Tout est vrai, alors ne me dites pas : cas isolé ! J’en connais moi-même des dizaines… Juste quelques mots ou ponctuations à changer.
Un homme, d’une famille où il y a « des biens », un homme très courageux, boulanger. Grande lignée de boulangers… Donc pas d’études (l’histoire débute il y a 65 ans) : destin tout tracé et il travaillera sans relâche toute sa vie !
Il rencontre une femme d’une famille à principes, femme de caractère, famille « clan » ! Et paf, les étincelles fusent, les déchirements entre les deux familles qui jouent « des héritages » comme on distribue des claques !
Ils se marient, se fâchent avec sa famille à lui. Il est « intégré » dans sa famille à elle, tout en étant appelé « la pièce rapportée ». Ils ont un fils unique ! Le fils grandit, l’histoire se répète, sauf que « la « nouvelle pièce rapportée » n’a pas de clan derrière elle. Simplement elle veut rester « elle » !
Les déchirements et les conflits recommencent… La « nouvelle pièce rapportée » est de bon métal, elle ne cède pas !
La troisième génération apporte trois enfants !… Le clan veut se les approprier. La « nouvelle pièce rapportée » s’oppose….Un des enfants meurt… La « nouvelle pièce rapportée » est bien abîmée mais ne plie pas… Les deux autres enfants ne savent plus qui croire !
La femme du boulanger décède : il est déstabilisé… déjà la perte de sa petite fille avait ébranlé ses pensées… Un membre du clan de sa femme, qui était fâché, vient le prendre sous sa coupe : il a de l’argent, des relations, facile de le manipuler !
Le fils unique tombe malade et part rejoindre sa fille et sa mère… La « nouvelle pièce rapportée » reste seule face au clan. Quelques cousins la soutiennent, pas facile ! La lutte est dure ! Elle est abandonnée, le manipulateur a su convaincre les deux enfants mais elle résiste.
Le pauvre boulanger se retrouve enfermé, emmené par deux gendarmes : il finit pas perdre réellement la tête ! La « nouvelle pièce rapportée » tiendra tête jusqu’au bout, ira le voir mais : TUTELLE D ETAT ! Contre ça, il n’y a rien à faire !…
Le boulanger est parti avec juste sa main de pièce rapportée dans la main de l’autre pièce rapportée, Cela, personne ne s’en est occupé, il a agonisé, entre eux il n’y avait plus que des échanges de regards, elle parlait et son souffle à lui devenait plus régulier…
Le boulanger est parti, il était sans vêtement ! La Tutelle d’Etat ne veut pas être dérangée… le vendredi ! La « nouvelle pièce rapportée » et un de ses fils se sont démenés : il a rejoint les siens dans un état décent !
Les objets personnels… les souvenirs… pffffffffffffff, envolés. La Tutelle d’Etat : c’est un Dieu ! Un soleil sous les rayons duquel tout se dessèche et s’évapore…
Combien de temps encore faudra- t-il accepter ce genre de choses ??? Que faire devant cette façon de procéder ???
Très fatiguée la « nouvelle pièce rapportée » ! Mais pas encore brisée.
(Jeannette Insurgé)
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