Roman de Christian SIGNOL
Julien, orphelin de père, ne sait ni lire ni écrire. Pour échapper à la condition de domestique que lui propose le propriétaire du domaine qui emploie déjà sa mère, le garçon décide de devenir maçon. Il rencontre Hélène, se marie et devient père. C’est alors qu’éclate la Première Guerre mondiale. Grièvement blessée à la main droite, il est démobilisé mais ne peut reprendre son ancien métier car il n’a pas retrouvé l’usage de cette main qui fait de lui un handicapé à vie. Malgré tout, aux côtés d’Hélène qui parvient tant bien que mal à calmer ses colères, il avance dans la vie avec pour objectif de rendre l’existence de ces enfants moins précaire que la sienne.
Un beau roman, plein de dureté, d’âpreté et de violence, mais aussi d’amour, de compréhension et d’espoir. L’auteur se dévoile beaucoup dans ce livre puisqu’il parle de ses grands-parents sans les dissimuler sous les pseudonymes de personnages fictifs.
je sens que je fais faire une descente un de ces jours chez toi isabelle pour t’emprunter les livres de CHRISTIAN SIGNOL que je n’ai pas encore eu la chance de lire.
j’aime beaucoup l’époque.
en ce moment, je lis un livre sur la même époque qui parle de la cueillette des oliviers.
bonne après midi
bisous
nancy
Tu es bien sûr la bienvenue ! Tu pourras nous emprunter autant de Signol que nous avons (sauf celui-ci qui nous a été prêté…)
A recommander à Julie W, elle qui semble tellement regretter les avancées sociales que nous devons à la gauche !
Bien d’accord avec toi, Momo. Ceux qui prônent un retour en arrière et rêvent du bon vieux temps n’ont sans doute aucune idée de ce qui les attendrait… Malgré tous les inconvénients du modernisme, pour rien au monde je ne voudrais revenir cent ans en arrière. Rien que l’idée d’aller chercher l’eau à la fontaine m’épuise !