Le Docteur Amine Jaafari est chirurgien à Tel-Aviv. Arabe d’origine palestinienne, il a pris la nationalité israélienne pour étudier, travailler et vivre en Israël. Avec sa femme Sihem, ils incarnent le modèle de l’intégration réussie ; il jouit d’une excellente réputation et vivent une magnifique maison dans un quartier chic de la ville. Même s’il a souffert et même s’il est encore victime du délit de faciès, Amine est heureux car sa vocation de chirurgien l’amène à régulièrement sauver des vies.
Lorsqu’un restaurant d’un quartier proche est soufflé par un attentat, le Docteur Jaafari se bat aux côtés de ses collègues pour arracher des griffes de la mort des hommes, des femmes et des enfants.
Il rentre chez lui, fourbu, malheureux de l’absence de sa femme partie pour quelques jours dans sa famille.
Au milieu de la nuit, on l’appelle de l’hôpital. Sans poser de questions, il saute dans un pantalon et se rend sur son lieu de travail, prêt à opérer. Mais on ne l’attend pas pour une intervention chirurgicale. La police est là qui lui demande d’identifier un corps, celui du kamikaze responsable de l’attentat. Il s’agit d’une femme et Amine reconnaît SA femme.
Après une garde à vue musclée, il est relâché, rien ne laissant supposer une quelconque complicité avec la kamikaze ni aucune activité dans les organisations terroristes.
Alors qu’il refuse l’évidence, il reçoit une lettre, quelques mots de Sihem postés avant de mourir. Amine est dévasté. Comment est-ce possible ? Comment a-t-il pu vivre aux côtés de son épouse sans jamais se douter de rien ? Pour essayer de comprendre, Amine part enquêter.
Un livre très fort sur un sujet d’actualité : la souffrance des Palestiniens en particulier et comment une personne apparemment bien intégrée bascule dans le terrorisme en général.
Le récit est court mais dense, dans une langue à la fois moderne et littéraire.
A lire absolument.
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Archive journalière du 1 sept 2011
Le 1er septembre 1557 décède à l’âge de 66 ans Jacques Cartier de la peste qui frappe cette année-là la ville de Saint-Malo. Ses restes, retrouvés plus de quatre cents ans plus tard, se trouvent désormais dans la cathédrale de Saint-Malo.
Avec l’aide du roi, l’explorateur français avait effectué trois voyages vers l’Amérique du Nord, à la recherche d’un passage vers l’Asie. Il explore longuement le golfe du Saint-Laurent. Lors de son dernier voyage en 1542, il négocie avec les indigènes une grande quantité d’or et de diamants qu’il fait expertiser dès son retour en France. Hélas, les pierres qu’il a rapportées, notamment du pyrite et du quartz, s’avèrent sans valeur. Déçu, Jacques Cartier se retire dans son manoir près de Saint-Malo.
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