L’équipe de France de football des moins de 19 ans est championne d’Europe après sa victoire sur l’Espagne.
On ne peut pas vraiment parler de vengeance puisque leurs aînés ont mérité leur déconfiture à la Coupe du Monde de foot en Afrique du Sud, mais pour les Français anonymes qui n’étaient peut-être plus très fiers d’être Français. J’imagine un touriste français à l’étranger :
- Français ? Ah ok ! Ribéry… Benzema… Domenech…
Même si on se moque du foot et qu’on ne place pas sa fierté nationale dans le sport, ça doit gonfler !
Quand j’étais en Allemagne, on me disait :
- Français ? Ah ok ! Brigitte Bardot… Paris… Catherine Deneuve…
J’avais envie de leur répondre que nous avions en France aussi des chercheurs, des médecins, des écrivains, des musiciens et que mon pays ne se résumait pas aux stars du show business. Mais j’étais quand même fière des références que l’on me citait.
Espérons que ces jeunes sportifs, pas encore pourris par le fric, gardent encore longtemps leur enthousiasme et leur esprit combatif. Dans quatre ans peut-être, ce sont eux qui remporteront la Coupe du Monde !
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Archive mensuelle de juillet 2010
Roman de Colleen McCullough
A seize ans, Elisabeth est donnée en mariage à un cousin plus âgé, parti faire fortune en Australie, contre une jolie somme d’argent. Elle quitte donc son Ecosse natale pour aller rejoindre cet homme, Alexander Kinross, qu’elle n’a jamais vu. Dès les premiers instants, elle pressent qu’elle n’aimera jamais son époux ; quant à lui, frustré par l’attitude soumise de sa femme frigide, il retourne rapidement se consoler dans les bras de Ruby, une ancienne prostituée devenue patronne d’un hôtel. Elisabeth se morfond malgré l’amitié sincère et réciproque qu’elle développe envers la maîtresse de son mari. Entourée de domestiques qui s’occupent de sa maison et de ses deux filles, elle attend le jour improbable où elle sera enfin libérée d’Alexander…
L’auteur du succès planétaire « Les oiseaux se cachent pour mourir » et de l’excellent « Tim » n’a pas réussi à m’enthousiasmer dans cet ouvrage qui date déjà de plusieurs années. L’histoire est lente à démarrer, on n’accroche pas vraiment et alors qu’on attend l’arrivée du prince charmant pendant les trois quarts du bouquin, la fin est un peu bâclée et on se heurte à quelques invraisemblances.
Bref, pas indispensable dans le sac de plage !
Les athlètes français à Barcelone nous réconcilient avec le sport.
Après Christophe Lemaître, c’est Romain Barras, radieux, qui obtient grâce à une grande maîtrise dans la dernière épreuve.
Avec six médailles dont deux en or, la France occupe le troisième rang, derrière la Russie et la Grande Bretagne. Pas mal, non ? En plus, ces athlètes qui pratiquent un sport dit individuel font preuve d’un esprit étonnamment collectif. Ils font tout simplement plaisir à regarder, se congratulant mutuellement.
Cela ne s’invente pas ! Le garçon s’appelle Christophe Lemaître et il l’est ! A vingt ans, après un départ catastrophique, il devient champion d’Europe du 100 m en 10″11 !
Avec sa bonne tête de gamin bien dans sa peau, le jeune homme nous réconcilie avec le sport français.
Après le basket, le foot, le tennis, le cyclisme, c’est en Formule 1 qu’a brillé dimanche en Allemagne encore un Espagnol : Fernando Alonso.
Effet d’émulation ou non, les Espagnols ont le vent en poupe, chacun souhaitant briller à son tour dans sa catégorie.
Traditionnellement, le mois des morts est novembre. Pour moi, c’est juillet.
Après ma soeur quelques jours après le 14 juillet, cela fera demain dix-sept ans que ma mère nous a quittés, assez brutalement, après son entrée au C.H.U. de Nancy-Brabois pour y subir un pontage coronarien. Elle aurait aujourd’hui… soixante-dix-neuf ans ! Ciel ! Un âge qu’elle prétendait, à soixante-trois ans, ne jamais vouloir atteindre. Elle fut donc exaucée… Mais allez savoir quelle serait aujourd’hui son opinion sur la question…
La douleur de perdre un parent de façon inattendue, quasiment sans préambule, est immense et incompréhensible par manque de préparation à cette terrible épreuve. On a beau savoir que nos parents ne sont pas immortels, on n’imagine quand même pas les perdre si tôt. Pour ma part, j’aurais aimé que mon fils, alors âgé de huit ans, puisse plus longtemps profiter de sa grand-mère.
Le seul réconfort de perdre subitement des parents jeunes est que la décadence, la dégénérescence, la déliquescence liées à l’âge nous sont épargnées. Il nous reste de ces êtres chers disparus bien trop tôt le souvenir d’hommes et de femmes dans la force de l’âge, en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels. Le seul inconvénient, hormis l’absence qui continue à nous hanter, est qu’on se demande encore, des décennies plus tard, pourquoi alors on nous les a ravis.
La littérature et le cinéma ont fourni des œuvres fameuses sur les risques encourus par certains professionnels : enseignants, pompiers, policiers, médecins, etc.
On pourrait croire que mon métier, écrivain public, est une profession à l’abri des accidents. En tout cas, si je redoute souvent une blessure accidentelle lors du maniement d’un couteau de cuisine – si ! si ! il m’arrive de couper des tomates - qui me priverait de mon instrument de travail sans pour autant me donner droit à un arrêt de maladie indemnisé, je n’ai jamais pensé que je pouvais me blesser en travaillant !
J’étais chez un client pour taper du courrier. Devant s’absenter, il me laissa seule dans le bureau et je m’installai à l’ordinateur. J’insérai la cassette dans le lecteur, ajustai les écouteurs dans mes oreilles et commençai à transcrire le texte.
Voulant jeter un mouchoir en papier dans la corbeille située sous le bureau adjacent, je me penchai assez bas sur ma chaise. Soudain, dans un fracas effrayant, la chaise à roulettes ripa sur le plancher, m’envoyant dinguer à terre, les écouteurs giclèrent de mes oreilles, la chaise bascula en avant et catapulta dans son logement la tablette à clavier qui manqua dérailler, le dossier sur lequel je travaillais chuta, éparpillant autour de moi des dizaines de feuilles.
Abasourdie, je me relevai avec peine et constatai avec soulagement que le matériel de mon client n’avait subi aucun dommage.
Quand il rentra, je tapais gaillardement. Le soir, je découvris dans la glace la preuve colorée de ma mésaventure sur ma fesse droite :
Les salariés de General Motors de Strasbourg ont massivement voté pour un gel des salaires pendant deux ans et le renoncement à un tiers des RTT. C’est à ce prix que GMC (General Motors Company aux USA) proposait de reprendre le site français. La CGT, bien sûr, avait appelé à voter contre ce plan, refusant un chantage dont les salariés seraient encore une fois les victimes. Si elle fut entendue, elle ne fut pas suivie par la grande majorité du personnel.
J’écoutais sur une grande station de radio un employé déclarer au micro du journaliste qu’il avait une maison à payer et des enfants dont il fallait financer les études. Bien sûr… Mais n’est-ce pas reculer pour mieux sauter et la direction de l’entreprise ne va-t-elle pas, dans un an ou deux, annoncer la fermeture du site ?
Ce chantage au chômage est scandaleux et les Français, otages de leurs crédits, seront bientôt tous des miséreux qui se contenteront de peu par crainte de n’avoir rien. Peut-être alors le temps de la révolte sera-t-il de nouveau venu…
Dès qu’il s’agit de poésie, j’ai les oreilles et les yeux en alerte. Un Monsieur Muscle poète ? Hum… pourquoi pas ? Pour en savoir plus, je fis appel à mon ami Google qui me dirigea vers de nombreux fichiers concernant Alexandre Franchini. Ma première impression semblait la bonne : le personnage est un cocktail détonnant de Schwarzenegger et Van Damme avec une pointe de Cantona. Encore un pseudo artiste qui se la pète !
Le bonhomme a publié un livre intitulé « La chair philosophale ou le muscle qui pense ». Bigre ! Quel programme ! Ça donne envie d’aller jeter un oeil, c’est déjà ça ! En cliquant sur le lien « Lire les premières pages du livre », j’ai découvert une prose… J’allais aiguiser ma plume pour écrire une critique bien acérée lorsque j’arrivai à la page 7 que je recopie ici textuellement :
« Avant que de lire mon ouvrage, cher lecteur, je souhaite vous informer, sur qui est son auteur.
Je mesure 1,75m, mon poids varie de 71 (sec) à 98 kgs avec 66cms de cuisses et 46 cms de bras au naturel.
Mes performances en 2004, à l’âge de 24 ans, et à l’entraînement, sont les suivantes : 220 kilos en triplé au développé couché (78 kilos de poids de corps), 130 kilos en série de six au développé nuque (90 kilos de poids de corps), 300 kilos au squat (entre 94 et 98 kilos de poids de corps) (voir photo), 200 kilos au soulevé de terre, 52 kilos haltères en développé, et 42 kilos pour les autres exercices. »
Oh p… ! J’ignore si cet Alexandre fait des alexandrins, mais je vois qu’il a des arguments qui savent d’emblée convaincre son public et clouer le bec à ses éventuels détracteurs ! Alors réflexion faite, je remets ma plume acérée dans ma culotte et laisse mes lecteurs se faire par eux-mêmes une opinion sur la prose et la poésie de notre Monsieur Muscle lorrain. Ah ben voui, quand même cocorico ! Quoique…
Pour découvrir le livre publié chez Publibook : http://www.publibook.com/boutique2006/detail-3022-PB.html
Plus qu’une gueule, Bernard Giraudeau était pour moi un regard et une voix.
Mon premier souvenir de lui remonte à Bilitis en 1976… Il y eut de nombreux autres films et des livres que je n’ai, hélas, pas encore lus. Il y eut son témoignage sur le cancer, cette façon d’en parler à la fois sans tabou et sans ostentation, ce courage de dire les mots justes sans forcer sur la corde sensible. Il était de ceux qui me réconcilient un peu avec la gent masculine.
Soixante-trois ans, c’est trop jeune pour mourir. C’est aussi l’âge qu’avait ma mère, fan de Giraudeau, quand elle est décédée en juillet 1993.
Pour fuir la canicule qui s’insinue jusque dans les maisons plongées dans la pénombre, nous avons sorti la voiture du garage, réglé la climatisation et pris la route de Vittel où trois artistes peintres exposaient leurs œuvres au Palais des Congrès.
Jean-Jacques Hauser, peintre professionnel et professeur de peinture, avait invité deux de ses plus anciennes élèves, Nadine Mignot et Dominique Hesse, à l’accompagner dans les Vosges où lui-même a vécu et connu un grand succès.
L’exposition est vraiment très belle, les élèves égalant presque le maître, dans les huiles comme dans les pastels.
Alors que Monique côtoie les trois artistes, je ne connaissais que le prof et j’ai donc fait connaissance avec les deux « élèves ». Tous trois très sympathiques, ils ont répondu favorablement et spontanément à notre demande de photographier leurs toiles pour les mettre sur Internet. J’apprécie beaucoup cette humilité car je connais par ailleurs des artistes qui ne leur arrivent pas à la cheville et qui refusent de mettre leurs toiles ou leurs poèmes sur Internet par peur du plagiat ! A tous ceux-là, et Dieu sait s’ils sont nombreux, j’aimerais dire qu’on ne copie que les bons !!!
Merci donc à Nadine, Dominique et Jean-Jacques pour leur accueil et leur gentillesse. Pardon par avance si certaines œuvres ne sont pas bien mises en valeur en raison des reflets qui ont compliqué le travail de photographie de Monique.
Si vous avez l’occasion de voir une exposition d’un de ces trois artistes, n’hésitez pas à vous y rendre. On ne présente plus Jean-Jacques Hauser qui jouit d’une renommée mondiale et qui est en permanence à la Galerie Raugraff à Nancy ; mais Nadine et Dominique valent également le déplacement.
Depuis 1986, la Fête Nationale est pour moi à jamais liée au deuil, à la perte d’un être cher et jeune, qui préféra partir sans même un mot d’explication.
Ma soeur s’était rendue aux feux d’artifice avec ma mère ; deux jours plus tard, elle mettait fin à ses jours. J’étais en Allemagne et nous devions nous retrouver tous à Remoncourt, le village de notre enfance dont c’était toujours la fête le dimanche suivant le 14 juillet. Je ne l’avais pas revue depuis septembre, pour le baptême de mon fils dont elle était la marraine.
Les retrouvailles furent amères, les sanglots ont remplacé les flonflons et le Dies Irae les chansons à boire. Son suicide laissait un veuf et une orpheline de dix ans ainsi que toute une famille plongée dans le chagrin et l’incompréhension. Elle avait trente-six ans.
Alors que son frère aîné s’apprête à recevoir la Légion d’honneur, Frédéric Beigbeder est mis en garde-à-vue pour usage de stupéfiants sur la voix publique. Le romancier a en effet pris un rail de coke sur le capot d’une voiture en plein Paris.
Parce que la garde-à-vue, contre toute attente, se prolonge dans des conditions humaines très indignes, l’écrivain se met à écrire dans sa tête, seul remède au désespoir face à l’incompréhension de sa détention qui perdure.
Alors qu’il croyait son enfance oubliée, alors qu’il clamait haut et fort ne détenir aucun souvenir de sa jeunesse, les anecdotes petit à petit refont surface et le forcent à analyser ces années durant lesquelles il fut en lutte contre ce grand frère, cet autre lui-même, ce presque jumeau, à la fois si semblable et si différent.
L’emprisonnement accule l’homme et transcende l’écrivain. Frédéric Beigbeder se met à nu dans ce livre très intimiste. Il ne se passe pas grand-chose et pourtant, on accroche et on s’émeut. L’écriture ciselée de cet ouvrage justifie le Prix Renaudot attribué à son auteur en 2009.
Alors que nous sommes tous plus ou moins accablés par la chaleur d’un été subitement caniculaire, je m’interroge : la plus belle saison est-elle vraiment l’été ?
Qu’en pensez-vous ? Un sondage est en place pour recueillir votre avis ?
A la question : « Quel pays sera champion du monde de football 2010″, 34 visiteurs ont voté :
11 Allemagne
6 Espagne
5 Brésil
4 France
3 Argentine
2 Italie
1 Ghana
1 Pays-Bas
1 Slovénie
Quel pays sera champion du monde de football 2010 ?
- Allemagne (32%, 11 Votes)
- Espagne (18%, 6 Votes)
- Brésil (15%, 5 Votes)
- France (12%, 4 Votes)
- Argentine (9%, 3 Votes)
- Italie (6%, 2 Votes)
- Slovénie (3%, 1 Votes)
- Ghana (3%, 1 Votes)
- Pays-Bas (3%, 1 Votes)
- Portugal (0%, 0 Votes)
- Mexique (0%, 0 Votes)
- Nigéria (0%, 0 Votes)
- Nouvelle-Zélande (0%, 0 Votes)
- Paraguay (0%, 0 Votes)
- Grèce (0%, 0 Votes)
- Serbie (0%, 0 Votes)
- Slovaquie (0%, 0 Votes)
- Suisse (0%, 0 Votes)
- Uruguay (0%, 0 Votes)
- USA (0%, 0 Votes)
- Japon (0%, 0 Votes)
- Honduras (0%, 0 Votes)
- Afrique du Sud (0%, 0 Votes)
- Danemark (0%, 0 Votes)
- Côte d'Ivoire (0%, 0 Votes)
- Corée du Sud (0%, 0 Votes)
- Corée du Nord (0%, 0 Votes)
- Chili (0%, 0 Votes)
- Cameroun (0%, 0 Votes)
- Australie (0%, 0 Votes)
- Angleterre (0%, 0 Votes)
- Algérie (0%, 0 Votes)
Nombre de votants: 34
Double vainqueur du Tour de France des deux dernières années, Alberto Contador est le grand favori de l’édition 2010.
Après le triomphe de l’équipe de football espagnole et la victoire de Rafael Nadal à Wimbledon, le cycliste aura peut-être à coeur de contribuer au prestige sportif de son pays.
La Coupe du Monde de Football est terminée et l’Espagne remporte le titre pour la première fois de son histoire.
Je n’étais pas devant l’écran de télé, mais il paraît que les Hollandais ont fait preuve d’une grande brutalité et l’arbitre d’un laxisme scandaleux. Ce n’est donc que justice.
Bravo donc aux joueurs espagnols qui ont marqué le but salvateur à quelques minutes de la fin des prolongations.
Que la fête commence, à Madrid comme partout ailleurs !
En 1998, c’était chez nous et je m’en souviens comme si c’était hier !…
Tandis que nous étions sur la terrasse avec des amies, terrassées par la chaleur persistante jusqu’à une heure avancée, à déguster grillades et salades arrosées d’un bon rosé bien frais, les footballeurs allemands et uruguayens se battaient sur le terrain, en Afrique du Sud, pour obtenir l’honorable troisième place.
Le résumé publié sur Internet laisse supposer un beau match à multiples rebondissements avant une vaine ultime tentative d’égalisation dans les dernières minutes qui prive l’Uruguay des prolongations et signe la victoire de l’équipe allemande.
Avec un score final de 3-2, la Mannschaft termine 3e comme en 2006.
Carles Puyol est entouré par ses coéquipiers après le but qui a donné
la victoire à l’Espagne ( Crédits photo : Reuters)
Comme d’hab, je n’ai pas suivi le match, ce qui ne m’empêchera pas d’en parler ! D’autant que Monique était assise devant la télé, soutenant l’Espagne, tandis que j’étais dans mon bureau en train de redimensionner des photos pour mettre dans mon blog. Tout en bricolant sur Fotoshop, je croisais les doigts pour l’Allemagne, mon favori après la France. Lorsque j’entendis une retentissant « Ouaiiiiiiis! », j’ai su que l’Espagne avait marqué. Et Monique, radieuse, vint me confirmer quelque temps après la qualification de l’Espagne !
Comme elle le dit si bien, je m’en réjouis puisqu’ils ont bien joué et que, de surcroît, les deux finalistes n’ont jamais été champions du monde de foot !
Pour la finale de dimanche, entre l’Espagne et les Pays-Bas, je n’ai aucun favori ; que le meilleur gagne !
Concernant le sondage, s’il y a des petits malins qui ont voté à la dernière minute pour l’Allemagne, il y a eu aujourd’hui un petit rigolo qui a voté pour… la France !!!
Le nyckelharpa est un instrument traditionnel suédois dont on retrouve la trace dès le XIV° siècle (cf histoire). Instrument à cordes (“harpa” étant sans doute le terme générique pour ceux-ci) et à touches (“nyckel”), il fait partie de la famille des vièles. Sa particularité est de posséder un clavier muni, selon la période de laquelle il date, d’une, deux, trois, ou quatre rangées de touches, comme la vielle à roue (“hurdy gurdy” des anglais). Comme sur celle-ci, chaque touche dispose d’un sautereau (petite pièce de bois perpendiculaire à la touche) qui vient s’appuyer sur la corde pour en limiter la longueur vibrante. L’autre particularité du nyckelharpa est d’avoir des cordes sympathiques (12 sur les versions modernes). Ces cordes se trouvent en dessous des cordes mélodiques (celles que l’on frotte avec l’archet) et n’entrent en vibration qu’en fonction des notes jouées, par résonnance (par “sympathie”). Ces cordes donnent au son du nyckelharpa une certaine “ampleur”, proche de la réverbération de certains lieux. Il existe, dans le monde (et notamment en Inde) beaucoup d’instruments à cordes sympathiques (sitar, sarangî, rubab, vielle à roue, …..). En France, on parlait, à l’époque, d’instruments “d’amour” (violon, quinton, viole,…) pour désigner ces instruments à cordes sympathiques.
Comme beaucoup d’autres instruments et répertoires traditionnels, le nyckelharpa et la musique scandinave ont bénéficié du grand élan d’intérêt des années 70 (souvenez vous d’Alan Stivell !). Depuis, l’intrument lui-même, mais aussi le répertoire ont beaucoup évolué. On retrouve le nyckelharpa dans beaucoup de formations musicales, du classique au metal, certaines étant parfois surprenantes ( voyez In Extremo pour ne citer qu’eux).
C’est surtout la richesse des sonorités qui séduit dans le nyckelharpa, et qui faisait dire à un musicien (qui pourrait me dire lequel ?) que ce n’était pas simplement un instrument, mais tout un orchestre. (info trouvée et recopiée telle quelle sur le site du nyckelharpa dans les Vosges : http://www.nyckelharpa.fr/index.html )
Nous étions dimanche dernier au traditionnel pique-nique de fin d’année avec le Cercle des Arts de Laxou. Nous étions une vingtaine, réunis dans le parc du Champ-le-Bœuf, en face du CILM, autour de Pierre Dufour, Président passionné de l’association.
Laurent Garcia, maire de Laxou, nous fit l’honneur et l’amitié de passer nous saluer et nous souhaiter un joyeux pique-nique.
Nous jouissions d’une météo parfaite : beau mais pas trop chaud !
Après l’apéritif, chacun prit place autour des tables et bancs mis à notre disposition. Salades, charcuterie et viandes froides furent appréciées ainsi que les nombreux desserts.
Après le café, trois poètes déclamèrent quelques-unes de leurs œuvres.
Alors que nous n’étions plus qu’une poignée de personnes, une amie avisa une caisse rectangulaire posée à côté d’un étui à guitare. Un jeune couple de musiciens, timides et humbles comme souvent le sont les vrais artistes, n’avaient pas osé nous imposer leur talent ! En petit comité, ils nous régalèrent ! Après une vaine séance de devinette, le jeune homme ouvrit enfin la mystérieuse boîte et sortit un instrument tout à fait étonnant : un nyckelharpa… Tony accepta de faire une démonstration avec Elisabeth à la guitare. La voûte des arbres pour décor et quelques passants pour public, nous étions sous le charme !
Pour en savoir plus sur Tony et Elisabeth : http://visa-musique-trad.weebly.com
Dimanche 4 juillet 2010, pique-nique au parc du Champ-le-Boeuf
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Georgia, atteinte d’un cancer en phase terminale, et son mari Ray, trouvent la mort dans un accident de voiture. Reste leur petite fille Keefer, âgée d’un an. Le couple, par testament, avait exprimé leur voeu que leur enfant, en cas de décès, soit élevée par Gordon, le jeune frère de Georgia qui vit près de ses parents. Keefer est d’ailleurs très attachée à ses grands-parents maternels.
Mais voilà que la famille de Ray se manifeste pour avoir la garde de l’enfant. Et comme Georgia et Gordon ont été adoptés et qu’aucun lien du sang ne les unissait, les grands-parents paternels de Keefer demandent que l’enfant soit confié à leur fille et leur gendre qui ne peuvent pas avoir d’enfant ensemble.
Mais Gordon, et surtout Lorraine, sa mère, ne l’entendent pas de cette oreille. Une bataille juridique s’engage autour de la petite fille.
(Photo : Reuters)
Les Pays-Bas ont gagné ce soir 3:2 contre l’Uruguay et disputeront donc la finale !
David Villa a qualifié son pays dans les dernières minutes de jeu. Donc la demi-finale sera Espagne-Allemagne… autrement dit le joker de Monique contre mon joker, les deux équipes sur lesquelles nous avions respectivement parié dès le départ !
L’Allemagne, mon pays d’accueil pendant onze ans, est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde de Football. Avec un beau score de 4-0 contre l’Argentine, les Allemands devraient pouvoir demeurer sereins face au prochain l’adversaire : l’Espagne ou le Paraguay.
Miroslav Klose, l’homme du match (Photo : Reuters)
(Photo : EFE)
Est-ce la faute du Bon Dieu si le Ghana est éliminé ? Pas sûr ! Apparemment, ils ont eu leur chance durant le temps règlementaire.
Je ne suis venue devant la TV que pour les prolongations et la délicieuse épreuve des tirs au but ! Jusqu’au bout, j’ai croisé les doigts en faveur du Ghana, dernier pays africain encore en lice dans cette coupe du Monde de football.
Quelques jours de répit avant la première demi-finale…
Un film de Jean Becker avec Gérard Depardieu, Gisèle Casadésus, Maurane, etc.
Germain, quadra tranquille, un peu simple mais pas idiot, vit de petits boulots. Il a des copains qu’il retrouve au bistrot, une jolie copine chauffeur de bus. Il habite dans une caravane, devant la maison de sa mère avec qui il entretient depuis toujours des relations très houleuses. Né de père inconnu, il n’a jamais eu de sa mère que des reproches et des gifles. A l’école, il était la tête de turc de l’instit et la risée des camarades. Alors il a vite décroché et à défaut de cultiver sa tête, il fait pousser de beaux légumes dans son jardin.
Un jour, au square où il vient souvent rendre visite aux pigeons, il fait la connaissance de Margueritte (avec deux t) qui lit comme elle respire. Scientifique voyageuse, elle est aux antipodes de Germain. Agée de plus de quatre-vingt-dix ans, elle vit dans une maison de retraite. Pourtant, entre eux va se développer une très belle histoire de coeur.
Un très beau film, tendre et drôle, sur les qualités humaines, avec un Depardieu très inspiré et habité par le rôle et une petite grand-mère adorable.
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