Une marche a été organisée aujourd’hui à Béziers en hommage à Lise Bonnafous, enseignante décédée à 44 ans après s’être immolée par le feu dans la cour du lycée où elle exerçait son métier depuis une dizaine d’années.
Le nombre des suicides d’enseignants ne cesse d’augmenter et de nombreux jeunes, attirés par la profession, y renoncent par peur de ne pas pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Le quotidien de certains professeurs se résume à des insultes, des chahuts, des bousculades, des vols, du vandalisme et souvent même des agressions physiques. Des élèves, mécontents de la note que leur a attribuée leur professeur l’interpellent violemment et lui demandent des comptes, quand ce n’est pas la mère ou le grand frère qui débarque dans le bahut pour apprendre au prof à mieux noter le rejeton ou le frangin. Instituteurs et professeurs partent chaque matin travailler la peur au ventre.
Ces hommes et ces femmes, souvent critiqués pour leur promptitude à faire grève et souvent enviés pour leurs congés, ont bien du mérite à entrer dans les salles de classe dont certaines ressemblent de plus en plus à une arêne où ils sont jetés en pâture à des jeunes qui ne respectent rien.
Contrairement à des métiers comme pompier, policier, routier, etc., celui d’enseignant n’est a priori pas catalogué à risque. Pourtant, il le devient de plus en plus. Il est intolérable que ces fonctionnaires entrent dans les établissements scolaires en se demandant s’ils ne vont pas prendre un coup de poing, un coup de couteau ou une balle dans la tête.
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il y a la pression des bureaucrates et des chefs d établissements aussi qui dévalorise l humain
le profit et inactivisme face aux agression verbal et physique des chefs font le reste .
pauvre femme paix à son âme et toutes nos condoléances à sa famille
bonne soirée
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