Article paru aujourd’hui dans l’Est Républicain

Tantonville 

Des petits écoliers poètes 

La poésie étant inscrite dans le projet d’école 2010-2011, Mme Gaspard, directrice de l’école St Firmin-Tantonville a fait appel à une professionnelle de la plume, Isabelle Chalumeau, pour démystifier cette forme d’art du langage. Toute l’école… 

 

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Les élèves inventant un poème. 

La poésie étant inscrite dans le projet d’école 2010-2011, Mme Gaspard, directrice de l’école St Firmin-Tantonville a fait appel à une professionnelle de la plume, Isabelle Chalumeau, pour démystifier cette forme d’art du langage. Toute l’école, pendant quelques heures a bénéficié de la science de l’écrivain public. 

Pour les grandes classes, l’objectif était de construire un poème sur un thème choisi préalablement comme le printemps, l’arbre ou les voyages. Après avoir eu un rappel par les enseignants et l’écrivain sur les notions de base de la poésie comme les strophes, les quatrains, les pieds, ou les rimes… les élèves ont élaboré ensemble des poèmes en respectant le thème choisi. Exemple d’une strophe sur l’Australie bâtie par les élèves du CM en une petite demi-heure : « Dans le bush des arborigènes-Les kangourous sautant partout-Regardent l’horizon des plaines-Et rêvent d’un monde sans cailloux ». 

Bravo aux futurs poètes pour leur travail. 

5 Réponses à “Article paru aujourd’hui dans l’Est Républicain”


  • Joëlle di SANGRO

    Il s’agit là de quelque chose d’essentiel!

    Donner aux plus jeunes le goût de l’écrit, des mots est une trés belle et bonne initiative.

    Je pense aussi que lorsque cela est fait par une passionnée telle qu’Isa, la « leçon » porte bien davantage.

    Bravo de contribuer à passer le relais! Qui peut dire combien parmi ces jeunes lecteurs, auront découvert leur vocation à partir de cet échange?

  • C’est évidemment mon voeu le plus cher et je place beaucoup d’espoir en cette jeune génération car presque tous les enfants rencontrés lors de ces deux fois deux heures ont montré beaucoup d’intérêt à la poésie. J’ai travaillé avec des enfants allant de la petite section de maternelle, soit 3 ans, jusqu’aux grands de CM2 avec lesquels j’ai pu amorcer quelques notions de prosodie. Ils ont été non seulement réceptifs mais très créatifs et d’emblée volontaires à respecter le sexe des rimes (l’expression les a fait beaucoup glousser !), l’alternance et le nombre de syllabes, même si je ne me suis pas apesantie sur les fameux e muets qui ont donc donné quelques vers boiteux que seuls les initiés remarqueront !…

  • jeannette insurgé

    cela me donne de l’espoir lorsque je vois des échanges donnés avec des gens de valeurs comme Isa

    merciu et bravo

  • Les échanges ont été très constructifs car les gamins de toutes les classes étaient intéressés ; le seul problème était le temps : seulement une petite demi-heure par classe. Avec les tout petits de maternelle, nous avons travaillé les sons et le rythme. J’ai donné un premier exemple : « La grenouille/a la trouille/qu’on la mouille ». Ensuite les propositions ont fusé et le cochon s’est retrouvé accroché au plafond en train de manger un bonbon et le chat gris était ami avec la petite souris ; quant au chien, il n’avait peur de rien, sauf de la classe des moyens !
    Pour les plus grands, la maîtresse avait eu la bonne idée de réunir CM1 et CM2 ; nous avions donc une heure entière pour travailler. L’instit approuvait ma proposition d’initier ses élèves à la poésie classique, mais j’y allais avec précaution. J’entends si souvent dire que la poésie classique est barbante et que les règles qui régissent la prosodie sont rébarbatives et anti poétiques que j’avais peur de tuer dans l’oeuf la fibre lyrique qui se trouve naturellement en chaque enfant.
    Mais les gamins n’avaient aucun a priori ; ils ont très vite assimilé le sexe des rimes et quand je leur ai dit que les rimes garçons allaient croiser les rimes filles voire même les embrasser, je les ai sentis captivés. Quand j’ai dit qu’il n’était pas indispensable de respecter ces règles pour écrire de la poésie, ils étaient déçus. Nous avons donc décidé d’écrire en poésie classique, avec l’alternance des rimes et le respect du nombre de pieds sans se préoccuper du e qui pose si souvent problème. Lorsqu’une gamine a fait remarquer que c’était facile, j’ai quand même dit qu’il y aurait encore de nombreuses règles à apprendre ; c’est tout juste s’ils ne m’ont pas demandé de les leur enseigner !
    En tout cas, les maîtresses étaient ravies car contre toute attente, toutes les classes sans exception ont réussi à écrire un début de poème voire un poème entier. Lors de notre première entrevue, je les avais senties inquiètes et sceptiques quand j’avais dit qu’il fallait faire confiance aux enfants.
    Ces ateliers ont été une vraie réussite et l’occasion d’un bel échange.

  • jeannette insurgé

    j’aurais aimé te rencontrer quand j’étais enfant…. mais j’ai quand même eu une maîtresse merveilleuse en maternelle qui m’a permis de lire; et de m’exprimer malgrés ma dyslesxie, ensuite il m’a fallut attendre la classe « de fin d’étude’ beaucoup de personnes sont admis pour enseigner mais peu en sont vraiment digne

    excusez moi cela n’engage que moi et c’est mon ressenti

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