Parties la veille en fin d’après-midi, nous avons dormi à Mulhouse, assurées ainsi de nous coucher tôt et de partir tôt le lendemain matin, puisqu’il nous fallait partir en voiture suite à la grève de la SNCF. De fait, nous étions au lit à 22 h 30, ce qui est pour nous extraordinairement tôt ! Donc lever facile à 5 h 30 après une aussi longue nuit et départ pour Venise.
Nous passons la frontière suisse sans vignette ; les douaniers nous font signe de passer !… Mon ami poète Claudio, Vénitien, que nous avons prévu de retrouver à Venise et avec qui je suis en contact par sms, n’en revient pas !
Les autoroutes sont encombrées et de nombreux travaux ralentissent la circulation. Elle s’intensifie encore aux abords de Milan.
A quelques kilomètres de Mestre, notre Tomtom perd le nord et nous devons nous débrouiller pour trouver le parking où nous allons laisser la voiture pendant la semaine. Enfin nous prenons le train pour Venise pour la somme très modique d’un euro par personne. A la gare Santa Lucia en revanche, le prix du vaporetto (moyen de transport en commun classique à Venise) me laisse sans voix : 6,50 euros par personne !!!
Nous arrivons enfin au B&B de la fille de Claudio où nous avons réservé une chambre. Florence est le charme personnifié et la chambre, en fait une petite suite, meublée en style vénitien, est superbe.
Le temps de faire quelques emplettes, nous retrouvons Claudio, sa compagne Evelyne, sa fille et son gendre dans un petit restaurant à proximité du Rialto. J’ai dû lui téléphoner car nous ne trouvions pas le restaurant. Monique s’inquiétait : Claudio et moi ne nous connaissons que par blogs interposés où nous avons quand même nos photos. Il arriva, coiffée de sa casquette de marin, et fondit droit sur nous pour nous embrasser et nous souhaiter la bienvenue.
Il nous offrit l’apéritif vénitien, le spritz traditionnel, honorant ainsi un pari perdu, puis un deuxième. Sa fille et son gendre, pareillement dans l’hôtellerie mais également artiste peintre, nous rejoignirent à table. Le repas, uniquement constitué de spécialités vénitiennes dont des spaghettis à l’encre de sèche, fut copieusement arrosé de vin rouge et blanc. Claudio et son gendre burent la grappa. Je trempai mes lèvres dans le verre de Hugo, preuve que je me sentais bien car cette familiarité ne m’est pas coutumière…
Nous nous séparons dans la rue à grands coups de « Ciao ciao ! » et Monique retrouve sans une hésitation le Campo San Polo.
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