Yves Kramer, ingénieur distrait, renverse Elisabeth Malory, navigatrice en solitaire. Hémiplégique, elle obtient des indemnités mais refuse ses excuses.
Persuadé que l’humanité court à sa perte, Kramer projette la construction d’une navette géante pour embarquer des volontaires dans un voyage de mille ans pour recréer une humanité sur une planète d’un autre système solaire. Mais ce projet est refusé. Yves Kramer, qui ne se pardonne pas l’accident qui a fait d’une championne une handicapée, commence à déprimer. Il rencontre alors un riche industriel, atteint du cancer, qui accepte de financer le projet. Pour piloter le vaisseau spatial muni de panneaux solaires et d’ailes géantes, son assistante recrute Elisabeth Malory, la meilleure navigatrice avant son accident. Après un refus catégorique, celle-ci accepte à la condition de ne jamais croiser l’ingénieur. Jusqu’au jour où ils se retrouveront embarqués avec le reste de l’équipe et 144.000 volontaires pour un voyage dont eux-mêmes, bien sûr, ne verront pas la fin, ni les enfants de leurs enfants, mais sans doute leurs lointains descendants.
Mais les candidats pour un monde meilleur ailleurs sauront-ils éviter de reproduire les mêmes erreurs ?
Pas du grand Werber de l’époque des Thanatonautes et Empire des Anges, mais un livre qui se lit néanmoins avec plaisir, surtout en vacances…
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Archive journalière du 15 mar 2011
Le 15 mars 44 avant J.-C. meurt l’empereur de Rome, Jules César, assassiné en pleine séance du Sénat, par une cinquantaine de sénateurs, dont son fils adoptif Brutus, qui lui portent plus d’une vingtaine de coups de poignard. Découvrant Brutus parmi ses assassins, Jules César lance en grec la fameuse phrase traduite en latin populaire : « Tu quoque, mi fili » (Toi aussi, mon fils). Dans son testament, César avait désigné pour héritier son autre fils adoptif, Octave, futur empereur Auguste.
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