Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont enfin libres ! Libérés hier, ils ont foulé aujourd’hui le sol français après dix-huit mois de captivité en Afghanistan.
Nous regardons toujours les informations sur France2 ; chaque jour, nous entendions l’annonce du nombre de jours qui s’étaient écoulés depuis qu’ils étaient prisonniers. Sincèrement, je n’y croyais plus. Alors je suis très heureuse pour eux, leurs familles, leurs amis et leurs collègues.
De nombreuses voix se sont déjà élevées pour demander le prix de cette libération et le gouvernement est accusé d’avoir menti quant au paiement d’une rançon aux ravisseurs. Ce ne sera pas la première fois qu’on nous aura raconté des histoires à dormir debout ! En attendant, réjouissons-nous de voir ces deux journalistes rentrer sains et saufs au pays car c’est aussi pour nous qu’ils ont risqué leur vie.
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Archive mensuelle de juin 2011
Le 30 juin 1859, Jean-François Gravelet alias Blondin, funambule français, traverse les chutes du Niagara sur des cordes tendues à 50 mètres au dessus des chutes. La distance qu’il parcourt, sans harnais ni filet, est de 330 mètres. Quelques semaines plus tard, il recommence son exploit, une fois la tête enfermée dans un sac, une autre fois en portant quelqu’un sur son dos et encore une autre fois en poussant une brouette ! Blondin meurt à l’âge de 73 ans… dans son lit !
Vous avez été quelques-uns à envoyer des commentaires sur l’article « Il ne lui manque que la parole » concernant notre inquiétude sur l’état de santé de Véga. Vous avez été encore plus nombreux à m’envoyer des courriels avec des messages de soutien accompagnés souvent d’une photo de votre compagnon à quatre pattes et les ami(e)s les plus proches ont même fait le siège de notre ligne téléphonique pour prendre des nouvelles en direct ; l’une d’entre elles, que nous n’avions pas entendue depuis les voeux de janvier, a même téléphoné en demandant immédiatement des nouvelles de Véga ; dans un deuxième souffle, elle s’enquit de notre santé…
Ce formidable élan de sympathie soulevé par notre Véga nous a beaucoup touchées et nous vous remercions pour tous vos messages. Et puis un immense merci tout particulièrement aux gentilles sorcières qui ont pris de leur temps pour s’informer précisément de l’état de Véga pour ensuite unir leurs énergies ; l’une d’entre elles a d’ailleurs fait une chute assez grave sur son lieu de travail et est actuellement à l’hôpital. J’ose espérer qu’il n’y a aucun lien entre cette chute et les soins prodigués la veille à Véga qui, je le sais, « pompent » l’énergie…
En tout cas, Véga va un peu mieux, ses crises de panique s’estompent et nous espérons que les séances de magnétisme associées au médicament vétérinaire pour favoriser l’irrigation du cerveau vont avoir raison des troubles du comportement de notre petite chienne que nous ne reconnaissions plus dans cette attitude de prostration et d’angoisse tant elle est habituellement joueuse, vive et facétieuse.
Le 29 juin 1900 naît Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur français. Pionnier de l’aviation et pilote de guerre, il disparaît en mer lors d’une mission de reconnaissance le 31 juillet 1944.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Courrier Sud, Vol de nuit et le célébrissime Petit Prince.
Le 28 juin 1519, Charles de Habsbourg ou Charles Quint, devient à l’âge de 19 ans empereur du Saint Empire romain germanique sous le nom de Charles V d’Allemagne, roi d’Espagne et de l’Amérique espagnole sous le nom de Charles 1er d’Espagne (ou Carlos I), roi de Sicile sous le nom de Charles IV et duc de Brabant sous le nom de Charles II de Brabant. Charles Quint est le produit d’une série d’alliances entre de nombreuses familles régnantes d’Europe, ce qui le met à la tête du plus vaste ensemble territorial d’Europe par simples héritages. Il meurt en Espagne en 1558.
Le 27 juin 1550 naît Charles-Maximilien de France, duc d’Orléans. A l’âge de 10 ans, Charles IX accède au trône et la régence est confiée à sa mère Catherine de Médecis. En 1564, la reine-mère organise un grand tour de France afin de montrer le roi à ses sujets et lui faire connaître son royaume. La guerre entre protestants et catholiques se poursuit mais le mariage de la soeur du roi, Marguerite alias la reine Margot, avec un jeune prince protestant, roi de Navarre et futur Henri IV, est une promesse de paix durable. Cependant, en août 1572, quelques jours à peine après le mariage, Gaspard de Coligny, l’un des chefs du parti des Huguenots, est victime d’un attentat. Craignant un soulèvement, le roi ordonne l’élimination des chefs protestants à l’exception de Henri de Navarre et du prince de Condé. C’est le début du massacre de la Saint-Barthélémy qui fera des milliers de morts dans toutes les grandes villes de France.
Charles IX, de santé physique et mentale fragile, décline après ces évènements et meurt le 30 mai 1574.
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Autobiographie de Patricia KAAS
Les autobiographies ou biographies de stars ne sont pas à proprement parler mes livres de chevet ! Je crois même que c’est la première que je lis. J’aime assez la chanteuse et son répertoire, un peu moins la femme, en tout cas le peu que je connaissais… Mais je l’ai vue récemment dans une émission de télé où elle était venue présenter son livre et j’avais été touchée par sa franchise d’emblée : ce livre a été écrit avec une professionnelle de l’écrit sur la base d’entretiens. Un peu ce que je fais avec mes clients anonymes qui souhaitent écrire le roman de leur vie pour leur descendance. Ma curiosité était donc piquée…
Ce livre est bien écrit, articulé autour de nombreux thèmes. On y découvre la petite fille, dernier enfant de sept, dans sa famille dont le père, mineur, a épousé une Allemande. On suit son parcours étonnant, depuis ses débuts dans les bars de chaque côté de la frontière jusqu’à son ascension sur les scènes parisiennes, nationales et internationales.
Patricia Kaas se livre entièrement. Elle nous parle de ses racines, de son amour pour son père ouvrier, pour sa mère qui l’a couvée sans la brider, de son chagrin à la mort de celle-ci, de sa peur à exprimer des sentiments, de sa fragilité de femme et de sa force d’artiste.
Elle nous raconte ses joies quand elle foule les scènes les plus prestigieuses, son émotion quand elle rencontre les plus grands de ce monde, de son humilité face à son fabuleux destin, de ses doutes avant et après le tour de chant. Elle nous confie son désespoir de ne plus pouvoir enfanter, maintenant qu’elle se sent prête, enfin mûre pour donner à un être des bases solides pour bien grandir.
Ce livre m’a profondément touchée car je me suis reconnue dans certains comportements, dans cette difficulté à dire « je t’aime », dans cette impression qu’on ne mérite pas le bonheur qui nous arrive, dans ce fatalisme quand le bonheur s’en va, comme si c’était inévitable, comme s’il s’était trompé de personne et qu’après s’être égaré à nos côtés, il s’envolait vers le bon destinataire.
Patricia Kaas n’a pas oublié sa région, son milieu, et elle en est fière. Cela la rend infiniment sympathique et je ne doute pas que cette autobiographie touche le cœur de ses admirateurs et gagne celui de gens comme moi, qui aiment bien ses chansons sans être fan de la chanteuse.
Le 26 juin 1898 naît Willy Emil Messerschmitt, ingénieur allemand en aéronautique, concepteur du principal chasseur allemand de la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale.
On entend souvent cette réflexion à propos des animaux. En ce moment, nous aimerions bien que notre Véga prenne la parole pour nous dire ce qui ne tourne pas rond…
Depuis quinze jours, elle a des troubles du comportement qui laissent notre vétérinaire perplexe. Sourde comme un pot depuis environ deux mois, malgré son jeune âge (sept ans), elle avait un traitement pour soigner son otite. Un matin, elle a eu une trouille terrible qui a déclenché des crises d’angoisse. Le vétérinaire, qui ne trouvait déjà aucune raison à sa brutale surdité, ne décela aucune autre anomalie… Comme avec un bébé, difficile de poser un diagnostic sans l’énoncé des symptômes par le patient pour l’aiguiller…
En désespoir de cause et pour prévenir toute éventualité, il a prescrit un médicament, en doublon avec ce comprimé pour l’otite, afin d’irriguer le cerveau… Depuis, l’état de santé de Véga est en dents de scie. Tantôt elle se comporte tout à fait normalement, cherche sa balle dès qu’elle a mis une patte en dehors de son panier, nous engueule si on n’est pas assez rapides à la lui lancer et court la récupérer au fond du jardin, ventre à terre, comme si sa vie en dépendait. Et subitement, sans signe avant-coureur, sans élément déclencheur avéré, elle se précipite vers nous et veut absolument être portée. Si nous la prenons dans nos bras, elle se blottit au plus près, au risque de basculer par-dessus notre épaule. Dès qu’on essaie de la poser par terre, elle s’accroche à nous avec des yeux remplis de peur panique. Si nous persistons à la laisser par terre, elle se refugie sous un meuble, comme pour fuir d’invisibles démons qui semblent la terroriser.
Nous sommes inquiètes. Les animaux domestiques ne sont aujourd’hui plus à l’abri des maux qui nous terrassent. Les avoir rendus si proches de nous a fait d’eux des proies faciles pour toutes les maladies dont seul le nom suffit à nous terrifier.
Ceux qui n’ont jamais eu un animal ne comprendront sûrement pas mon besoin de partager notre inquiétude. Qu’ils retournent à leurs occupations sans plus y penser.
Je m’adresse aux autres, ceux qui savent qu’un chien est un membre de la famille. Véga est populaire sur ce blog et je suis certaine que vous serez nombreux à avoir une pensée pour elle, afin qu’elle aille bientôt définitivement mieux.
Nous avons organisé nos réunions « entre filles » le mardi soir, d’abord direction « piscine balnéo » ; c’est chouette !!! Marianne et Claudie me trimballent et ensuite nous revenons chez moi où je mets le couvert…
C’est notre première soirée de ce genre et nous sommes vannées : la piscine, ça calme ! Les forces reviennent en mangeant, et les rires avec ; ça discute ferme… et nous voilà parties sur les transports en commun. Ben oui, c’est comme ça !
Remonte en moi le souvenir… Vous rappelez-vous, pour ceux qui ont connu, les autobus avec un chauffeur à l’avant (c’est plus pratique) et un poinçonneur à l’arrière ??? Oui ??? Chique !
Révisons pour ceux qui n’ont pas connu…Une porte à coté du chauffeur, comme maintenant mais c’était pour descendre, une grande porte au milieu pour descendre aussi, et une à l’arrière pour monter, où on s’empilait avant de passer par un couloir étroit devant la cabine où se trouvait un poinçonneur… Vous visualisez ??? Tant mieux !
Donc ce jour qui fut, je dois l’avouer, le dernier jour où je me suis encombrée d’un parapluie – oui il pleuvait très fort ! – il y avait un monde fou, et après avoir plié le « pépin » – ce jour là il méritait bien son nom – je me suis tassée avec tout le monde comme je pouvais, attendant sagement mon tour de passer devant le poinçonneur. Comme j’attendais mes tickets, une forte pression se fit sur mon bras gauche… Agacée, je résistai mais… ça tirait plus fort ! Je regardai et…ô horreur ! une baleine de mon foutu parapluie était allée se « coincer »… dans la braguette du monsieur qui était devant moi !!!
J’avais 17 ans, j’étais franchement très mal à l’aise ; le monsieur n’avait pas l’air franchement à l’aise non plus ! N’empêche que moi, je ne voulais pas lâcher mon pépin et lui, il voulait garder son pantalon ! Ce qui peut aussi se comprendre !
Il y a des minutes dans la vie qui sont très longues !!!
Le poinçonneur était interloqué et amusé : nous bloquions tout le monde et visiblement, il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation. Quant aux autres voyageurs, bizarrement, personne ne râlait, au contraire et à notre grande confusion… Oui, je n’étais pas plus en tort que le monsieur, après tout ! Ils étaient très amusés et suivaient tout cela avec intérêt !
Le poinçonneur a sauvé l’honneur du monsieur, mais pas mon parapluie ! Il avait une pince coupante dans sa cabine, (merci mon Dieu) et nous avons sectionné la baleine de mon pauvre pépin !
Y’a des moments, je vous assure, on est content d’arriver à destination pour pouvoir s’éclipser au plus vite !!!
Vous comprendrez maintenant pourquoi, depuis ce jour, je ne prends plus jamais de parapluie.
(Jeannette insurgé)
L’acteur, qui restera dans toutes les mémoires comme l’interprète de l’inspecteur Colombo, est décédé jeudi 23 juin ; il avait 83 ans et souffrait depuis plusieurs années de la maladie d’Alzheimer.
Je n’étais pas une grande fan, mais il m’arrivait de regarder un épisode de cette série américaine qui mettait en scène un flic à l’étrange regard, un petit cigare que l’on devinait nauséabond à la bouche, toujours vêtu du même inusable imperméable et conduisant pendant des décennies la même Peugeot ! Un lieutenant de police au volant d’une Peugeot dans une série américaine, ce n’était déjà pas banal ! Et qui ne se souvient pas de la fameuse réplique de cet anti héros qui quittait souvent les lieux du crime en murmurant : « il faudra que j’en parle à ma femme! »
Le 25 juin 1876 a lieu la bataille de Little Big Horn dans le Montana, qui oppose les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l’US Army du lieutenant-colonel Custer à environ 1500 Cheyennes et Sioux réunis et menés par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse.
Le combat est acharné et en fin d’après-midi, après la mort de Custer, le dernier soldat Américain est tué.
Le 24 juin 1859 a lieu la bataille de Solférino qui oppose l’armée française de Napoléon III à l’armée autrichienne de l’empereur François-Joseph. Plus de 200.000 soldats s’affrontent. A l’arrière, un Suisse, Henri Dunant, réalise que rien n’est prévu pour accueillir les nombreux blessés. Il réunit des volontaires et organise les soins. Après la fin du conflit, il poursuit les démarches et créera la Croix Rouge en 1864.
Le 23 juin 1812, Napoléon marche sur Moscou après avoir envoyé une dernière offre de paix à Saint-Petersbourg demeurée sans réponse. Il rencontre peu de résistance et avance rapidement en territoire ennemi. La Grande Armée, la plus grande armée européenne jamais rassemblée, compte 691 500 hommes. L’empereur mène personnellement le corps d’armée principal de 250 000 hommes ; le reste avance sour les ordres d’Eugène de Beauharnais et Jérôme Bonaparte, Macdonald et Schwarzenberg. Une armée de réserve, constituée de 225 000 hommes, se tient prête. En outre, 80 000 gardes nationaux défendent la frontière impériale du duché de Varsovie. Au total, l’effectif des forces françaises déployées sur la frontière et en Russie atteint plus de 770 000 hommes…
Le 22 juin 1911 a lieu le couronnement à l’abbaye Westminster de Georges V après la mort de son père, le roi Edouard VII. Souverains populaires, George V et son épouse Mary n’eurent guère d’égards envers leurs enfants. Surnommés par leurs familiers « bouledogue en uniforme » et « dragon à plumes », ils vouèrent leur vie à leurs fonctions royales.
Roman de Max GALLO
Quatrième et dernier tome de la saga « La baie des Anges ».
Dante Revelli a épousé Denise et tous deux forment un couple désaccordé ; leur fille Christiane est trop jeune pour s’en rendre compte mais Roland, né en 1932, souffre du tiraillement qu’il subit entre eux deux, tour à tour fier du père ouvrier et communiste, malheureux pour sa mère qui rêvait d’une vie meilleure et honteux de ses origines.
Roland Revelli ressemble à son grand’oncle Carlo, l’entrepreneur qui a fait fortune. Comme lui, il est ambitieux.
Et puis la guerre éclate. Les Italiens, puis les Allemands, envahissent Nice. Gustav Hollenstein, propriétaire juif de l’hôtel où travaille et vit Dante, beau-père de la fille de Carlo Revelli, est arrêté ainsi que Jean Karenberg et Rafaele Sori, deux camarades de Dante.
Avant son départ, Violette, la petite sœur de Dante, se donne à Rafaele et met au monde un fils qu’elle nomme Vincent, en hommage à son père, mort dans sa maison bombardée. Rafaele ne revient pas de la guerre. Sam Lasky, l’amant de Violette, élève l’enfant comme s’il était le sien, même si Violette ne lui cache pas qui est le père et insiste pour qu’il s’appelle aussi Revelli.
Roland est ambitieux mais il sera ouvrier dans l’entreprise de Carlo. C’est sa sœur Christiane qui fera des études et deviendra professeur. Mais Roland se hisse vers les fonctions de chef grâce à son cousin Alexandre, le fils de Carlo, qui lui donne des responsabilités. Roland, qui a épousé Jeanne, ne parvient cependant pas à trouver la paix et lui refuse l’amour. Ni sa femme ni sa fille ne parviennent à apaiser ses rancœurs et à le stabiliser ; il veut toujours plus sans jamais parvenir à se satisfaire. Aigri comme sa mère, passera-t-il à côté du bonheur à force de regarder toujours plus loin que ceux dont il partage la vie ?
Le 21 juin 1469 naît Nicolas Machiavel, penseur italien de la Renaissance, théoricien de la politique et de la guerre. Son nom a donné en français le machiavélisme et ses dérivés qui font référence à une interprétation politicienne de son oeuvre.
Le 20 juin 1789, les membres de l’Assemblée nationale française, constituée de 577 députés, empêchés de se réunir à leur lieu de rencontre habituel que le roi Louis XVI a fait bloquer, choisissent une salle, le Jeu de paume, et prêtent serment de ne pas se disperser avant qu’une constitution ne soit établie.
Le 19 juin 1623 naît Blaise Pascal, mathémticien, physicien, philosophe et écrivain français. Il est à l’origine de la calculatrice mécanique, la « Pascaline » et il élabore la théorie des probabilités qui influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales.
Ses pensées sont une source importante de réflexion encore très moderne au niveau existentiel :
« L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ».
Il décède à l’âge de 39 ans.
Nous étions hier à Paris pour une journée découverte en compagnie d’une guide conférencière sur le thème de la Renaissance à Paris, rive droite.
Levées à 4 h 30, nous avons pris le TGV à 6 h 15 et une heure et demie plus tard, nous étions à Paris.
Le circuit pédestre commençait devant l’église Saint-Paul -Saint-Louis dans le quartier du Marais et se terminait au Louvre en passant par la Place des Vosges, plusieurs hôtels particuliers, le musée Carnavalet, l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, l’église Saint-Eustache, l’Hôtel-de-Ville, les Halles.
Fourbues mais ravies par la qualité des commentaires de la guide conférencière, dont le seul défaut est de ne pas laisser suffisamment de temps aux amateurs photographes de réaliser leurs clichés, nous avons repris le TGV en soirée, la tête pleine d’images et impatientes de découvrir la rive gauche, l’année prochaine.
Le 18 juin 1815 avait lieu la bataille de Waterloo qui s’est soldée par une défaite pour Napoléon. L’armée française, dite Armée du Nord, devait faire face à celle des Britanniques et Hollandais commandée par le duc de Wellington et celle des Prussiens commandée par le maréchal Blücher.
Napoléon Bonaparte, qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent Jours, participait pour la dernière fois directement à une bataille.
Le 17 juin 1818 naît Charles Gounot, compositeur français. On luit doit notamment les opéras Faust et Roméo et Juliette ainsi que deux symphonies et des oeuvres religieuses dont le célébrissime Ave Maria.
Sans tendresse particulière envers les maraîchers, nous avons néanmoins continué à consommer concombres et tomates…
Le 16 juin 1829 naît Goyathlay alias Géronimo. Admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846, il participe à des attaques contre des colons. Après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine, il se livre à des représailles en 1858 et venge sa famille le 30 septembre 1859, jour de la saint-Jérôme, par le massacre du village mexicain de Kas-ki-yeh. Les cris des habitants invoquant saint-Jérôme lui donnent l’idée de prendre son nom. Géronimo n’a jamais été chef mais sorcier, et son influence était grande sur ses compatriotes.
Le 15 juin 1943 naît Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday.
Après son apogée durant la période yéyé des années soixante, le chanteur continue à durer, adapte son répertoire et devient incontestablement le plus adulé des rockers français. Véritable bête de scène, il « allume le feu » partout où il passe et malgré ses frasques, suscite l’enthousiasme de ses fans et le respect des autres.
S clérose de notre civilisation,
P ernicieuse et destructrice,
E nnemie de l’humanisation :
C’est vraiment une pieuvre visqueuse !
U topie du pouvoir,
L avement de nos espoirs d’économies,
A gonie de nos assiettes :
T errible virus boursier !
I rradiant la classe moyenne,
O rdre démoniaque :
N e nous détruisez pas S V P !
(Jeannette Insurgé)
Le 14 juin 1777, le Congrès américain approuve l’adoption du Star and Stripes comme drapeau des Etats-Unis. En anglais Stars and Stripes ou The Star-Spangled Banner, il se compose de treize bandes horizontales, sept rouges et six blanches d’égales largeurs et alternées. Dans le coin supérieur gauche, les étoiles blanches symbolisent le nombre des états. De treize, elles sont aujourd’hui cinquante.
Roman de Max GALLO
Dans ce tome 3 de La Baie des Anges, nous retrouvons les trois frères Revelli, partis à pied de leur Piémont natal pour venir travailler à Nice.
La première guerre mondiale est finie. Dante, le fils aîné de Vincente, rentre indemne, mais le fiancé de sa sœur Louise a été tué ; Lucien, conçu hors mariage juste avant le départ de Millo, s’appelle dont aussi Revelli.
Carlo a fait fortune, à la force du poignet, truelle à la main et un sens inné du business. Il a épousé Anna Porzanengo, fille de son ancien associé, et a deux enfants, un garçon Alexandre et une fille Mafalda.
Luigi est revenu infirme de la guerre, amputé du bras droit. Il reprend ses activités comme patron de boîtes de nuit, flirte avec le milieu mafieux sans pouvoir se débarrasser de l’emprise du commissaire Ritzen dont il est l’indicateur.
Frédéric Karenberg, père d’un petit garçon, est toujours communiste, même s’il a un peu perdu la foi.
Sa sœur Hélèna, ancienne maîtresse de Carlo Revelli, a épousé Gustav Hollenstein, Autrichien juif, propriétaire d’un hôtel à Nice, et mis au monde une fille, Nathalie. Un peu avant la déclaration de guerre, Gustav se réfugie en Suisse avec sa fille tandis que son épouse refuse de les suivre ; elle se voue aux blessés qui commencent à arriver, avant de se suicider. La guerre terminée, Gustav et Nathalie rentrent en France et la jeune fille épouse Alexandre Revelli ; les mauvaises langues diront que deux fortunes se sont associées… Quant à Mafalda Révelli, elle épouse Charles Mérani, le fils du médecin qui a accueilli les trois frères à leur arrivée à Nice.
Violette, la dernière fille de Vincente, marche sur les pas de l’oncle Carlo qu’elle ne connaît cependant pas. Mais comme lui, elle refuse sa condition et veut tout faire pour y échapper. Couturière dans un atelier, elle fait la connaissance de Philippe Roux qui l’introduit dans le monde du cinéma. De défilés de mode en publicités, elle commence à bien gagner sa vie et s’offre un appartement mais refuse le mariage. Elle veut être libre, Violette, à moins qu’elle ne pressente que l’amour soit autre chose que sa relation avec Philippe qu’elle finit par quitter. Lorsqu’elle rencontre Rafaele Sori, elle vit en couple avec Sam Lasky, un juif polonais de vingt ans son aîné. Le désir d’enfant la taraude. Ses frères Dante et Antoine, qui ont épousé l’un une amie de Violette et l’autre la sœur de Rafaele, ont chacun un enfant. Mais Sam refuse.
Et la Seconde Guerre mondiale éclate. Alors que Sam vient de partir, Violette se donne à Rafaele qui, lui aussi, part rejoindre son régiment.
Une saga familiale palpitante sur fond historique.
Aux amateurs de poésie classique, je signale la parution du recueil de Thierry Cabot intitulé « La Blessure des Mots ». Malheureusement, seule une version électronique est disponible à cette adresse : http://librairie.immateriel.fr/fr/ebook/9782923916309/la-blessure-des-mots
Et pour ceux qui auront été conquis et qui voudraient en savoir plus sur cet excellent poète, je signale de nouveau son blog qui se trouve déjà dans mes liens amis : http://www.p-o-s-i-e.over-blog.net
Allez y faire un tour, ça vaut vraiment le détour ; les bons blogs de poésie sont assez rares sur Internet…
Le 13 juin 1944, Hitler lance sur Londres les V1, bombes volantes réalisées par la société allemande Fieseler. Pendant quatre-vingts jours, plus de 9000 V1 bombardent la région londonnienne.
Le 12 juin 1924 naît George Bush. A 17 ans, après l’attaque de Pearl Harbor, il s’engage dans la US Navy dont il est alors le plus jeune pilote. Quatre fois touché et quatre fois secouru, il effectue une soixantaine de missions aériennes dans le Pacifique.
Vice-président sous Reagan, il devient en 1989 le 41e président des USA. S’il a oeuvré pour la fin de la Guerre Froide, il est aussi à l’origine de la Guerre du Golfe dans laquelle il a entraîné ses alliés, déclenchant notamment l’offensive Tempête du Désert en janvier 1991.
Le 11 juin 1864 naît Richard Strauss, chef d’orchestre et compositeur allemand, sans lien de parenté avec le Richard Strauss viennois. Ce Richard Strauss est l’auteur de nombreux opéras, ballets, poèmes symphoniques. Parmi ses oeuvres, citons les célèbres Salomé, Elektra et Le chevalier à la rose.
Le 10 juin 323 avant J.-C. décède à l’âge de 33 ans Alexandre III de Macédoine, plus connu sous le nom d’Alexandre le Grand, le plus célèbre souverain de l’Antiquité. Elève d’Aristote, il fut l’un des plus grands conquérants et fonda de nombreuses cités dont Alexandrie. Mégalomane, il voulait devenir le maître du monde entier et a presque réalisé son rêve, étendant son territoire jusqu’aux rives de l’Indus et réussissant, durant un temps très court avant de mourir, à établir une unité politique entre l’Occident et l’Orient, ce que personne n’a pu réaliser depuis.
Courant de l’été 2010, j’avais présenté sur mon blog et sur le site www.toutnancy.com auquel je collabore, l’artiste lorraine Dominique HESSE, dont le travail à l’huile comme au pastel m’avait impressionnée.
Elle a enfin son propre blog que j’ai plaisir à vous communiquer : http://www.hesse-dominique.fr/index.html
N’hésitez pas à vous y rendre, les toiles sont magnifiques et je suis certaine que vous aurez envie d’aller lui rendre visite lors de sa prochaine expo !
Le 9 juin 1660, le roi de France Louis XIV épouse l’infante Marie-Thérèse d’Autriche, fille de Philippe IV, roi d’Espagne, et d’Elisabeth de France. Ce mariage diplomatique à lieu à Saint-Jean-de-Luz ; Louis ne connaît sa femme que depuis trois jours et celle-ci ne parle pas un mot de français. Cela n’empêche pas le roi de l’honorer avec fougue et devant témoins durant la nuit de noce ! De cette union naîtront six enfants dont un seul survivra.
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