D’abord il y a le choc ! On est hébété. On ne réagit pas. Le cœur a mal mais le cerveau ne suit pas. Et puis la connexion se fait. Là c’est très curieux, une réaction se produit, une difficulté à respirer, une douleur aiguë, dure, impitoyable.
Alors on n’entend plus rien. On ne comprend plus rien. C’est la phase anesthésiante. Mais la vie continue. Il faut respirer, manger, avancer. C’est la phase automatique.
Vient l’horreur du réveil. On veut comprendre mais il n’y a rien à comprendre. Comme le disent certains : « Il faut faire avec ! »
Ensuite il y a le carrefour du choix : continuer dans le brouillard, s’abrutir d’alcool, se révolter et se battre, ou se coucher en se laissant mourir…
Bien souvent ce sont les êtres que nous côtoyons qui aiguillent notre parcours et l’on prend une direction à cause d’eux ou grâce à eux ! Et cette direction, on la prend doucement d’abord, sans y croire. Le temps fait son œuvre et ce chagrin se transforme.
Dans le coffre où on le range soigneusement en souhaitant ne jamais le voir réapparaître, c’est lui qui s’endort.
Alors enfin on réapprend à vivre, enrichis de l’expérience, ayant pris conscience de la fragilité des choses et appréciant pleinement ce que l’on n’aurait jamais remarqué avant !
Jeannette Insurgé
La route continue,car elle ne s’arrête,infinie qu’elle est,
seul notre désespoir ou notre fatigue serait interrompre le voyage,pourtant que de fabuleux paysages nous reste-t-il à découvrir,tant de preuves d’amour il nous faut encore témoigner,si ce corps en a toujours la force,en avons-nous le devoir ?.
Bien à vous,et agréable début de semaine.
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
un texte extrêmement vrai
un contenu simple qui nous fait faire un bond en avant
ces mots sont un pont entre le chagrin et sa résurrection
Dans le coffre où on le range soigneusement en souhaitant ne jamais le voir réapparaître, c’est lui qui s’endort.
une phrase magnifiquement écrite
du talent !
tu as aussi écrit de bien beaux mots Isabelle sur la peine, la mort, la perte, mais tu nous offre en ce moment un bien joli roman …
la route continue que celle de l’ amour ne s’ arrête jamais
bonne et belle semaine
merci beaucoup Chasseur, de ton passage sur beaucoup de mes ..maux
merci également à laureamoux,du talent??? hum … du vécu…
quelqu’un m’a dit que j’avais fait « une autopsie » du chagrin, cela m’a interpellée, cela voudrait il dire que j’ai enfin tué ce chagrin??? Ce serait bien
amicalement