L’étrange voyage de Monsieur Daldry

ltrangevoyagedemonsieurdaldry.jpg Roman de Marc LEVY

Alice Pendelbury, célibataire et sans famille, vit à Londres. Grâce à des facultés olfactives extraordinaires, elle vit des parfums qu’elle élabore et parvient à vendre aux parfumeurs de la ville. Son voisin de palier, Ethan Daldry, peintre, vit surtout de ses rentes. Acariâtre, il supporte très mal le bruit et quand la bande de copains d’Alice, composée de trois garçons et une fille, débarque chez elle, il finit par frapper pour faire cesser la gaieté un peu bruyante de la joyeuse bande.
Quelques jours avant Noël 1950, les cinq amis décident de se rendre au bord de la mer, à Brighton, où se tient une fête foraine. Les garçons incitent Alice à consulter une voyante qui la dévisage depuis quelques minutes. Alice y consent et la vieille femme lui prédit un long voyage pour retrouver celui qu’elle cherche depuis toujours sans le savoir et lui annonce que l’homme qui comptera le plus dans sa vie vient juste de passer derrière elle. Alice se retourne et ne voit que sa bande de copains dont Anton… Alors qu’elle n’avait nulle intention de nouer des liens avec son voisin au mauvais caractère, celui-ci l’invite à déjeuner pour se faire pardonner son intrusion chez elle devant ses amis. Alice accepte et lui parle de la fameuse prédiction. Comme ni l’un ni l’autre n’a de famille où aller passer Noël, Ethan lui propose de l’emmener à Brighton afin de revoir la voyante. Alice accepte et la vieille dame lui apprend quelle devra se rendre à Istanbul et rencontrer six personnes qui la guideront successivement vers l’homme qui comptera le plus dans sa vie.
Daldry, qui vient d’hériter de son père, lui propose de financer le voyage et de l’accompagner. Alice accepte à condition qu’ils profitent du voyage pour s’allier en affaires : elle élaborera un nouveau parfum avec les senteurs caractéristiques d’Istanbul et ils se partageront les gains. Ethan de son côté promet de l’associer aux revenus qu’il tirera du tableau qu’il peindra à son retour de Turquie.
Un livre très agréable à lire, essentiellement constitué de dialogues. Un voyage initiatique avec des personnages emblématiques et une histoire très bien ficelée, sans rien qui soit tiré par les cheveux. On y croit et on a hâte de savoir comment Alice va remonter le fil de son existence et celle de ses parents pour parvenir à ses origines. La fin, hélas, est un peu prévisible.

2 Réponses à “L’étrange voyage de Monsieur Daldry”


  • Je suis fan de Vincent DELERM (et j’adore lire Milan KUNDERA)
    Juste pour rire, voici un extrait de la chanson Dans tes bras qui me fait bien marrer . . .
    « Huit cents pages de trop
    Dans un Max Gallo
    Quinze chapitres pourris
    Dans un Marc Lévy
    Une phrase qu’on comprend pas
    Dans un Kundera
    Putain ! J’ suis bien dans tes bras »

  • Il n’a pas tout à fait tort, le Delerm, même si je le trouve particulièrement sévère avec Lévy dont la production n’est pas complètement pourrie. Gallo parfois est effectivement un peu long, mais toujours bon ; quant à Kundera, c’est vrai qu’il faut suivre.
    Moi qui suis assez fan de ces trois auteurs pour des raisons très différentes, lire leurs oeuvres bien calée dans les bras de la personne que j’aime : putain quel bonheur !

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