Après Aglaé la tortue et Emef la souris, voici Rosalie. C’est une jolie tortue… en bois qu’ils disent… taillée dans une racine de thuya… C’est le dernier cadeau de Mère Un et du Stef à ma Zaza, ma Mère Deux. Il paraît que la Zaza était tombée en pamoison devant l’animal lors de leur visite à la foire expo en mai dernier. Et quand la Zaza tombe en pamoison devant quelque chose, ma Mère Un ne peut pas résister, il faut qu’elle achète ! Ma Mère Deux, elle est tellement distraite qu’elle se souvenait même plus du cadeau ! Il ne lui est revenu en mémoire qu’avant-hier ; un peu plus elle serait tombée à la renverse de surprise en découvrant la bestiole qu’elle avait pour ainsi dire choisie elle-même !
Depuis ce soir, la Rosalie, elle a trouvé sa place dans le meuble TV, juste en dessous de l’écran. C’est vrai qu’elle est belle et plus impressionnante qu’Aglaé qui est sur la terrasse à côté d’Emef car elle est beaucoup plus grosse. Bon, moi, franchement, Aglaé ou Rosalie… je m’en tape ! Parce que quand la Zaza dit que je vais péter un câble avec tous ces animaux autour de moi, la bête n’est pas celle qu’on croit ! Mais je veille quand même au grain dès fois qu’elle aurait l’idée saugrenue de ramener un jour une vraie tortue. Y paraît que les vraies tortues, ça rentre la tête sous la carapace… pas comme Aglaé ou Rosalie qui ont toujours le cou allongé quoiqu’il arrive. Moi, je demande à voir !…
Bon, je vous laisse, parce qu’il est déjà plus de deux heures du mat’ et ni ma mère Un ni ma Mère Deux n’ont l’air de vouloir aller au lit. Alors moi j’y vais ! A bon entendeur salut ! Signé Véga.
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Archive journalière du 7 août 2011
On retrouve dans ce tome 2 la prostituée Sugar, les frères Rackham, Agnès de plus en plus en proie à la folie et d’autres personnages encore comme Emeline Fox, amoureuse d’Henry Rackham qui refuse de se laisser aller à la luxure car il veut devenir pasteur.
William Rackham, celui des deux frères qui a repris la parfumerie paternelle alors qu’elle était de droit destinée à son frère aîné, a sorti Sugar de sa condition. Par amour et par égoïsme, il l’a installée dans un bel appartement des beaux quartiers de Londres et l’ancienne prostituée lui devient rapidement indispensable, non seulement pour assouvir tous ses désirs sexuels mais pour le conseiller dans la tenue des affaires. Car Sugar est intelligente, cultivée et dotée d’un sixième sens pour les relations humaines. La jeune femme n’a plus besoin d’espionner le couple Rackham ; elle a pris dans la vie de William une place que même son épouse ne tient pas. Cependant, pour se rapprocher encore davantage de son amant et partager son quotidien, elle lui propose de devenir la gouvernante de sa fille.
Sophie a six ans et mène une existence de recluse car Agnès, sa mère, déjà atteinte par la folie avant sa conception, n’a jamais pris conscience d’avoir enfanté et William lui a minutieusement évité la vue de sa fille. Quant à lui, il se contente de pourvoir à son éducation. Eu égard à l’instruction de Sugar, il congédie la nurse de l’enfant et engage donc officiellement sa maîtresse. Mais au grand désespoir de l’ancienne prostituée, leur intimité ne grandit pas avec la promiscuité. Jusqu’au jour où Agnès disparaît, la veille de son départ pour un asile. Mais cela non plus ne tourne pas à l’avantage de Sugar car William se montre beaucoup plus affecté de cette disparition qu’il ne devrait l’être. Sa seule consolation est Sophie. Cette enfant qui a bénéficié de si peu d’attention, se prend petit à petit d’une réelle affection pour sa gouvernante et Sugar se découvre des instincts maternels.
Ce second tome ravit le lecteur tout autant que le premier mais la fin le laisse… sur sa faim ! Alors qu’on vient d’ingurgiter plus de mille deux cents pages, on en réclame encore, on voudrait continuer à suivre les aventures de Sugar et William, indéfiniment, dans ce style très particulier et brillantissime qui contribue au succès de ce livre.
A lire absolument.
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