Plus qu’une gueule, Bernard Giraudeau était pour moi un regard et une voix.
Mon premier souvenir de lui remonte à Bilitis en 1976… Il y eut de nombreux autres films et des livres que je n’ai, hélas, pas encore lus. Il y eut son témoignage sur le cancer, cette façon d’en parler à la fois sans tabou et sans ostentation, ce courage de dire les mots justes sans forcer sur la corde sensible. Il était de ceux qui me réconcilient un peu avec la gent masculine.
Soixante-trois ans, c’est trop jeune pour mourir. C’est aussi l’âge qu’avait ma mère, fan de Giraudeau, quand elle est décédée en juillet 1993.
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