La météo ici est on ne peut plus favorable aux lève-tard que nous sommes ! Il pleut la nuit, il bruine le matin et l’après-midi, grand soleil et chaleur quasi estivale !
La Pointe de Kersecol, à quelques kilomètres seulement de la maison, offre toujours un merveilleux spectacle : les vagues viennent battre les rochers comme plâtre dans un fracas effroyables. Je prends place sur un rocher pour admirer tandis que Monique mitraille (plus de 120 photos !) et que Véga déterre des cailloux. Nous restons plus d’une heure ; on ne se lasse pas. Ce spectacle, nous le connaissons par coeur car nous y venons lors de chaque séjour, et pourtant la magie opère toujours !
Le 11 novembre 1821 naît Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski. En 1838, il entre à l’école d’ingénieurs de Saint-Petersbourg et devient officier ingénieur du génie en 1841. Trois ans plus tard, il demande sa retraite pour se consacrer à la littérature. Il écrit son premier roman, « Les pauvres gens ». Arrêté et incarcéré en 1849 pour son engagement révolutionnaire contre le tsar Nicolas 1er, il est envoyé en exil pendant plusieurs années dans un camp de travail en Sibérie. En 1854, sa peine terminée, il se lance sans grand succès dans la littérature pour journaux et se couvre de dettes. Pour échapper à ses créanciers, il voyage en Europe et succombe à une hémorragie en 1881. Glorieux dans sa dernière année, ses obsèques sont suivies par 30 000 personnes. Considéré comme un des plus grands génies de la littérature russe, il est l’auteur de « Le Double », « Crime et Châtiment », « L’idiot », « Les possédés », « Les Frères Karamazov ».
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