Nous avons organisé nos réunions « entre filles » le mardi soir, d’abord direction « piscine balnéo » ; c’est chouette !!! Marianne et Claudie me trimballent et ensuite nous revenons chez moi où je mets le couvert…
C’est notre première soirée de ce genre et nous sommes vannées : la piscine, ça calme ! Les forces reviennent en mangeant, et les rires avec ; ça discute ferme… et nous voilà parties sur les transports en commun. Ben oui, c’est comme ça !
Remonte en moi le souvenir… Vous rappelez-vous, pour ceux qui ont connu, les autobus avec un chauffeur à l’avant (c’est plus pratique) et un poinçonneur à l’arrière ??? Oui ??? Chique !
Révisons pour ceux qui n’ont pas connu…Une porte à coté du chauffeur, comme maintenant mais c’était pour descendre, une grande porte au milieu pour descendre aussi, et une à l’arrière pour monter, où on s’empilait avant de passer par un couloir étroit devant la cabine où se trouvait un poinçonneur… Vous visualisez ??? Tant mieux !
Donc ce jour qui fut, je dois l’avouer, le dernier jour où je me suis encombrée d’un parapluie – oui il pleuvait très fort ! – il y avait un monde fou, et après avoir plié le « pépin » – ce jour là il méritait bien son nom – je me suis tassée avec tout le monde comme je pouvais, attendant sagement mon tour de passer devant le poinçonneur. Comme j’attendais mes tickets, une forte pression se fit sur mon bras gauche… Agacée, je résistai mais… ça tirait plus fort ! Je regardai et…ô horreur ! une baleine de mon foutu parapluie était allée se « coincer »… dans la braguette du monsieur qui était devant moi !!!
J’avais 17 ans, j’étais franchement très mal à l’aise ; le monsieur n’avait pas l’air franchement à l’aise non plus ! N’empêche que moi, je ne voulais pas lâcher mon pépin et lui, il voulait garder son pantalon ! Ce qui peut aussi se comprendre !
Il y a des minutes dans la vie qui sont très longues !!!
Le poinçonneur était interloqué et amusé : nous bloquions tout le monde et visiblement, il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation. Quant aux autres voyageurs, bizarrement, personne ne râlait, au contraire et à notre grande confusion… Oui, je n’étais pas plus en tort que le monsieur, après tout ! Ils étaient très amusés et suivaient tout cela avec intérêt !
Le poinçonneur a sauvé l’honneur du monsieur, mais pas mon parapluie ! Il avait une pince coupante dans sa cabine, (merci mon Dieu) et nous avons sectionné la baleine de mon pauvre pépin !
Y’a des moments, je vous assure, on est content d’arriver à destination pour pouvoir s’éclipser au plus vite !!!
Vous comprendrez maintenant pourquoi, depuis ce jour, je ne prends plus jamais de parapluie.
(Jeannette insurgé)
des soirées entre filles délirantes qui nous rident et nous dérident ! c’est super!
quant à l’autobus, j’en ai un vague souvenir à Paris, dans ma petite enfance, mais suis jamais montée dedans
bon samedi
bizzz
Tan
Dernière publication sur chroniques variées : la nouvelle arche de Noé
peu de souvenirs aussi fous
mais que j’ aimerais revenir un peu vers la jeunesse!
merci de ces rires
merci à vous deux de vos com
il est vrai que en ce moment, rire n’est pas un luxe, mais de la survie!!!
jeannette