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Archive journalière du 8 déc 2011

Elles

C’est le titre du quatrième et dernier tome de ma saga familiale intitulée Colin-Maillard.

Quelques fidèles lectrices et lecteurs m’ont envoyé récemment des courriels pour s’enquérir de l’état d’avancement de cet ouvrage. Eh bien, il est en bonne voie ! Il est terminé d’écriture depuis début octobre. Il comportait 538 pages (hors liste des personnages et arbres généalogiques). Après une première lecture sur écran, je l’ai ramené à 519 pages. Puis j’ai procédé à une seconde lecture sur papier pour traquer les fautes et les coquilles. Monique, ma compagne, est en train de relire cette version pour débusquer les inepties, les incohérences, les inexactitudes, les incomplétudes, les truismes, les contradictions, les invraisemblances, les anachronismes, bref tout ce que l’auteur d’un ouvrage ne voit plus tant il le connaît par coeur, même si, durant cette phase de correction, on prend un peu de recul avec l’histoire.
C’est d’ailleurs un peu étrange, ce sentiment de rupture avec ses personnages ! Pendant plus de quatre ans, j’ai vécu avec eux, les faisant naître et mourir, même si certains résistaient et que d’autres s’invitaient à la fête sans prévenir, décrivant leurs aventures, les aidant à exprimer leurs émotions. Pendant toutes ces années, bien que ne pouvant écrire que par intermittence, à temps perdu (!), ces personnages que je connais si bien m’ont accompagnée, s’imposant même à notre table ou me côtoyant sur les sentiers du bord de mer !
Je ne remercierai jamais assez Monique et Stefan, mon fils, pour me pardonner mes absences physiques quand j’écrivais dans mon bureau et mes errances auprès d’eux quand j’écrivais dans ma tête à leurs côtés… Je pense qu’il faut beaucoup d’amour pour supporter cela et je sais que j’ai beaucoup de chance.

Lorsque Monique aura terminé sa lecture, je procèderai aux ultimes corrections et ferai encore une dernière lecture de contrôle. Si tout va bien, c’est-à-dire si je trouve le temps nécessaire en marge de mon activité professionnelle, je devrais pouvoir être prête pour fin décembre ou début janvier. J’enverrai alors mon fichier à l’imprimeur et serai donc en mesure de présenter le livre en février ou mars.

A bientôt et merci pour votre fidélité.

Les Yeux Jaunes des Crocodiles

lesyeuxjaunes.jpg Roman de Katherine PANCOL

Joséphine et Antoine Cortes se séparent. Chercheuse au CNRS, elle fait bouillir la marmite pendant que son époux cherche un emploi. Lorsqu’il propose de partir pour la soulager de sa présence, elle accepte et apprend peu de temps après qu’il a une maîtresse, Mylène, employée dans un salon de beauté.
Iris, la sœur de Joséphine, mariée au très riche Philippe Dupin, s’ennuie dans sa vie confortable mais insipide. A l’occasion d’un dîner, pour attirer l’attention sur elle, elle déclare être en train d’écrire un livre sur le XIIe siècle, précisément la période de l’Histoire qui est la spécialité de Joséphine. Harcelée par l’éditeur auprès de qui elle s’est vantée, Iris demande à sa sœur d’écrire le roman pour elle en échange d’une forte somme d’argent. Joséphine accepte car entretemps Antoine s’est lancé dans un élevage de crocodiles au Kenya et a emprunté une forte somme d’argent qu’elle doit rembourser lorsqu’il s’avère incapable de faire face à ses obligations.
Joséphine a deux enfants, Hortense et Zoé. La première, quinze ans, sait déjà ce qu’elle veut dans la vie et très précisément ce qu’elle ne veut pas : vivre dans la pauvreté. Tous les moyens seront bons pour y échapper. La seconde, dix ans, est plus fragile et souffre de l’absence du père.
Iris a un garçon, Alexandre. Lorsque Philippe découvre petit à petit la supercherie du roman, il se rapproche de son fils.
Henriette Grobz, la mère de Joséphine et Iris, est une femme aigrie et méchante qui ne voit que par Iris. Arriviste, elle avait mis le grappin sur Marcel, riche industriel, après la mort de son premier mari, pour se sortir de sa modeste condition. Elle ignore que Marcel file le parfait amour avec sa secrétaire qui accepte de lui donner ce qu’elle lui a toujours refusé : un enfant.
Shirley vit avec son fils Gary à Courbevoie, sur le même palier que Joséphine. C’est sa meilleure amie, même si Shirley lui cache un énorme secret.
Le roman est mené à grande vitesse, sans aucun temps mort. Premier tome d’une saga, il est suivi de deux autres tomes : La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.
A lire absolument.

Après le concombre, la banane dans le colimateur…

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L’Euro : un sale gosse !

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Il y a 457 ans…

ambroisepare5.jpg Le 8 décembre 1554, Ambroise Paré est nommé par la Faculté de Paris Docteur en chirurgie, sur les instances du roi de France Henri II. Autodidacte, Paré a appris la chirurgie sur les champs de bataille. Célèbre pour ses qualités humaines et son talent de praticien, il est considéré comme l’un des fondateurs de la chirurgie moderne. Il est notamment le premier à pratiquer la ligature des artères avant une amputation. Son ignorance du grec et du latin et sa connaissance de la chirurgie sur le terrain choquèrent la très conservatrice Académie de Médecine. Pourtant, personne ne pouvait lui reprocher son ardeur à sauver de nombreuses vies humaines. Chirurgien militaire, il expérimente des méthodes jugées révolutionnaires, par exemple l’utilisation de pansements imbibés de jaune d’oeuf, d’huile ou de thérébentine et refuse la cautérisation à l’huile bouillante alors en vigueur. De même, il abandonne la « manière au fer rouge » lors des amputations au profit d’une ligature des artères.




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