Le 31 mai 1857 naît Ambrogio Damiano Achille Ratti, élu pape sous le nom de Pie XI en 1922.
Pie XI signe avec l’Italie les accords du Latran qui donne naissance à l’Etat de la Cité du Vatican.
Il décède dans l’exercice de ses fonctions en 1939.
Bienvenue sur mon blog où se mêlent des infos, des poèmes, des photos, des résumés, plus tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de vous faire partager.
Le 31 mai 1857 naît Ambrogio Damiano Achille Ratti, élu pape sous le nom de Pie XI en 1922.
Pie XI signe avec l’Italie les accords du Latran qui donne naissance à l’Etat de la Cité du Vatican.
Il décède dans l’exercice de ses fonctions en 1939.
Nous étions ce soir à la Foire Internationale de Nancy. Après trois quarts d’heure de voiture à rouler au pas, nous arrivons enfin au parking. Il ne nous reste plus qu’une heure et demie pour parcourir les halls qui nous intéressent…
Nous commençons par celui de la Route de la Soie. Les odeurs, épices, encens, parfums, assaillent nos narines. Nous nous dirigeons d’emblée vers l’exposition de photos d’un professionnel qui a sillonné le monde. Nous découvrons des images de la Turquie, l’Ouzbékistan, l’Iran, le Tadjikistan, le Turkmenistan, l’Azerbaijan, la Chine. Nous rêvons devant ces fabuleux paysages.
Quatre montres, deux pierres d’alun et un balai magique plus tard, nous reprenions le chemin de la maison, non sans avoir dégusté une délicieuse glace italienne !
Le 30 mai 1536, onze jours après la décapitation de sa précédente épouse Anne Boleyn, Henry VIII d’Angleterre épouse Jeanne Seymour.
L’ancienne dame de compagnie de Catherine d’Aragon et Anne Boleyn, les premières épouses du roi, avait su plaire au monarque qui, désireux de convoler en justes noces, accorda du crédit aux fausses accusations d’adultère portées contre Anne Boleyn.
Le 29 mai 1917 naît John Fitzgerald Kennedy, 35e président des Etats-Unis d’Amérique, connu dans le monde entier par ses seules initiales JFK.
Plus jeune président élu, il entre en fonction en janvier 1961 et meurt assassiné en novembre 1963.
Cette mort prématurée, mais aussi son charisme et ses qualités de chef pendant la Guerre froide ont fait de lui un des personnages les plus populaires du 20e siècle.
Son assassinat en revanche reste pour beaucoup un mystère controversé.
Alors que le ciel est d’un bleu parfait, un homme dans la rue ouvre son grand parapluie noir avant de se raviser. Une jeune femme le remarque et, obéissant à une impulsion, suit l’inconnu, intriguée par son étrange comportement. Puis elle le perd de vue avant de le retrouver, comme par hasard. Mais est-ce vraiment un hasard ?
Cette jeune femme ne travaille pas ; elle est en invalidité suite à un très grave accident de la circulation qui a failli lui coûter la vie et qui lui a ravi son fiancé, à quelques jours seulement de leur mariage. Elle a passé de longs mois dans le coma avant de revenir à la vie. Puis elle a mis toute son énergie à se reconstruire, à réapprendre à marcher et à effectuer tous les gestes de la vie quotidienne qui paraissent tellement anodins dans leur évidence naturelle et qui deviennent une somme d’efforts à la limite du surhumain quand un évènement nous ôte brutalement l’usage de nos facultés, physiques ou intellectuelles.
Outre l’intérêt qu’elle porte à cet inconnu qu’elle a décidé d’appeler Raphaël pour lui donner plus de consistance, elle doit tourner toute son attention à son prochain déménagement suite à la décision de son propriétaire de récupérer l’appartement qu’elle occupe. Dans sa décision de trouver un nouveau logement dans le même quartier, l’inconnu n’est pas étranger. Ses sentiments à son égard sont contradictoires : elle désire et craint à la fois de le rencontrer.
Et puis un jour, elle reçoit un bouquet de fleurs anonyme ; elle ne doute pas de son expéditeur. Cet homme occupe de plus en plus ses pensées. Simultanément, les cauchemars la hantent régulièrement, lui faisant non seulement revivre le terrible accident, mais lui révélant des bribes de conversation avec l’équipe de secours.
Alors qu’elle pensait avoir perdu Raphaël, le voilà qui réapparaît avec à la main l’écharpe qu’elle portait, ce fameux jour où sa vie a basculé, et qu’elle croyait perdue. Mais qui est donc cet homme ?
Un livre autoédité très bien écrit, que l’on découvre en quelques heures.
Le 28 mai 1849 décède à l’âge de 29 ans Anne Brontë, romancière comme ses soeurs Emily et Charlotte, de la tuberculose.
Elle a écrit deux romans : Agnes Grey et La locataire de Wildfelle Hall.
De nombreux poètes, mais Baudelaire en particulier, ont bercé l’adolescence de Jorge Semprun, d’où l’emprunt de cette moitié d’alexandrin d’un poème issu des Fleurs du mal pour titre de son livre de souvenirs.
Car dans cet ouvrage, l’auteur ne parle que de son enfance, son adolescence, la Guerre d’Espagne, l’exil en France, l’apprentissage de la langue de Molière, ses études au lycée Henri IV. Il nous raconte le déchirement du départ de Madrid pour le Pays Basque français où les rouges Espagnols séjournèrent dans des conditions peu glorieuses pour la France, le transit au Pays-Bas puis l’arrivée à Paris. Il parle de l’humiliation subie par l’adolescent dont l’accent prononcé et le français hésitant n’avaient pas permis qu’il se fasse comprendre d’une boulangère parisienne qui prit les autres clients à témoin pour évoquer devant le garçon « l’armée en déroute » des Républicains fuyant les militaires de Franco. Ce jour-là, le jeune Semprun se jura de maîtriser le français mieux que les Français eux-mêmes. Il a magnifiquement réussi.
Mais ce livre est aussi le récit de la découverte du corps, le masculin et le féminin, l’apprentissage des rapports hommes-femmes, l’initiation à la séduction, au plaisir. Dans un Paris où les sujets de conversation tournaient autour de l’inévitable conflit mondial, Jorge Semprun fait la connaissance d’hommes politiques et de gens de Lettres importants. Malgré son jeune âge, sa culture et sa soif inextinguible d’apprendre lui permettent de fréquenter les intellectuels parisiens de l’époque et de se mêler à leurs discussions lors des repas. Mais la fraîcheur de sa jeunesse et sa candeur évidente lui donnent aussi l’opportunité de frôler de près des femmes d’âge mûr qui ne souhaitaient rien tant qu’initier cet adolescent aux plaisirs de la chair. Et c’est bien dans les bras de l’épouse d’un homme influent dont il fut l’hôte qu’il perça les mystères du corps féminin.
Un livre magnifiquement écrit qui nous plonge dans une époque tourmentée, juste avant le départ de l’auteur pour le camp de concentration de Buchenwald, et néanmoins délicieuse car éclairée par le regard curieux de l’adolescence.
Le 27 mai 1890, les deux associés américains Louis Glass et William S. Arnold obtiennent un brevet pour leur phonographe équipé d’un mécanisme à pièces. Le juke box était né.
Ils installent le premier appareil à San Francisco et gagnent près de mille dollars en six mois.
C’était le grand week-end de Pentecôte et il faisait un temps superbe. Deux conditions défavorables pour une séance de dédicaces ! Mais lorsque nous avions fixé la date, avec la bibliothècaire de Thaon-les-Vosges, il y a quelques mois, pour que je vienne signer mon dernier ouvrage « Elles », nous n’avions pas réalisé que ce serait la Pentecôte et nous ne pouvions bien sûr pas deviner la météo ! Les visiteurs furent donc rares, hier à la médiathèque Capavenir, mais les quelques personnes qui ont bien voulu me rendre visite étaient réellement intéressées par mes livres et les ventes, en deux heures et demi, plus nombreuses que dans certains salons en huit heures !
Un grand merci à Véronique Schwartz pour son chaleureux accueil, aux lecteurs qui sont venus me voir et à Madame Maillard, correspondante du journal Vosges-Matin, qui m’a fait parvenir cette photo.
Un film d’Alexandra Leclère avec Josiane Balasko, Mathilde Seigner et Marina Foïs.
En apparence, tout va bien pour Sandrine et Alice, deux sœurs proches de la quarantaine et très unies depuis toujours. La première, divorcée, mère de deux garçons, travaille dans la publicité et mène sa vie professionnelle, personnelle et sexuelle avec assurance et désinvolture. La seconde, mariée à un agent immobilier, sans enfant, ne travaille pas et vit dans un luxueux appartement. Pour occuper son temps, elle donne des cours de piano chez elle, le mercredi, à deux élèves.
Mais cette harmonie superficielle, ce bien-être apparent, vont brutalement s’écrouler lorsque la mère des deux jeunes femmes resurgit dans leurs vies, après vingt ans d’absence et de silence.
Paulette, qui n’aime pas son prénom et interdit à ses petits-enfants de l’appeler Mamie, a abandonné vingt ans plus tôt son mari pour un homme plus jeune. Maman toujours distante, elle n’a plus jamais donné de nouvelles à ses filles depuis. Larguée à son tour par son amant qui lui en préfère une plus jeune, elle demande de l’aide à ses filles. Alice lui trouve un beau logement grâce aux relations de son mari et va la chercher à la gare. Les retrouvailles sont froides. Paulette ne pense qu’à elle, son chagrin, sa déception, sa fatigue, son ressentiment. Alors qu’Alice rêvait d’une embrassade chaleureuse et de mots gentils, sa mère ne lui offre que froideur et dédain. Sandrine en revanche n’attend rien et se laisse désirer. Paulette est installée depuis quinze jours lorsque Sandrine répond enfin à l’invitation de sa sœur. Mais le déjeuner tourne au fiasco ; Paulette n’est que reproches et insultes. Sandrine part avec ses garçons, bientôt suivie par Alice et son mari.
C’est alors que les deux sœurs ont l’idée de kidnapper leur mère pour l’obliger à leur parler et même à les aimer. Un barbiturique versé dans une coupe de champagne plonge Paulette dans un profond sommeil. Quand elle se réveille, elle est enfermée dans une chambre, dans une grande maison isolée au bord de la mer.
S’ensuit un huis clos déchirant entre les deux sœurs qui font bloc et une mère indifférente à la détresse de ses filles.
Même si l’on rit au cours de ce film, il ne s’agit pas d’une comédie mais plutôt d’une comédie dramatique avec un trio féminin exceptionnel : Balasko odieuse, Seigner à fleur de peau et Foïs fragile et violente à la fois.
A voir absolument, même si ce film ne gagne rien à être vu sur grand écran.
Le 26 mai 1805, Napoléon 1er est sacré roi d’Italie. Son épouse Joséphine et lui sont couronnés par le cardinal Caprara, mais comme à Paris, l’empereur pose lui-même sa couronne sur sa tête en s’écriant : « Dieu me l’a donnée, gare à qui la touche! ». Il nomme son beau-fils, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie. Ainsi le sort de l’Italie est-il lié à celui de la France pendant neuf ans, jusqu’à la défection de Murat et son alliance avec les Autrichiens puis les Anglais. Le royaume d’Italie s’effondre et en avril 1814, Napoléon 1er abdique.
Le 25 mai 1895, l’écrivain irlandais est condamné pour homosexualité.
Quatre ans plus tôt, il avait rencontré un jeune lord et s’en était épris. Ils avaient tous deux mené une vie débridée et affiché leur homosexualité.
Oscar Wilde est arrêté à Londres pour « sodimie et immodesté brute » et condamné à la peine maximale de deux ans de travaux forcés. En effet, une loi de 1885 interdisait l’homosexualité.
Le 24 mai 1819 naît Victoria, fille du duc de Kent et de Strathearn. Elle est couronnée le 28 juin 1838 et devient reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande et impératrice des Indes. Son règne, de plus de soixante ans, est le plus long de toute l’histoire du Royaume-Uni. Il fut marqué par une impressionnante expansion de l’Empire britannique, devenu la première puissance mondiale, et par la Révolution industrielle, période de grand changement social, économique et technologique. Son règne est appelé ère victorienne.
Un film de Jacques AUDIARD avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts
Dans le Nord de la France, Ali récupère son fils de cinq ans, qu’il connaît à peine. Il va devoir s’en occuper suite à l’incarcération de sa mère pour trafic de stupéfiants avec son compagnon. Sans travail, sans domicile fixe, le jeune homme prend le train pour Antibes où il retrouve sa sœur et son beau-frère. Les retrouvailles ne sont pas faciles, mais le couple héberge Ali et Sam. La vie sourit au jeune homme qui trouve un job de videur dans une boîte de nuit tandis que sa sœur s’occupe du petit.
C’est ainsi qu’il rencontre Nathalie, belle et sûre d’elle, légèrement blessée au cours d’une rixe. Il la ramène à son domicile dans sa voiture à elle. Dans l’appartement où elle a accepté qu’il monte pour soigner ses mains abîmées dans la bagarre, il croise brièvement son compagnon. Sur les murs, il découvre des photos montrant Nathalie et des orques. Elle a juste le temps de lui apprendre qu’elle est effectivement dresseuse d’orques au Marineland avant que son compagnon demande à Ali de quitter les lieux. Avant de partir, le jeune homme glisse dans la main de la jeune femme un morceau de papier sur lequel il a inscrit son numéro de téléphone.
Peu de temps après, il apprend par les médias qu’elle a été victime d’un accident lors d’une représentation. Et puis un jour, il reçoit un appel téléphonique : c’est Nathalie. Elle se remet à peine de l’amputation de ses deux jambes au niveau des genoux.
Ils se voient et grâce à l’attitude saine et sans compassion du garçon, la jeune femme va réapprendre à vivre, à accepter son corps mutilé et le regard des autres. Comme elle s’interroge sur sa féminité et sa capacité à éprouver encore du plaisir, il s’offre à essayer de le lui procurer. Il se comporte avec elle comme avec toutes les filles qu’il rencontre : il la « nique », sans arrière-pensée, sans tendresse, sans promesse d’avenir. Et le jour où sa sœur le met à la porte, il abandonne tout, son fils et Nathalie, pour retourner dans le Nord.
Il faudra un autre drame pour que Nathalie et Ali se retrouvent.
Un film très fort sur le handicap et la force de l’amour. A voir. Cotillard est
sublime.
Le 23 mai 1790 naît Jules Sébastien César Dumont d’Urville, explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, notamment à bord de l’Astrolabe.
Pendant 35 mois, il explore le monde et contribue à améliorer la géographie de plus de 4 000 lieues de côtes de Nouvelle-Islande, Nouvelle-Bretagne et Nouvelle-Guinée. Par ailleurs, il situe précisément près de 200 îles dont une soixantaine ne figuraient sur aucune carte. Il découvre les îles Fidji, explore les îles Tonga et permet la classification des îles en Mélanésie, Polynésie et Micronésie.
En outre, il est le premier à signaler à l’ambassadeur français en poste à Constantinople une statue dont il perçoit immédiatement l’inestimable valeur. Il s’agit de la fameuse Vénus de Milo, sculpture datant de 130 avant J.-C. Grâce à Dumont d’Urville, la France achète cette oeuvre d’art, l’une des plus célèbres au monde, aujourd’hui exposée au Musée du Louvre.
L’explorateur décède en 1842.
Robin Gibb, le chanteur principal du trio Bee Gees, est décédé hier des suites d’un cancer du foie et du colon, à l’âge de 62 ans.
Outre les inoubliables tubes « Staying Alive » et « Night Fever » du film « Saturday Night Fever » quit fit de John Travolta une star du disco, les trois frères Gibb ont écrit et chanté de très belles chansons comme « Massachusetts » ou « I started a joke ».
Des trois frères, il ne reste plus que Barry.
Le 22 mai 1808 naît à Paris Gérard Labrunie alias Gérard de Nerval, écrivain français, auteur de « Sylvie », « Les Filles du feu », « Aurélia », « Les Chimères », « Voyage en Orient ». Il maîtrise par ailleurs la langue allemande et traduit Goethe.
Vers la fin de sa vie, il souffre de démence et séjourne à plusieurs reprises en clinique psychiatrique. En 1855, il est retrouvé pendu à la grille d’un bouge parisien.
Tout le monde connaît Régine Deforges et sa fameuse Bicyclette bleue qui eut un retentissant succès en librairie et plus tard sur le petit écran. Mais l’écrivain et éditrice française nous propose dans ce livre de découvrir la poésie féminine du XIIe siècle à nos jours.
Cette anthologie compte plus de 100 poètes et plus de 200 poèmes. On y trouve bien sûr des femmes très connues comme Louise Michel et Anna de Noailles, mais également des femmes dont seuls les spécialistes de la poésie féminine connaissent les textes et même les noms. C’est un tour d’horizon fabuleux avec des vers qui ne le sont pas moins. Ainsi ceux-ci de Louise Ackermann sur l’amour et la mort :
« Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
J’aime et j’espère voir expirer tes flambeaux.
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux. »
Cet aveu de la Madame de Noailles que de nombreux auteurs pourraient s’approprier :
« J’écris pour que le jour où je ne serai plus
On sache combien l’air et le plaisir m’ont plus,
Et que mon livre porte à la foule future
combien j’aimais la vie et l’heureuse nature. »
Ou ces étreintes du sang de Cécile Sauvage :
« Les étreintes du sang ont une pauvre flamme,
Les regards de l’amour s’arrêtent à nos yeux
Et le parfum intime et profond de notre âme
Doit en elle à jamais rester mystérieux.
Il faut que sur la lèvre à jamais étrangère
La coupe du baiser brise son frêle orgueil
Et répande sur nous le froid d’un cimetière :
Mon âme est dans ma chair comme dans un cercueil. »
Enfin, en terme de conclusion, ces quatre vers émouvants de Marie-Claire d’Orbaix qui mourut en 1991 :
« Je me parle tout haut
pour entendre une voix
et pour avoir moins froid
Je me prends dans mes bras. »
Le 21 mai 1917 naît Raymond Burr, acteur canadien rendu célèbre par les séries télévisées »Perry Masson » et « L’Homme de fer ». Il décède en 1993.
Le 20 mai 1743 naît François-Dominique Toussaint Louverture, le plus grand dirigeant de la Révolution haïtienne, puis gouverneur de Saint-Domingue. Il meurt en captivité en 1803.
Le 19 mai 1890 naît Hô Chi Minh, homme d’Etat vietnamien et fondateur de la République populaire du Viêt Nam.
En 1931, il fonde le Parti communiste vietnamien qui deviendra le Parti communiste indochinois puis le Front du Viêt Nam. Le parti combat à la fois les occupants japonais et les colonisateurs français.
Surnommé « Oncle Hô », il est très aimé dans son pays. Après sa mort en 1969, l’ancienne capitale Saïgon prend en son honneur le nom de Hô Chi Minh Ville.
Donna Summer est décédée hier, 17 mai, à l’âge de 63 ans, des suites d’un cancer.
De son vraie nom LaDonna Andrea Gaines, elle est née le 31 décembre 1948 dans la banlieue de Boston aux Etats-Unis. Issue d’une famille bourgeoise afro-américaine de sept enfants, la jeune fille au caractère rebelle choisit de chanter du gospel pour se distinguer de ses parents.
Elle a marqué le disco des années 1970 à 1980 avec notamment ces tubes : Love to Love You Baby, I Feel Love, Last Dance, Hot Stuff, Could It Be Magic.
Je vous signale la création d’un blog pour l’association Le Cercle des Arts subventionnée par les mairies de Laxou et Maxéville : http://lecercledesarts.unblog.fr
Je serai l’administratrice de ce blog. N’hésitez pas à aller y faire un tour et même, pour les habitants de Nancy et ses environs, à nous rejoindre. L’association accueille peintres et poètes.
Le 18 mai 1913 naît Charles Trénet surnommé le « fou chantant », auteur, compositeur et interprète français.
Parmi ses nombreux succès : »La mer », « Que reste-t-il de nos amours », »Douce France », »L’Âme des poètes ». Certaines de ses chansons ont fait le tour du monde et ont été interprétées dans des dizaines de langues.
Il est décédé à Créteil en 2001
La Mosellane Aurélie Filippetti, 38 ans, a été nommée ministre de la Culture dans le gouvernemnt de François Hollande. Agrégée de lettres classiques et écrivain elle-même, on ne peut que se réjouir de ce choix pour remettre la culture sur le devant de la scène en France.
Le 17 mai 1995 a lieu la passation des pouvoirs au Palais de l’Elysée entre François Mitterrand et Jacques Chirac qui devient ainsi le cinquième président de la Ve République. Après deux septennats à gauche, la France bascule de nouveau à droite. Alain Juppé est nommé Premier ministre par le nouveau président.
Le 16 mai 1703 décède Charles Perrault, écrivain français resté célèbre pour ses contes éponymes issus de la tradition populaire.
L’ouvrage paru en 1697 intitulé « Contes de ma mère l’Oye » comprenait les inoubliables récits transmis de génération en génération : « La Belle au Bois Dormant », « Le Petit Chaperon Rouge », « Barbe Bleue », « Le Chat Botté », « Les Fées », « Cendrillon », « Riquet à la houppe », « Le Petit Poucet ».
Monique a eu la chance de regarder à la TV en direct l’investiture du nouveau président. Mon fils et moi travaillions. Mais nous étions tous trois ce soir à l’apéro offert par la section Mendès France du PS. Après un court discours de Hervé Willer, secrétaire de la section, Hervé Féron, député de la Meurthe-et-Moselle, prit longement la parole pour remercier chacun au nom de François Hollande et mobiliser les militants et sympathisants présents pour les prochaines élections législatives.
(photo prise sur le site lexpress.fr)
L’un s’en va, l’autre arrive. Nicolas Sarkozy et François Hollande échangent une poignée de mains.
Question non existentielle : le nouveau président n’a-t-il personne pour faire les ourlets de ses pantalons ?
Quoi qu’il en soit, des images très émouvantes tout au long de cette investiture dont je n’ai vu que le résumé aux infos du soir.
Le 15 mai 1552, le pape Innocent IV autorise la torture des hérétiques dans l’inquisition médiévale. Celle-ci devient alors monnaie courante dans les pays catholiques.
Le 14 mai 1610, le jour même de l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac, Louis XIII monte sur le trône. Agé de neuf ans, l’enfant est traumatisé par la mort brutale de son père qu’il chérissait. Sa mère, Marie de Médicis, assure la régence. Mais la mauvaise gestion des affaires de l’Etat entraîne de graves troubles dans le royaume et un sentiment d’amertume chez le petit roi.
En 1615, la régente marie son fils à Anne d’Autriche, infante d’Espagne. Louis voit en ce mariage une humiliation de plus et considère son épouse comme une ennemie.
Le roi, pour qui le péché est une obsession, répugne aux plaisirs de la vie et se méfie des courtisans comme des femmes qu’il juge frivoles et vicieuses.
Dans ce contexte relationnel peu propice à l’amour, le futur Louis XIV, né en 1638 après 23 ans de mariage, alors que le roi a 37 ans et la reine 36, est surnommé « l’enfant du miracle ».
L’auteur vient d’avoir vingt ans lors de son arrestation début 1944. Envoyé au camp de concentration de Buchenwald, il sera libéré mi-avril 1945 par l’armée Patton.
Le livre commence d’ailleurs par cette journée où les soldats américains entrent dans le camp et considèrent, bouche bée, le jeune déporté qui va à leur rencontre. Ces hommes qui découvrent l’horreur sans pouvoir prononcer un mot suffisent à laisser le lecteur imaginer la scène incroyable qu’ils découvrent. Pourtant, Semprun ne tombe pas dans la facilité en abreuvant le lecteur de descriptions effroyables, de détails sordides, de jugements à l’emporte-pièce.
Ce récit, qui n’est pas linéaire, a été écrit longtemps après le retour de Buchenwald du jeune homme et son propos est justement de démontrer comment, revenant de l’enfer, ce brillant étudiant à Henri IV, qui avait lu une quantité inimaginable de livres et côtoyé un certain nombre d’intellectuels parisiens, ne pouvait se mettre à table et raconter, plume en main, ce qu’il venait de vivre. Il a fallu cinquante ans pour que ce réfugié du régime franquiste, arrivé en France à l’âge de seize ans, puisse enfin aborder le sujet dans un livre, en mêlant aux sordides souvenirs de ces quinze mois d’emprisonnement dans un camp où l’odeur de la chair brûlée avait même fait fuir les oiseaux une multitude d’autres souvenirs des cinquante dernières années.
Il lui a fallu vivre en essayant d’occulter cette période de son existence avant de pouvoir, âgé de plus de soixante-dix ans, revenir sur cette expérience unique : survivre à sa propre mort.
Ecrit dans un français extraordinaire, ce livre ne peut se lire comme un roman, d’une traite. Car malgré l’absence de descriptions longues et détaillées de l’horreur quotidienne de Buchenwald, le récit foisonne d’images qui ramènent à ces quinze mois de l’enfer vécu dans ce camp dont l’auteur savait qu’il était très proche de Weimar, la ville natale de Goethe.
Dans ce livre, aucune haine, aucune stigmatisation, aucun raccourci facile. Semprun, qui maîtrisait la langue de l’un des plus grands poètes de tous les temps, accepte même la vérité qu’il découvre cinquante ans après son arrivée à Buchenwald : il doit la vie à l’Allemand qui remplissait les fiches de renseignements à l’arrivée des déportés…
Le 13 mai 1840 naît à Nimes Alphonse Daudet, écrivain français.
Il publie en 1866 « Lettres de mon moulin » dont certaines sont restées très populaires comme « La chèvre de monsieur Seguin » ou « Les Trois Messes basses ».
« Le Petit Chose », publié en 1868, est son premier roman, largement autobiographique.
Citons également « Contes du lundi », « Tartarin de Tarascon », « Sapho », etc.
Alphonse Daudet décède en 1897.
Le 12 mai 1907 naît Katherine Hepburn, actrice américaine.
Elégante, racée, spirituelle et autoritaire, elle incarne le féminisme sans devoir militer. Ses films parlaient pour elle !
Reine d’Hollywood, elle a mené une carrière cinématographique extraordinaire. Nommée douze fois aux Oscars, elle remporte quatre statuettes pour la meilleure actrice.
Parmi ses films, « Devine qui vient dîner », « Un lion en hiver » et l’inoubliable « La maison du lac ».
Elle décède en 2003.
Le 11 mai 1927 est fondée l’Académie Américaine du Cinéma, organisme professionnel conçu pour la promotion des arts et des sciences reliés au cinéma.
Mondialement reconnue, elle attribue annuellement des statuettes, les fameux « Oscar », aux films et acteurs choisis par les membres de l’Académie.
Le 10 mai 1899 naît Frederick Austerlitz, plus connu sous son nom d’artiste : Fred Astaire.
L’acteur et danseur américain est considéré comme le meilleur danseur de tous les temps au cinéma.
Il décède en 1987.
Maintenant que les élections sont passées, les sujets de conversation dans le bus sont redevenues légers, et même carrément coquins !
Lors du trajet du retour, j’ai suivi aujourd’hui un dialogue animé entre trois jeunes filles, sans doute encore lycéennes. Il y était question des sous-vêtements masculins ! Et chacune avait des arguments précis et détaillés pour convaincre les copines du bien-fondé de sa préférence.
Et vous, que préférez-vous comme sous-vêtements masculins ?
A priori, ce sondage s’adresse plutôt aux femmes, mais comme nous avons horreur de la ségrégation dans cet espace de liberté, et que par ailleurs nous n’avons pas les moyens de savoir si les votants sont bien des votantes, tous les internautes sont les bienvenus pour cliquer sur l’option de leur choix, dans le sondage ci-contre !
A la question : « Avant de commencer un livre, lisez-vous l’avant-propos et/ou la préface ? », 62 internautes ont voté :
49 ont répondu « toujours » soit 79%
11 ont répondu « parfois » soit 18%
2 ont répondu « jamais » soit 3%
Avant de commencer un livre, lisez-vous l'avant-propos et/ou la préface ?
Nombre de votants: 62
Je pense que ce résultat réconfortera tous les auteurs, professionnels et amateurs, et moi la première car je me donne souvent la peine de commencer mes livres par un avant-propos !
Le 9 mai 1805 décède à l’âge de 46 ans Friedrich von Schiller, poète, dramaturge, historien et philosophe allemand.
Parmi ses oeuvres : « Les Brigants », « Wallenstein », « Marie Stuart », « Guillaume Tell », « Don Carlos », « La Pucelle d’Orléans ».
Recueil de poèmes de Pascal LEFEVRE
Cet ouvrage, dont le titre donne le ton, contient douze poèmes, plus exactement douze sonnets.
Les thèmes sont variés. L’auteur évoque Noël et ses traditions qui disparaissent peu à peu au profit du commerce :
« Rien n’est plus comme avant quand s’ouvrait l’antichambre
De la crèche à reprendre en oubliant l’enfer
D’une pénible année où, déposée à l’air,
L’orange en durcissant se grisait de décembre… »
Le poète évoque aussi des sujets d’actualité ; ainsi dans son poème « La prison de tissu » :
« En cachant le brillant de son regard de femme,
La grande burqa noire étouffe ce savoir
Que la fillette, avant, rêvait d’aller revoir
Après avoir senti s’allumer une flamme !
[…]
Et puis, en s’éloignant vers son piètre horizon,
Son image est restée en ma mémoire telle
Qu’un graffiti creusé sur un mur de prison. »
La politique n’est pas oubliée :
« Aussi pour éviter qu’un roublard trop adroit
Ne gruge le bon peuple avec autant d’audace
Qu’un Madoff attiré par les sous que l’on place,
Il faut que son envers soit vu comme un endroit ! »
Et encore dans un poème intitulé « La grande erreur » :
« Les peuples s’éveillant rêvent de liberté
Et regardent la France avec tant d’espérance
Que le Français lui-même a la couleur garance
Qui lui saute au visage avec grande fierté.
[…]
« C’est la fraternité qui, seule en point de mire,
Donne l’Egalité sans que soit imposé
Au faible le pouvoir du plus fort qui s’admire ! ».
Le poète évoque également des grandes causes comme la « Peine de Mort » :
« Comment peut-on prôner, en étant démocrate,
Le rétablissement de la peine de mort
Sans beaucoup de soucis ni le moindre remords
Ainsi qu’un médecin rejetant Hippocrate ? »
Ces douze sonnets, quasiment parfaits du point de vue de la technique classique, manquent hélas, à mon goût, de souffle poétique. Mais ils sont prometteurs pour le prochain recueil de cet auteur méritant pour l’effort intellectuel dont il a fait preuve, ce qui lui a valu l’édition de ce fascicule en récompense du Grand Prix des Poètes Lorrains que la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) lui a attribué en 2011.
Le 8 mai 1880 décède Gustave Flaubert, écrivain français né à Rouen en 1821.
Parmi ses oeuvres : « Madame Bovary », « Salammbô », « L’éducation sentimentale », « Bouvard et Pécuchet ».
Le roman « Madame Bovary » paraît en 1857 et fait l’objet d’un retentissant procès pour atteinte aux bonnes moeurs. L’auteur fut acquitté et ce coup de publicité fut un formidable coup de pouce pour la vente de l’ouvrage !
Le 7 mai 1840 naît Piotr Ilitch Tchaïkovski, compositeur russe de l’ère romantique.
Le musicien compose dans tous les genres mais s’illustre particulièrement par ses oeuvres symphoniques et ses opéras. Par ailleurs, il donne au ballet ses lettres de noblesse. Il est aujourd’hui salué en Russie comme partout ailleurs dans le monde comme l’un des compositeurs majeurs de tous les temps.
Parmi ses oeuvres : « Le Lac des cygnes », « La Belle au bois dormant », « Casse-Noisette », ainsi que des ouvertures, des symphonies, des opéras, des suites, des concertos, de la musique de chambre…
Il décède en 1893 à Saint-Petersbourg.
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