une comédie mais plutôt d’une comédie dramatique avec un trio féminin exceptionnel : Balasko odieuse, Seigner à fleur de peau et Foïs fragile et violente à la fois.
A voir absolument, même si ce film ne gagne rien à être vu sur grand écran.
Le 26 mai 1805, Napoléon 1er est sacré roi d’Italie. Son épouse Joséphine et lui sont couronnés par le cardinal Caprara, mais comme à Paris, l’empereur pose lui-même sa couronne sur sa tête en s’écriant : « Dieu me l’a donnée, gare à qui la touche! ». Il nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie. Ainsi le sort de l’Italie est-il lié à celui de la France pendant neuf ans, jusqu’à la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens puis les Anglais. Le royaume d’Italie s’effondre et en avril 1814, Napoléon 1er abdique.
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