Il y a 157 ans…

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Le 20 octobre 1854 naît Arthur Rimbaud, poète français. En 1871, il envoie à Paul Verlaine quelques poèmes. Le grand poète répond : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend. » En 1872, les deux amants fuguent en Belgique puis en Angleterre. Un an plus tard, Verlaine blesse Rimbaud d’un coup de revolver.
Estimant avoir tout écrit alors qu’il n’a pas vingt ans, le poète « maudit » s’embarque pour l’Afrique. Il devient trafiquant d’armes. Considéré tantôt comme un voyou, un voyant, un vagabond, un escroc, un pervers, un génie, Rimbaud meurt à l’âge de trente-sept ans.

7 Réponses à “Il y a 157 ans…”


  • Ah Rimbaud…
    une vie chaotique, une sensibilité exacerbée, mais qu’est-ce que ça a donné de beaux poèmes:

    « Les effarés »
    « Ma bohème » : mon préféré

  • Une vie tumultueuse, une passion dévorante,une sensibilité à fleur de peau, peut-être est-ce la raison du succés de ses oeuvres ?
    Bisous, bonne journée Isabelle.
    JC

    Dernière publication sur Jean Claude's news : Un ange parmi les anges

  • Je ne sais pas si c’est la raison du succès de ses oeuvres, mais pour moi, c’est la raison de l’extraordinaire émotion que véhiculent ses poèmes.

  • bonsoir
    une âme en détresse
    perdue et folle

    Dernière publication sur Liberté d'expression. : Mon avenir avec lui...

  • Raphaël Zacharie de IZARRA

    INSENSIBLE ET HEUREUX

    Moi, je suis un grand insensible.

    D’une froideur qui tue les fleurs.

    Cette indifférence générale pour tout ce qui m’entoure n’est pas une carapace chez moi, pas un artifice masquant quelque souffrance intime non. L’insensibilité c’est vraiment mon état naturel.

    Je n’ai d’ailleurs jamais souffert dans ma vie. J’ai même eu une enfance extrêmement heureuse.

    J’apprécie particulièrement les endroits glauques. Le béton, la friche industrielle, les quartiers sales, les taudis, les garages rouillés, les chemins déprimants, c’est mon élément. Cela dit je n’habite pas dans un squat mais dans un confortable et délicieux appartement. Par chance, depuis mon coquet refuge j’ai une vue donnant sur des toits mal famés abritant une véritable faune.

    Des chats malades partagent mon existence. Je ne les fais pas soigner, je veux les voir mourir jour après jour.

    Je supporte particulièrement bien la douleur : celle des autres.

    Cela me rend tout à fait heureux de voir des gens tristes. En outre je m’accommode parfaitement de la médiocrité, de la bassesse, de l’imperfection. Autant chez moi que chez les autres.

    Je ne suis pas du tout sentimental. Mon coeur n’est pas en or, il est fait d’un cuir rare, sec, rigide et glacé battant avec une grande régularité dans sa cage de métal.

    Aucune blessure ne perturbe cette horloge d’acier qui me tient en vie. Je suis une merveilleuse machine réglée au millimètre, bien huilée, imperturbable. Les gens sensibles ne peuvent pas comprendre cela.

    Ni surdoué ni sous-doué dans quelque domaine que ce soit, je me situe franchement dans la moyenne pour tous les aspects de la vie et j’aime ça !

    Je n’ai pas d’amis, je déteste cela. Mon meilleur compagnon de vie, c‘est moi-même. Et je m’aime beaucoup.

    Quant aux femmes, je les aime beaucoup aussi. Surtout quand elles débarrassent mon plancher (le sol de ma demeure est en ciment en fait : j’aime trop l’ambiance que dégage cette matière dure).

    Opportuniste, profiteur, jouisseur, je ne suis pas du tout ce qu’on appelle un être entier. Les compromis, ça me connaît ! Je fais des concessions dès que cela m’arrange. Peu de personnes apprécient mon tempérament plein de tiédeur, mon pragmatisme, ma quête de bien-être. C’est dommage car on peut faire facilement affaire avec moi… J’ai un sens prononcé du commerce.

    J’aime l’argent.

    Et s’il est vrai que sur le plan affectif je n’ai rien à donner, il est tout aussi vrai qu’en ce domaine je ne veux rien recevoir des autres.

    Je ne suis pas un homme de coeur mais un homme de calcul.

    Ma personnalité est simple, carrée, franche, nette, sans aucune ambigüité.

    Il n’y a nulle révolte en moi, pas d’idéal, je suis très satisfait de mon sort. Ma sérénité face au monde est même pointée du doigt par des imbéciles hystériques qui me taxent de monstre.

    Je me sens riche de mon indépendance, fort par ces choix individualistes que les autres prennent pour des faiblesses, libre avec ce coeur qui ne bat que pour moi-même.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

  • Cher Raphaël, vous êtes un drôle de zèbre, mais j’aime beaucoup le ton de votre commentaire ! Cela change !

  • jeannette insurgé

    et bien cher Raphaël j’ai croisé une multitude d’hommes comme vous, donc je vous rejoins dans le fait que vous vous situez dans la moyenne des hommes
    Par contre ce qui vous différencie c’est le fait de le dire et de l’assumer, en plus vous savez apprécier ce que vous considérer comme une chance, un homme lucide c’est étonnant!
    moi qui en coupeuse de feu ressent tant de choses, mais que l’on dis carré et directe je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en vous lisant
    merci pour cela

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