Le narrateur est un jeune Bédouin d’une vingtaine d’années, seul garçon de cinq enfants, le plus jeune avec sa soeur jumelle d’une famille irakienne. Contraint d’interrompre ses études depuis que le pays est en guerre, il vit chez ses parents à Kafr Karam, un petit village aux confins du désert, oublié par le conflit qui oppose l’Irak aux Américains et leurs alliés. Cette guerre, il la suit sur l’écran de télévision au café, en compagnie des copains et des vieux. Les jeunes s’ennuient et attendent ils ne savent trop quoi, certains disparaissent, enrôlés dans les rangs des résistants.
Jusqu’au jour où la guerre vient frapper à la porte de ce village paisible sous la forme d’un affront terrible pour un Bédouin. Cet affront, un peu incompréhensible pour les Occidentaux, prend de telles proportions dans la tête du jeune homme qu’il déclenche un véritable cataclysme.
Dès lors, il ne peut plus rester là à attendre, l’affront doit être vengé et il ne peut l’être que dans le sang.
Aussi quitte-t-il son village pour Bagdad, la grande ville naguère joyau de l’Orient et aujourd’hui dévastée, où les habitants meurent sous les obus des Américains ou sous les décombres causés par l’explosion d’un kamikaze.
Ce garçon paisible, incapable de tuer une mouche et même de rendre une gifle, va se muer en terroriste, prêt à tuer aveuglément pour essayer de rendre son honneur à sa famille et par là même retrouver sa dignité.
Un livre fort, comme les précédents, sur la transformation d’un jeune homme sans histoire en terroriste prêt à tout, y compris tuer en masse et mourir, pour laver un affront fait à lui-même, à sa famille et à son peuple.
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Archive journalière du 7 sept 2011
L’article ci-dessous dénonce un affreux tic de langage : le mot « quoi » dont certains, et pas uniquement des gosses du 93, ponctuent toutes leurs phrases. Je pense qu’ils ne s’en rendent pas compte et seraient bien étonnés de s’entendre parler ! Cela me fait penser au tic qu’avait mon fils en commençant ses phrases par « T’sais ». Je répondais « non, je ne sais pas » et quand cela devenait trop agaçant, je disais : « Tsé ? La mouche ? ». Cela l’énervait un peu mais il prenait conscience de son tic et cela lui est un peu passé même si la bestiole essaie toujours de revenir sous la langue de mon garçon !
Mais ce qui m’agace le plus est la tendance des quadras, quinquas et même plus à essayer de s’approprier un langage, des gestes (par exemple la manière dont les jeunes se saluent en se frappant les poings au lieu de se serrer la main) et des codes vestimentaires qui ne sont pas les leurs et qui les rendent ridicules alors qu’ils croient faire « djeun » ! Je trouve ces gens-là pathétiques, mais c’est peut-être moi qui suis réactionnaire !
Le 7 septembre 1533 naît Elisabeth 1ère d’Angleterre. Fille du roi Henri VIII d’Angleterre et Anne Boleyn, Elisabeth est la 3e dans l’ordre de succession à la mort de son père. Suite aux décès successifs de son frère Edouard et de sa soeur Marie, elle accède au trône en 1558. Elle règne pendant 45 ans et contribue à l’accroissement de la puissance de son pays. Les grandes expéditions outre-mer et la conquête de l’Inde ont commencé pendant son règne.
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