Roman de Max GALLO
Quatrième et dernier tome de la saga « La baie des Anges ».
Dante Revelli a épousé Denise et tous deux forment un couple désaccordé ; leur fille Christiane est trop jeune pour s’en rendre compte mais Roland, né en 1932, souffre du tiraillement qu’il subit entre eux deux, tour à tour fier du père ouvrier et communiste, malheureux pour sa mère qui rêvait d’une vie meilleure et honteux de ses origines.
Roland Revelli ressemble à son grand’oncle Carlo, l’entrepreneur qui a fait fortune. Comme lui, il est ambitieux.
Et puis la guerre éclate. Les Italiens, puis les Allemands, envahissent Nice. Gustav Hollenstein, propriétaire juif de l’hôtel où travaille et vit Dante, beau-père de la fille de Carlo Revelli, est arrêté ainsi que Jean Karenberg et Rafaele Sori, deux camarades de Dante.
Avant son départ, Violette, la petite sœur de Dante, se donne à Rafaele et met au monde un fils qu’elle nomme Vincent, en hommage à son père, mort dans sa maison bombardée. Rafaele ne revient pas de la guerre. Sam Lasky, l’amant de Violette, élève l’enfant comme s’il était le sien, même si Violette ne lui cache pas qui est le père et insiste pour qu’il s’appelle aussi Revelli.
Roland est ambitieux mais il sera ouvrier dans l’entreprise de Carlo. C’est sa sœur Christiane qui fera des études et deviendra professeur. Mais Roland se hisse vers les fonctions de chef grâce à son cousin Alexandre, le fils de Carlo, qui lui donne des responsabilités. Roland, qui a épousé Jeanne, ne parvient cependant pas à trouver la paix et lui refuse l’amour. Ni sa femme ni sa fille ne parviennent à apaiser ses rancœurs et à le stabiliser ; il veut toujours plus sans jamais parvenir à se satisfaire. Aigri comme sa mère, passera-t-il à côté du bonheur à force de regarder toujours plus loin que ceux dont il partage la vie ?
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