J’avoue avoir été, au lendemain de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New-York, assez hostile à l’hypothèse du complot politique. Un homme réputé dragueur invétéré ne peut-il pas un jour basculer dans le viol ? Je trouvais trop facile de se réfugier derrière une cabbale pour le disculper.
Aujourd’hui, alors que la justice américaine s’achemine vers un non-lieu après avoir constaté de nombreuses défaillances dans les accusations de la plaignante, voilà qu’une nouvelle affaire éclate en France. Plus exactement, une affaire datant de 2003, évoquée en mai dernier et gardée sous le coude tant que DSK risquait de purger une longue peine dans les geôles américaines, ressort de son placard maintenant qu’il est sur le point de quitter les Etats-Unis, libre et lavé de tout soupçon.
En effet, en mai 2011, Tristane Banon, journaliste et écrivain, déclare ne pas vouloir porter plainte afin de ne pas être instrumentalisée par la justice américaine. Le 4 juillet, tandis que le doute prévaut dans l’affaire du Sofitel de New-York, Tristane Banon annonce qu’elle portera plainte.
Anne Mansouret, la mère de la jeune femme, avoue avoir été informée de cette présumée tentative de viol sur sa fille, alors âgée de 24 ans. Elle aurait discuté avec DSK, un ami proche, qui n’aurait pas démenti cette agression sexuelle. Pourtant, Madame Mansouret déconseille à l’époque à sa fille de porter plainte.
J’avoue ne pas comprendre cette attitude. Si ma fille, ou mon garçon d’ailleurs, avait été agressée sexuellement par un homme, fût-il un ami, je l’aurais traîné devant les tribunaux, car je ne crois pas que l’amitié puisse survivre à ce type d’agissement.
Huit ans après les faits, l’affaire resurgit donc opportunément et une nouvelle inculpation attend donc Monsieur Strauss-Kahn dès qu’il aura foulé le sol français.
Comment ne pas penser que DSK décidément gêne et qu’il faut à tout prix l’empêcher de revenir sur le devant de la scène politique ?
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Archive journalière du 6 juil 2011
Un jour, le monde du narrateur – qui n’a pas de nom – s’écroule : son père quitte la maison. Ce même jour, il avait découvert un étrange pouvoir : il lisait dans le cœur des autres en chevauchant leur ombre. Alors qu’il s’apprêtait à confier ce secret à son père, celui-ci s’en allait, les laissant, lui et sa mère, dans la peine. Durant toutes les années de son enfance et de son adolescence, il a attendu la visite de son père qui n’est jamais venu le voir, ainsi qu’il l’avait promis. Alors il se raccroche à sa mère et à son ami Luc, le fils du boulanger. Un jour, en vacances avec sa mère au bord de la mer, il fait la connaissance de Cléa, une petite fille sourde et muette. A la fin de la semaine, il lui promet de revenir l’année suivante. Malheureusement, il n’a jamais pu honorer cette promesse car sa mère et lui ne sont jamais retournés en vacances à cet endroit.
Devenu adulte, il part étudier pour devenir médecin. Il rencontre Sophie. Depuis l’enfance, il ne parle plus beaucoup avec les ombres ; pourtant, une fois, il parvient grâce à son étrange pouvoir à deviner le secret d’un petit garçon qui se laisse mourir de faim. Il conquiert ainsi le cœur de Sophie. Mais leur relation a du mal à prendre son envol, même s’il emmène la jeune fille dans son village pour qu’elle fasse la connaissance de sa mère et de son meilleur ami à qui il propose de venir réaliser son rêve : étudier la médecine. Les deux garçons et la jeune fille forment un trio aux sentiments ambigus et aucun ne semble vraiment heureux.
Et puis un jour, alors qu’ils sont tous les trois dans une station balnéaire, le passé remonte à la surface et tout bascule. Il se souvient de cette plage, de ce phare, de ce petit garçon qu’il était manipulant un cerf-volant, et cette petite fille, Cléa…
Dans ce roman, humour et émotion alternent avec bonheur et le lecteur qui apprécie l’univers imaginaire de l’auteur entrera sans difficulté dans la peau du personnage qui a en lui plus d’humain que de surnaturel.
Un très bon Marc Lévy, peut-être le meilleur.
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