Le 29 mai 1814 décède Joséphine de Beauharnais, née en 1763 en Martinique. Devenue veuve, elle épouse à Paris Napoléon Bonaparte qui la répudiera après avoir constaté qu’elle ne pouvait plus enfanter. Soucieux de fonder une dynastie, il la quitte pour épouser Marie-Louise, archiduchesse d’Autriche. Cependant, il conservera à Joséphine le titre d’impératrice.
Alors que vêtue d’une simple robe d’été, elle fait visiter son jardin au tsar Alexandre 1er, elle prend froid et contracte la pneumonie qui l’emporte à l’âge de 51 ans.
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Archive journalière du 29 mai 2011
Aujourd’hui, je pense à cette journée qui maintenant me fait m’enfermer chez moi pour faire un ménage à fond. Voyez c’est symbolique… envie de propreté, de luminosité…
Je repense à toutes ces fêtes des mères que je préparais bien à l’avance, petite pièce si difficile à trouver et que je cachais pour ce jour-là !
Ok, je pense qu’aucune mère n’a eu autant de services à sel poivre épice que la mienne ! Ils ont tous fini à la poubelle…
Je constate maintenant le vide. Je ne risque pas d’être contrariée par ce que me donnent mes enfants… Ils sont ailleurs et que peut-on contre le silence ?
Et là j’ai une solidarité soudaine pour notre mère nourricière la terre. Elle aussi, elle nous a recueillis, nous a nourris, nous a fourni tout ce dont nous avons besoin, à nous, ses enfants ingrats.
Et nous ? Eh bien, aucun respect ! Non contents de lui marcher dessus, de cracher sur elle, nous la massacrons, l’exploitons, la dépouillons… Nous la regardons agoniser, pas question d’écouter ses appels au secours… Sa mort nous amuse, nous profitons et la croyons indestructible.
Des excuses pour nous ? Notre bêtise, notre égoïsme. Pourtant la terre nous a tout donné, sans hésitation, sans demander une contrepartie.
Le ciel, écoeuré, vient la défendre ; il souffle, il tempête, il casse nos villes.
L’eau vient aussi nous montrer son écœurement, elle nous inonde, ruisselle, ensevelit.
Rien n’y fait. Enfants bêtes et ingrats, nous sommes tels et le restons !
Alors aujourd’hui, oui je te le dis, moi qui te comprends :
« BONNE FÊTE DES MÈRES, LA TERRE »
(Jeannette Insurgé)
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