C’est le titre du quatrième et dernier tome de ma saga familiale intitulée Colin-Maillard.
Quelques fidèles lectrices et lecteurs m’ont envoyé récemment des courriels pour s’enquérir de l’état d’avancement de cet ouvrage. Eh bien, il est en bonne voie ! Il est terminé d’écriture depuis début octobre. Il comportait 538 pages (hors liste des personnages et arbres généalogiques). Après une première lecture sur écran, je l’ai ramené à 519 pages. Puis j’ai procédé à une seconde lecture sur papier pour traquer les fautes et les coquilles. Monique, ma compagne, est en train de relire cette version pour débusquer les inepties, les incohérences, les inexactitudes, les incomplétudes, les truismes, les contradictions, les invraisemblances, les anachronismes, bref tout ce que l’auteur d’un ouvrage ne voit plus tant il le connaît par coeur, même si, durant cette phase de correction, on prend un peu de recul avec l’histoire.
C’est d’ailleurs un peu étrange, ce sentiment de rupture avec ses personnages ! Pendant plus de quatre ans, j’ai vécu avec eux, les faisant naître et mourir, même si certains résistaient et que d’autres s’invitaient à la fête sans prévenir, décrivant leurs aventures, les aidant à exprimer leurs émotions. Pendant toutes ces années, bien que ne pouvant écrire que par intermittence, à temps perdu (!), ces personnages que je connais si bien m’ont accompagnée, s’imposant même à notre table ou me côtoyant sur les sentiers du bord de mer !
Je ne remercierai jamais assez Monique et Stefan, mon fils, pour me pardonner mes absences physiques quand j’écrivais dans mon bureau et mes errances auprès d’eux quand j’écrivais dans ma tête à leurs côtés… Je pense qu’il faut beaucoup d’amour pour supporter cela et je sais que j’ai beaucoup de chance.
Lorsque Monique aura terminé sa lecture, je procèderai aux ultimes corrections et ferai encore une dernière lecture de contrôle. Si tout va bien, c’est-à-dire si je trouve le temps nécessaire en marge de mon activité professionnelle, je devrais pouvoir être prête pour fin décembre ou début janvier. J’enverrai alors mon fichier à l’imprimeur et serai donc en mesure de présenter le livre en février ou mars.
A bientôt et merci pour votre fidélité.
Je l’attends avec grande impatience.
en effet Zaz, tu peut remercier tes proches, peu de gens supporte ceux qui dont les mots livrent battaille dans leur tête!!! J en sais quelque chose!!!
donc …. bon courage a vous
jeannette
Oh ! j’espère que le courage n’a rien à voir dans l’affaire et qu’il est uniquement question d’amour !…
Les mots qui livrent bataille dans nos têtes… Oui, c’est parfois cela. Et que dire de ces phrases sublimes qui surgissent dans nos têtes à un moment où nous ne pouvons pas les coucher sur papier et qui refusent de revenir quand enfin on est devant l’ordinateur ? Car on a beau réfléchir et se remettre dans le contexte, la tournure de la phrase et les mots exacts ne reviennent pas une deuxième fois ! Il faut alors se contenter d’un ersatz…
ou d’un dictaphone…
Sur ta liste du Père Noêl
Pourquoi pas
J’ai déjà un dictaphone électronique pour le boulot, bien sûr, mais ce n’est pas évident de l’utiliser quand tu es à table, en famille ou entre amis. Mes proches sont compréhensifs, mais faudrait quand même pas pousser le bouchon trop loin, Maurice !!!
Ok Albert…
C’est sûr
Les absences physiques ,Isabelle, je connais cela!J’ai vécu ces situations avec Guy!Et malgré mon grand amour , j’ai eu du mal par moments à les supporter !
Bises
Oui, j’imagine, et les chiens ne font pas des chats… Guy n’a pas raté sa fille et le plus drôle est qu’on ne peut même pas parler de mimétisme puisque je n’ai jamais vécu vecu avec lui. C’est d’ailleurs très perturbant, pour vous mais aussi pour moi, ces similitudes d’attitude alors que lui et moi avons été si peu en contact physique…
Mais chut ! par pitié ne le dites pas trop fort ! Je peux comprendre combien cela doit être pénible mais… c’est plus fort que nous. Vraiment ! Je sais que ce n’est pas drôle ni pour Monique ni pour Stefan car ils ont souvent l’impression de parler dans le vide, à quelqu’un qui est à la fois là et ailleurs. Mais que puis-je faire ? Ne plus écrire ? C’est encore pire !…