Ce livre n’est pas un roman mais un récit.
Après la parution du livre autobiographique L’écrivain (que je n’ai malheureusement pas encore lu !) dans lequel l’auteur dévoile sa véritable identité, c’est la catastrophe ! Car l’écrivain au nom féminin est non seulement un homme, Mohammed Moulesselhoul, mais aussi soldat, officier supérieur dans l’armée de son pays, l’Algérie.
Alors qu’il a toujours dénoncé l’intégrisme et les massacres qui sévissent dans son pays, le voilà soudain accusé de félonie par les uns, de complicité de la barbarie dont il se faisait le témoin par les autres. Alors Khadra démissionne de l’armée et se réfugie en France.
Ses livres signés Khadra ont toujours reçu un excellent accueil à la fois par la critique et le lectorat. Mais une fois le masque de l’anonymat baissé, ses opposants s’acharnent sur l’ancien officier, ignorant l’écrivain, allant même jusqu’à émettre l’hypothèse que Khadra ne soit pas l’auteur de ses livres.
Dans ce récit, l’auteur nous raconte ses joies et ses doutes d’écrivain, ses tourments, ses combats contre ses détracteurs mais également contre ses propres démons qui prennent la forme des personnages de ses précédents livres.
Un ouvrage à lire de préférence après « Les agneaux du Seigneur » et « L’écrivain » afin de mieux comprendre le cheminement et surtout l’irruption dans le récit des personnages de fiction.
Très bien écrit, avec sincérité et une bonne dose d’autodérision.
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je suis en train de lire
Ce que le jour doit à la nuit ,
Je lirai les autres à la suite, car j’aime son style.
Bonn ejournée
Tan
Dernière publication sur chroniques variées : la nouvelle arche de Noé
Je te souhaite beaucoup de plaisir, c’est en effet une très belle écriture et les sujets qu’il aborde d’une brûlante actualité.