Les corps indécents

lescorpsindcents.jpg Roman de Guy Jean RAYBAUT

Sur la Côte d’Azur, un couple passe quelques jours de vacances. ll est français, plus tout jeune ; elle est russe, beaucoup plus jeune que lui. Ils ont deux enfants, restés en Russie chez leur grand-mère.
Svetlana a épousé Julien par dépit, persuadée d’avoir définitivement perdu Maxime, l’amour de ses dix-sept ans. Alors quand celui-ci réapparaît sur cette plage de Roquebrune où ils s’étaient aimés, à peine changé malgré les années, tout bascule. Tiraillée par son devoir conjugal et son instinct maternel, Svetlana lutte contre l’appel de l’amour, intact malgré le temps qui a passé.
Un roman passionnant sur la passion amoureuse et l’irrésistible appel des corps. Un ouvrage édité chez Edilivre, fort bien écrit malgré quelques coquilles.
En dépit de la couverture évocatrice de scènes sulfureuses, le récit est pur, empreint d’un grand romantisme et d’intéressantes réflexions sur notre société. Seul bémol, la fin est un peu trop vite expédiée à mon goût. Transporté par la qualité de l’écriture, le lecteur amateur de romantisme en redemande et reste sur sa faim. En revanche, amateurs d’action s’abstenir car il ne se passe absolument rien, tout l’intérêt du livre est dans la réflexion et la beauté des mots.

20 Réponses à “Les corps indécents”


  • un compte-rendu de lecture qui donne envie de se plonger dans cette histoire à son tour !
    Merci pour le commentaire (avant cette mise en cause, je n’avais pas non plus plus d’intérêt que ça pour Mme Alliot-Marie…)

  • Edilivres… Humf! très mauvaise expérience avec cet éditeur qui publie des torchons.Je crois que je ferai l’impasse sur celui-ci,trop déçue par le passé

  • C’est vrai que la couverture de ce livre prête à confusion. Le titre aussi. Somme toute, la nudité peut être aussi présentée comme un symbole de pureté. On ne franchit pas les portes d’un musée pour se rincer l’Oeil. Honni soit qui mal y pense.

    L’écriture est sublime, jamais vulgaire, toute en nuances. Que du bonheur !

    Les considérations générales sur les travers de notre société sont pertinentes et judicieuses. Ce livre bouscule les us et coutumes comme la cécité de bien des décideurs responsables.

    La prise de position en faveur du rétablissement de la peine de mort à l’encontre des tortionnaires-assassins d’enfants va donner lieu à bien des controverses. Un récit qui force la réflexion.

    Les dernières pages (descente vers la plage de l’héroïne à peine vêtue d’une étoffe légère de ballerine, la nuit, sous les étoiles) semblent sorties tout droit d’un film de Luchino Visconti, tellement c’est beau.

    Ce livre délicatement romantique est le genre d’ouvrage qui ne quitte plus ma table de chevet. Lire et relire des pages et des passages pour simplement rêver… et s’enivrer.

  • Je n’ai pas lu ce livre… pas encore… En tout cas le commentaire d’Elise est vraiment très beau, un vrai délice.
    Elise, vous faites apparemment partie de ces gens qui ont un beau talent d’écriture et savent faire une critique. Qu’ils aient aimé ou non ce qu’ils commentent, c’est toujours agréable à lire. Je vous admire.

  • Merci Sylviane.

    Il semble que l’auteur, forcément esthète, des « corps indécents » ait maille à partir avec quelques grincheux qui oublient un peu vite que nous sommes au pays de Voltaire.

    C’est pourquoi, bercée par d’aussi jolies phrases, je vais m’employer à écrire ici et là, mes impressions.

    Ma façon personelle de remercier cet auteur de m’avoir fait rêver. (Mon signe zodiacal…  » les poissons  » … c’est tout dire !!)

  • Elise

    Incroyable mais vrai !!!

    Mimipat écrit dans ces colonnes le 10 février à 14h22 (voir commentaire plus haut) qu’elle ne souhaite absolument pas lire et découvrir le livre « les corps indécents » et se précipite le même jour sur le site http://www.lisons.info pour inscrire, sous son même pseudonyme, le commentaire relatif à ce livre : « Trés mal écrit, très ennuyeux ».

    Quelle méchanceté gratuite ! Quelle mauvaise foi ! Quelle impudence !!

    Elle n’a forcément pas eu le temps de lire ce livre puisqu’il n’est pas disponible en librairie mais doit être commandé.

    Comme quoi, la bêtise humaine n’a pas de limites. Pourquoi s’acharner à démolir un livre qu’elle ne connaît pas et se refuse à connaître ? Jalousie ? Schizophrénie ?

    Les internautes auront à coeur de vérifier par eux-mêmes sur le site http://www.lisons.info

  • Elise

    Prévenu de la supercherie, le site http://www.lisons.info, a – après vérifications – immédiatement retiré le commentaire calomnieux.

    Ce genre de procédé qui consiste à nuire à autrui sans même le connaître est un acte de malveillance et de méchanceté absolument inadmissible.

  • Bonjour,

    Je suis surprise de constater que vous parlez du mail que vous avez reçu de ma part, mais que vous n’avez pas pris la peine d’y répondre.

    Ne tournez pas la situation à votre avantage. Je vous ai dit que j’allais contacter la personne pour lui demander des explications mais qu’en attendant j’avais mis le commentaire en « stand by ». Je me réserve donc le droit de remettre son commentaire en place.

    Je n’ai pas apprécié que vous mettiez des liens vers mon site, sans attendre ma réponse, laissant supposer que je suis négligente et laisse des commentaires faux.Ce n’est pas pour maintenant pour accepter que vous publiez une conclusion fausse à ma place.

    Sans vouloir défendre la personne que vous accusez de tous les mots sur votre blog, la personne a très bien pu lire le livre en question dans la journée, on peut l’acheter en pdf sur Edilivre.

    D’autre part, rien ne vous permet de dire : « Même pseudo = Même personne » … Je vous l’ai dit : Moi même ai été victime d’usurpation de pseudo sur le net !

    Enfin, accuser sans preuve cela s’appelle de la diffamation. Et la diffamation c’est punissable par la loi.

    Cordialement,

    Admin de lisons.info

  • Bonjour Arlette,

    je suis l’administratrice de ce blog dans lequel j’avais fait une critique du livre « Les corps indécents » de Guy-Jean Raybaud. Des internautes ont mis des commentaires, entre autres « mimipat » qui disait effectivement ne pas être tenté par ce livre.
    Quand j’ai vu le commentaire d’Elise, je suis allée voir sur votre site et ai pu voir le commentaire de mimipat qualifié de calomnieux par Elise. En revanche, aujourd’hui il n’est plus sur le site. Je ne comprends donc pas cette polémique…

  • Elise à Arlette,

    Mon Mac ayant rendu l’âme il y a 4 jours, j’utilise un ordinateur bas de gamme et pas si simple d’utilisation. J’avoue être complètement perdue et je n’ai pas lu votre message.

    Quoi qu’il en soit on comprend mal que, sauf usurpation de pseudo, la personne affirme qu’elle ne lira pas ce livre, se ravise quelques minutes après et décide de le prendre en pdf et de le lire immédiatement. Il y aura de toute façon une trace chez l’éditeur précisement ce jour là car le pdf est payant.

    Par ailleurs il eut été plus normal, plus logique, que la personne écrire un nouveau commentaire sur le même site et non sur un autre site.

    Quoi qu’il en soit cela ne va pas changer le monde. J’aimerais bien pouvoir me servir de mon nouveau ordinateur comme de mon Mac où tout est si facile. Je n’arrive pas ouvrir ma boîte aux lettres et donc à lire mes messages. Désolée.

    Cordialement,

  • Eh bien dites donc mesdames ! Tout cela fait un peu « règlements de comptes à OK Corral », non ?

  • @Zaz : J’ai reçu un commentaire de Elise me signalant le commentaire de Mimipat ici et chez moi. J’ai aussitôt mit le commentaire en stand by chez moi, et répondu à ce message.

    N’en déplaise à Sylviane, je ne suis pas du genre à polémiquer en public, mais faut savoir qu’en théorie lorsqu’on met un lien vers un autre site, il faut avoir l’autorisation du site en question. Or, s’apercevoir que l’on a mit deux liens vers son site, qui plus est dans le cadre d’une polémique ce n’est pas particulièrement plaisant.

    @Zaz : Je ne vous tiens pas rigueur d’avoir valider le commentaire d’Elise, mais j’avais compris que ce commentaire venait du responsable de ce site. ;)

    Sinon, oui, j’ai déjà vécu une usurpation d’identité. Mon pseudo et mon site sur un blog. Et évidement des propos qui étaient loin de mes pensées. J’ai du intervenir, et prouver au titulaire du blog que ce n’était pas moi qui avait écrit ses phrases. (Via mon IP)… Donc je maintiens : Même pseudo, même titre, ne veut pas forcément dire : Même personne.

    Mais comme annoncé dans mon mail, visiblement adressé à Elise, je vais contacter la personne ayant laissé le commentaire sur mon site, pour lui demander des explications ;) .

    @Sylviane : Sans dire que je suis une pro d’Internet, j’ai un peu de bouteille dans ce milieu. Et si je suis vigilante c’est que j’ai quelques raisons à ne pas laisser se dire n’importe quoi sur mon site. Cela peut vous paraitre du règlement de compte, mais ce n’est de ma part qu’une simple mise au point ;) .

    Amicalement,

  • Tout à fait d’accord avec vous, Arlette, derrère le même pseudo peuvent se cacher plusieurs internautes et inversement un même internaute peut diffuser des commentaires sous différents pseudos et différentes adresses mail ! Seule l’adresse IP peut nous aider, sachant toutefois que souvent les particuliers ont des adresses IP qui changent tous les jours. Dans ce cas précis, les deux adresses IP sont différentes, mais cela ne veut rien dire car les commentaires sont trop éloignés l’un de l’autre pour qu’on puisse avoir, éventuellement, la même adresse IP.
    Merci à Sylviane pour son humour, car enfin, tout cela n’est pas bien grave ! Apparemment, l’une a beaucoup aimé le livre et l’autre beaucoup moins. Peut-être un troisième internaute viendra-t-il nous éclairer et faire pencher la balance d’un côté ? Cela dit, si le commentaire de mimipat est peut-être malhonnête, en tout cas il n’est pas injurieux. Peut-être est-ce une petite vengeance… une ex de l’auteur !!! :lol:

  • Bonjour,

    De retour d’un voyage en Italie, je découvre que je suis involontairement à l’origine, disons… d’un « incident ».

    Je reconnais que les thèmes évoqués à travers ce récit sentimental, sont sensibles (immigration massive, rétablissement de la peine de mort, précarité, stress au travail etc) et sont donc susceptibles de provoquer chez certains des réactions épidermiques.

    Chacun a le droit de s’exprimer où il veut, quand il veut.

    Un seul commentaire ne fera jamais l’unanimité.

    Un forum ne doit en aucun cas servir de défouloir, de foire d’empoigne, de crêpage de chignons,… où même de champ de bataille !

    Je remercie chaleureusement Zaz et Elise pour leurs commentaires sans pour autant jeter l’anathème sur quiconque.

    La vie est bien trop courte pour nous tous. Essayons de faire preuve d’indulgence et rêvons d’un monde meilleur, au moins pour nos enfants.

    Le 24 janvier dernier, j’ai eu la chance d’échapper à l’attentat de Moscou pour être arrivé à ce même aéroport de Domodedovo quelques temps avant l’explosion meurtrière et dévastatrice.

    J’existe encore. D’autres n’ont pas eu droit à ce privilège et d’autres encore seront infirmes pour le restant de leurs jours.

    C’est dire combien il y a de problèmes plus importants. Quand on voit l’actualité dans le Monde, la misère et le désespoir de nos semblables…. Par exemple nos amis tunisiens, égyptiens, Libyens qui se révoltent pas tellement pour plus de démocratie mais surtout à cause des ventres vides alors que leurs dirigeants accaparent sans vergogne toutes les richesses. Ce qui fait craindre une vague d’immigrants sans précédent en Europe…

    Si mon opus constitue une pomme de discorde autant le retirer de ces colonnes pour ne pas envenimer les choses et clore l’incident. Tout cela est bien trop dérisoire.

    Oeuvrons pour dépasser nos différences et nos différents sans jamais s’attarder à des futilités.

    Très cordialement,

    GJ Raybaut

  • Une collègue m’a prété ce livre. Je l’ai lu très rapidement, je l’avoue, car je n’ai pas accroché. Le style n’est pas terrible et l’histoire ennuyeuse. Désolée.

  • Chère Mimipat,

    Merci d’avoir apporté ces précisions convaincantes.

    Nous comprenons mieux à présent que le 1O février 2011 à 14h22 (votre première réaction sur ce site) vous écriviez n’avoir vraiment pas le moindre intérêt pour ce livre et surtout que, ce même 10 février, quelques instants après, vous écriviez, un peu en catimini, une réaction négative laconique sur… un autre site !

    Il nous avait complètement échappé que, précisément ce même 10 février à 14 h 23, une de vos collègues sonnait à votre porte le livre en mains et que vous ayez immédiatement vaincu vos réticences à l’égard de ce texte pour le dévorer aussitôt. (Quitte à attraper une indigestion ! Très peu de temps sépare en effet votre premier commentaire du second).

    Sans doute, Chère Mimipat, afficher votre second commentaire sur ce même site aurait fait… moins désordre.

    Libre à vous de trouver ce texte ennuyeux ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

    Concernant le style, Chère Mimipat, heureusement pour les lecteurs, Monsieur P. Verdier que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, Directeur d’un magazine national en a fait l’éloge (sa critique est reprise en boucle sur Nationspresse.info et d’autres sites).

    Zaz elle-même, que nous apprécions vous et moi, affirme de sa plus belle plume « …un livre fort bien écrit (…) Transporté par la qualité de l’écriture etc… »

    Ce texte ayant été envoyé aux Editions l’Age d’Homme à Lausanne (plus importante Maison d’Edition Suisse) je cite ci-après l’analyse qui en a découlé :

    « … il s’agit d’un récit bien mené que l’on découvre avec plaisir, vivant, bien rythmé, avec ses phases de dialogues, ses considérations générales, ses descriptions (…) l’écriture est fluide, agréable et tout à fait correcte. En bref un bon roman… »

    Vous n’êtes pas sans savoir, Chère Mimipat, combien les Editeurs sont avares de commentaires. Il a donc fallu que ce texte suscite un certain intérêt. Les Editions l’Age d’Homme étant des spécialistes dont la réputation n’est plus à faire.

    C’est dire, Chère Mimipat, qu’ il est urgent de proposer vos services en qualité de lectrice à une ou plusieurs de nos grandes Maisons d’Edition ce qui épargnera aux lecteurs que nous sommes bien des récits insipides. Vos analyses feront bien vite autorité dans le monde de l’Edition et ainsi seuls les chefs d’oeuvre verront le jour.

    Mais puisque nous avons la chance d’avoir en votre personne une critique redoutable, j’en profite pour vous demander votre avis concernant le début de ce livre et la fin qui présentent une particularité très originale qui ne vous a certainement pas échappée.

    Vous aurez donc à coeur, j’en suis convaincu, de bien vouloir répondre par retour en détaillant cette particularité et en précisant tout son sens. Votre avis nous intéresse.

    Il suffirait aussi et encore de contacter votre collègue qui nous renseignera sur la date approximative d’achat de ce livre ou son lieu d’achat (site internet ou librairie). L’Editeur garde en effet la traçabilité de chaque ouvrage vendu puisque ce livre n’est pas disponible en librairie mais sur commande.

    Ainsi, Chère Mimipat, vous serez lavée de tout soupçon et vous aurez – à juste titre – le mot de la fin.

    Veuillez agréer, Chère Mimipat, l’hommage de mes sentiments les plus choisis.

    GJ Raybaut

  • Bonjour,

    Je n’ai en aucun cas cherché la polémique, mais quand on me cite, c’est normal que je vienne voir ce que l’on dit de mon site.

    Merci de votre commentaire Zaz, mais le problème d’IP partagée par plusieurs internautes, je connais bien, je suis admin depuis 8 ans sur un forum de webmastering : http://www.webmaster-hub.com/ donc, j’ai quelques connaissances dans le domaine :)

    Pour répondre à G.J. Raybaut : Je ne supprimerais pas de mon site votre livre, ni votre bio, je trouve normal que certaines personnes n’aiment pas alors que d’autres adorent. Mon site est fait pour cela. Partager ses avis. Ce serait trop triste, voire insipide si tout le monde aimait tout.

    Cordialement,

    Arlette

  • Le premier commentaire d’Elise m’avait donné envie de lire ce roman, c’est chose faite. Je me permets de vous donner mon humble avis sur cet espace de libre échange qu’est ce blog :

    j’ai trouvé que l’écriture était jolie, les mots bien maniés. Je me suis volontiers laissée bercer par les phrases.

    Par contre, je trouve dommage que l’auteur déverse sans arrêt des montagnes d’idées, de réflexions. Certes, je suis la plupart d’accord avec ce qui est dit mais c’est hors propos.

    J’en veux pour exemple le plus flagrant les « retrouvailles » entre les deux amoureux : Outre l’appel de leurs sens, et celui de leurs corps joliment décrits, l’auteur fait parler ses deux personnages de plein de choses : La mort, la politique avec par ex. l’intégrité ou non des politiciens, l’économie mondiale, même l’alimentation, voire la diététique, entre autres. Vraiment, lorsque l’on retrouve ainsi un amour de jeunesse, certes il se peut que l’on parle de tout et de rien, pour ne pas se jeter l’un sur l’autre et laisser les corps exulter. On comble donc, par gêne par exemple, pour oublier que l’on ne souhaite qu’une chose, l’autre ! Mais on parle de tout et de rien, sans philosopher. Ce sont rarement des conversations profondes sur des sujets très graves. Vraiment, deux amants ne peuvent pas avoir les idées assez claires pour échanger comme le font les deux jeunes du livre. Ou bien c’est que les retrouvailles sont loin d’être aussi intenses que l’auteur veut nous le laisser entendre. Parce que, encore une fois, sous l’emprise de l’émotion des retrouvailles, il me semble peu probable de discuter de façon aussi approfondie. L’esprit est ailleurs, je vous le garantis, en tout cas, pas là où il devrait être pour être capable de « philosopher » ainsi.

  • Croyez, chère Sylviane, que votre « humble avis » n’est pour moi pas humble du tout. Il a son importance. Tout comme celui d’Elise ou celui de Zaz.

    Elise a résumé ce texte à sa façon. Remarquablement, c’est vrai. Sa sensibilité est sans doute très proche de la mienne. Je garde précieusement son analyse comme je garde précieusement une lettre absolument éblouissante d’un lecteur de la région de Marseille.

    « Les corps indécents » vient tout juste d’être sélectionné en coups de coeur des lecteurs et bibliothécaires de la grande bibliothèque de Bruxelles. Il était déjà coups de coeur des lecteurs de la bibliothèque municipale de Chirens.

    Je ne m’attendais pas à de semblables compliments.

    Je vous remercie donc, chère Sylviane, d’avoir détaillé votre argumentation.

    Vous me voyez très flatté de vous avoir, par mes phrases, bercée.

    Ce n’est pas si évident de faire rêver les gens et, dans la vie de fou que nous menons plus ou moins tous, cette lecture semble, pour le moins, un agréable moment.

    Si la richesse de notre belle langue française m’a permis de manier les mots et les phrases avec bonheur, c’est tant mieux pour celles et ceux qui seront tentés de lire cet ouvrage.

    Ils y trouveront eux aussi un peu de plaisir.

    Au départ, l’idée était de ne pas écrire une énième histoire d’amour. D’autres l’ont fait mieux que moi.

    Les protagonistes devaient donc être bien en phase avec les bouleversements de la mondialisation en marche et ses conséquences sur notre société.

    A défaut de pouvoir changer le monde, l’on ne peut pas vivre à l’écart non plus.

    Mais qui n’est pas idéaliste dans son coeur ? A fortiori lorsqu’on est adolescent ?

    Maxime, notre jeune héros, prend conscience que pour fonder une famille il lui faut d’abord impérativement s’extirper de la précarité. Chose pas si facile de nos jours.

    Il s’exile donc, galère un maximum et, à son retour, tente de justifier son absence à celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer.

    D’où les considérations générales à travers les dialogues des intéressés.

    J’en profite pour élargir les propos en faisant état de nos craintes légitimes concernant l’alimentation industrielle qui n’a pas encore vraiment court en Russie où je vis.

    Je souhaitais, en plus du récit sentimental, donner matière à réflexions tout en extériorisant à fleur de page une pluie d’émotions avec suffisamment de romantisme et de tendresse (sans pour autant tomber dans le roman à l’eau-de-rose).

    J’ai essayé aussi de mettre en exergue la beauté de la nature, la mer (« … la mer est la voie de l’audace, la frontière de la terre, l’arbitre des continents, l’hôtesse des fleuves, la source de la pluie, un refuge dans les périls et un délice dans le plaisir… ») mais aussi la campagne si chère à Pouchkine.

    Quoi qu’il en soit, reste à savoir, chère Sylviane, qu’elle serait votre attitude au lieu et place de l’héroïne, mariée et mère de famille ?

    Changer de vie est une décision lourde de conséquences lorsqu’il y a des enfants. Tout plaquer, quitter son mari pour suivre son amant, rompre définitivement, ou bien se satisfaire tant bien que mal d’une existence parallèle clandestine en attendant que les enfants grandissent pour ensuite franchir le pas sans trop de dommages pour eux ?

    C’est l’une des questions posées par ce récit à facettes qui fait d’ores et déjà l’objet de controverses tant par les journalistes que par les lecteurs.

    « Tout sauf l’ennui » disait Stendhal. J’ajouterais volontiers « Tout sauf l’indifférence ».

    Avec, chère Sylviane, l’hommage de mes meilleurs sentiments.

    GJ Raybaut

  • Tous ces commentaires ont éveillé ma curiosité. J’ai donc acquis ce livre. Cette histoire est prenante, surtout à partir du V chapitre. J’en ai d’ailleurs oublié mon repas sur le feu et tout a brûlé !

    Il y a effectivement deux lectures : le récit sentimental et les considérations sur les bouleversements de notre société.

    Dire que les retrouvailles des deux amants sont tièdes c’est faire abstraction du fait que la jeune fille est devenue entre temps jeune femme, mère de famille de deux enfants et donc avec un nouvel homme dans sa vie.

    Cela freine logiquement les ardeurs, complique la vie, explique et justifie la temporisation de l’appel des sens. Les problèmes de société évoqués nous concernent tous et ajoutent de l’intérêt à ce texte. L’écriture est belle, lyrique et lumineuse.

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