Qu’il me paraît lointain, le temps des désaccords,
Lorsque l’adolescente accusait père et mère
D’un constant mal de vivre où l’enfance éphémère
Avait perdu son âme en différents décors.
Dans l’écho de ta voix que l’absence édulcore
Ne me parviennent plus certains propos amers,
Mais des murmures doux comme le vent des mers.
Le temps passe et me ride et mon cœur pleure encore.
Un superbe hommage !
Bisous, bonne journée Isabelle.
JC
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Maman,mot premier sans doute aucun,premier en la bouche et premier dans le coeur.
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Et dans toutes les langues, il commence par un M
si facilement prononcé par un enfant même en bas âge…
Le premier mot qu’a prononcé mon fils est « non ». C’est grave Docteur ?
Non!!!!
Très émouvant et brillamment écrit. Bravo!
j’aime toujours cette alternance particulière des rimes et des pluriels….
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Très joli poème, Isabelle, avec l’inversion des rimes.
Suivant ma sensibilité, n’aurait-il pas mieux écrire
le dernier vers ainsi :
« Le temps me ride, passe et mon coeur pleure encore. » ?
Amicalement.
C’est vrai Jean-Jacques, que cela aurait économisé une conjonction « et », mais ce n’est quand même pas tout à fait pareil et j’aime assez l’effet de cette conjonction répétée qui donne, c’est en tout cas ce que j’ai voulu souligner, l’impression d’une succession de maux et peut-être de lassitude.
Un mot : MAGNIFIQUE
Bonne journée,
Denis
Merci Denis !
C’est un poème très musical à la lecture, très fluide.
j’ai cru remarquer que lorsqu’on parle de quelque chose qui vient du coeur, de la profondeur, on trouve les mots plus facilement et ils s’ajustent naturellement (comme si le poème nous est soufflé d’une muse)
En ce sens, « le temps passe et me ride » est plus beau que l’inverse…
Amitiés
Stéphane