Louis, fils d’éclusier, sait qu’il sera un jour éclusier à son tour, à Martimpré, un village proche de Stenay dans la Meuse. Alors que ses parents, Léone et Maurice Champart, ont les pieds bien ancrés dans leur terre natale, Louis rêve de voyages, loin, très loin de ce petit coin de Lorraine dont il aime pourtant les paysages, notamment ceux à proximité du canal où il vit heureux malgré toutes les questions qui l’assaillent. En particulier, d’où lui vient donc ce désir d’ailleurs, ce fourmillement qu’il ressent dans les jambes à l’idée de partir ?
Parce qu’il sait qu’il ne quittera jamais l’écluse de Martimpré, il regarde, fasciné, les gens du voyage, ceux qu’on appelait les romanichels ou les camps-volants.
Alors qu’il a repris la responsabilité de l’écluse derrière son père après la mort accidentelle de celui-ci, il vit avec sa mère et passe pour un célibataire endurci. Mais tout bascule quand il rencontre Rose, une jeune fille énigmatique, différente des autres, qu’il va aider à s’enfuir et se cacher de son père.
Un livre à l’écriture fluide et une histoire sans surprise mais qui se lit avec plaisir car on y sent toute l’atmosphère de la Lorraine de ces années cinquante et soixante.
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