Tout va bien chez nous puisque après l’élimination de la France que nous soutenions toutes deux malgré tout, nos deux jokers sont qualifiés, l’Allemagne pour moi et l’Espagne pour Monique. Espérons que la finale ne soit pas Espagne-Allemagne !…
Je ne suis la Coupe du Monde que de loin, mais je regarderai sans doute la finale parce que… ben parce que ! Parce que c’est la finale de la Coupe du Monde de football et qu’on ne peut pas s’en désintéresser totalement. Quand bien même on le voudrait, l’actualité s’impose à nous partout. Je me souviens qu’en 1998, j’habitais encore dans mon appartement à Nancy et j’avais invité une copine à dîner. Aussi peu que moi passionnée par le foot, nous ne regardions pas le match. Mais il faisait très chaud, toutes les fenêtres de la résidence étaient ouvertes et nous pouvions suivre malgré nous l’évolution de la partie au grès des cris des nombreux habitants de la résidence ! Nous avions fini par allumer le poste afin d’avoir aussi l’image.
Depuis, douze années ont passé et Monique a réussi, non pas à me refiler complètement le virus, mais en tout cas à m’intéresser un petit peu à cette compétition mondiale.
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Archive mensuelle de juin 2010
Nous étions cet après-midi dans le grand salon de l’Hôtel de Ville de Nancy pour assister au concert que donnait l’ensemble choeur et orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat.
Au programme, Carl Maria von Weber avec l’Ouverture de Peter Schmoll et surtout Wolfgang Amadeus Mozart avec Te Deum K 141, Sancta Maria, mater Dei K 273 et Thamos, roi d’Egypte K 345 dans sa version intégrale.
Nous ne connaissions pas cet ensemble musical et nous découvrions pour la première fois cette oeuvre flamboyante, Thamos, composée par Mozart adolescent. Et comme pour célébrer le génie du compositeur et la brillante interprétation des musiciens, le soleil brillait sur la Place Stanislas et un rayon finit par s’infiltrer dans la salle, fort heureusement à l’issue du concert, car il aurait sinon gâché toutes les photos !

Carl Maria von Weber : Ouverture de Peter Schmoll Wolfgang Amadeus Mozart : Thamos, roi d'Egypte K 345 - Te Deum K 141 et Sancta Maria, mater Dei K 273
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Après la déconfiture de la France et l’élimination de mon troisième joker, l’Italie, il m’en restait deux, l’Allemagne et l’Angleterre. Le hasard a voulu que ces deux équipes s’affrontent cet après-midi. A l’issue du match, que je n’ai pas suivi, j’étais donc à la fois triste et contente. Et vive la Mannschaft !
Il y a Maria en Californie, Caroline et Marcus à Paris. Ces trois personnages très différents, qui évoluent dans des milieux socioprofessionnels distincts les uns des autres, ont en commun le manque d’amour et cette volonté de réussir malgré tout. Pour y parvenir, chacun ne montre que la partie émergée de leur personnalité dans une société où l’apparence prime sur la profondeur de l’être. Ces trois vies, traitées parallèlement dans la première partie du roman, vont se rencontrer et se révéler.
Philippe Labro réussit là un très beau roman, avec des styles opposés selon qu’il traite de la jeune Américaine paumée sur les routes, la jeune Parisienne coach très tendance dans le milieu aisé de la capitale et Marcus, animateur vedette du petit écran et prisonnier de l’image qu’il s’est forgée.
Ces trois destins s’articulent bien, l’auteur force à peine le trait pour évoquer certains clichés sans tomber tout à fait dans la caricature.
Un roman contemporain avec des expressions et des préoccupations très contemporaines, néanmoins bien écrit et très intéressant.
Les Amis du musée – Association Emmanuel Héré proposait ce soir, en partenariat avec l’Ecole nationale supérieure d’art de Nancy, une démonstration d’harmonie et de complémentarité entre la musique et le dessin.
Sur des airs de Jean-Sébastien Bach, Nicolo Paganini et Franck Natan, quatre plasticiennes, Nawal Farhat, Katia Mourer, Anne-Emilie Philippe et Kathy Denise, fraîchement diplômées de l’Ecole nationale supérieure des Arts de Nancy, ont dessiné devant un public fasciné, sur différents supports et avec des matières différentes.
Au violon, Franck Natan, compositeur et violoniste à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy depuis 2002, Premier Prix de Virtuosité du Conservatoire de Genève, accompagnait les gestes parfois grandiloquents de ces jeunes filles qui oeuvraient sur de grandes surfaces, au mur ou sur le sol, comme sur de petites et improbables supports.
Les crayons s’envolent au rythme des sons du violon à moins que ce ne soit l’archet qui vagabonde en suivant les crayons dans leurs danses folles, organisées ou indisciplinées. Le tout dans un climat simultanément professionnel et récréatif. De toute évidence, les filles s’amusent et le garçon les suit volontiers dans leur création en répondant sur son instrument par la musique de Bach et Paganini et par quelques improvisations qui semblent guider la main de l’artiste sur la toile.
Une idée très originale et une performance très réussie.

Quand la musique et le dessins laissent libre cours à la créativité.
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Personnellement, je ne connais pas cet Ulysse-là… Mais tout le monde comprendra le trait d’humour du dessinateur.
Mardi après-midi, j’avais rendez-vous avec Dominique Renaud, journaliste pour VosgesTelevision ImagesPlus à Epinal, pour parler dans l’émission « Qu’on se le dise » de mon métier et des deux premiers tomes de ma saga familiale « Colin-Maillard » :
Pour voir la vidéo, cliquer sur ce lien : http://www.vosgestelevision.tv/emission.php?id=23 (j’interviens dans les 10 dernières minutes de la vidéo…)
Lundi dernier, nous étions ensemble sur Radio Caraïb Nancy les invitées d’Yves Issartier pour y parler peinture et poésie.
Vous pouvez écouter l’émission en cliquant sur http://www.rcn-radio.org/ puis PODCAST puis sur « 21 juin Racontez-nous » cliquer sur « Ecouter ».
Après la France, l’Italie a été sortie de la Coupe du Monde de football !
Voyons voir, qui allons-nous donc pouvoir maintenant soutenir ?… Bah, moi j’ai encore l’Allemagne, l’Italie n’était que mon 3e joker !… Depuis la déconfiture des Bleus français, Monique soutient l’Espagne (qu’elle voit dès le début champion du monde) puis le cas échéant le Portugal ! Quant à mon fils, il est pour le Brésil. On finira bien par se réjouir…
Et voilà ! Après des matchs très mauvais et une insensée polémique, nos Bleus vont quitter l’Afrique du Sud. Beaucoup de bruit et de frais pour rien !
Comme on dit, ils ont malgré tout sauvé l’honneur de la France en marquant un but. Quant au malheureux Gourcuff, le beau gosse de l’équipe, il paraît qu’il s’est fait injustement expulser.
Et le brave Thierry Henry aurait encore laissé son bras flirter avec le ballon ; il y prend goût le bougre !
Malgré la piètre performance des footballeurs sur le terrain et le comportement honteux des hommes dans la vraie vie, j’étais quand même pour la France… Maintenant qu’ils sont sortis, mon coeur va battre pour l’Allemagne qui m’a nourrie pendant onze ans !
La ministre des sports a fait le déplacement en Afrique du Sud pour secouer les puces aux joueurs de l’équipe de France. Anelka avec ses insultes et ses camarades avec leur mouvement de grève ont, selon elle, terni l’image de la France… Personnellement, j’aurais ajouté à la liste l’attitude de Ribéry qui n’a rien d’exemplaire pour nos enfants. Mais j’ose espérer que l’image de la France n’est pas réduite aux gestes et paroles de quelques garçons trop gâtés. Que dire en revanche de l’image de la France quand son Président en exercice prie un ouvrier, qualifié en la circonstance de « pauvre con », de « se casser » ? En outre, si l’ouvrier est pauvre, à qui la faute ? Certes l’injure ainsi formulée ne pourrait pas s’appliquer à Anelka et ses camarades ! Que dire aussi de l’image de la France quand son ministre de l’immigration en exercice adresse, certes avec le sourire, un doigt d’honneur à un journaliste ? On pourrait penser que leur éducation et leur fonction les empêchent de se comporter comme des gamins du 93…
Madame Bachelot annonce avoir longuement consulté le Président de la République sur cette affaire qu’elle qualifie de désastre. Je pense alors qu’il va falloir inventer un nouveau mot, encore plus fort, pour définir la situation actuelle de la France en termes d’économie et d’emploi…
Enfin, elle nous dit avec beaucoup de sérieux et de compassion que les Bleus l’ont écoutée et applaudie avant de verser quelques larmes. Va-t-il maintenant falloir se cotiser pour leur envoyer une boîte de mouchoirs en papier ? Ma conviction est que les joueurs se moquent royalement du sermon du ministre des sports, de l’opinion du Président de la République et de la déception de leurs supporters. Même s’ils quittent l’Afrique du Sud dès mercredi après un dernier match perdu et leur élimination de la Coupe du Monde, ils auront empoché en primes de match (même ceux qui n’auront pas tapé dans un seul ballon ! ) plus qu’un smicard en vingt ans de boulot. Cela vaut bien quelques larmes de crocodile !
Hier, Raymond Domenech, en lisant la missive rédigée à la hâte par le capitaine des Bleus, ne cautionnait-il pas l’action de ses joueurs ? Il déclarait par ailleurs qu’il ne fallait pas faire du clash avec Anelka une affaire d’Etat et qu’il ne l’avait pas autrement pris qu’une réaction d’humeur, un garçon mécontent qui marmonne des mots dans sa barbe. Rien qui ne justifie que cela sorte des vestiaires et soit mis sur la place publique.
Je me disais que pour une fois, le sélectionneur de l’équipe de France soutenait ladite équipe et prouvait une certaine sagesse en essayant de calmer le jeu.
Et voilà qu’aujourd’hui il convoque la presse pour nous dire qu’il n’en est rien, nous avons mal compris, il aurait dû, à la fin de sa lecture, préciser qu’il n’appuyait d’aucune façon la révolte des footballeurs français, il affirme que les insultes d’Anelka sont intolérables et doivent être sévèrement sanctionnées.
Bref, rien n’a changé sous le soleil de l’Afrique du Sud et Raymond Domenech reste là-bas la girouette qu’il a toujours été chez nous. Comment s’étonner ensuite que les joueurs de l’équipe de France soient pris de confusion et de doute ?
Un ami magistrat, acteur de la manifestation de samedi 19 juin « Les feux de la liberté » qui s’est déroulée Place Stanislas à Nancy, m’envoie quelques documents pour témoigner de cette soirée :
« Chers amis
Malgré l’arrivée surprise de la pluie, nous avons vécu hier soir pour les feux de la liberté une très belle soirée de solidarité et d’unanimité pour la défense des libertés publiques.
Merci aux lecteurs socialistes : Mathieu, Marianne, Sylvie, Mounir, Alban, Christophe, Agnès, Vincent, Areski Amélie qui étaient tous présents et vêtus de noir et qui ont ouvert la soirée avec beaucoup de conviction et de dignité. Votre prestation a été très appréciée !
Merci aux lecteurs associatifs ( PS , MJS , Forum progressiste, LDH , Psychiatrie) : Emmanuel, Laureline, Annabelle, Céline, Émilie, Françoise, Sandrine, Pascal, Véronique et Wilfried qui ont clôturé la soirée avec la chorale des sans nom et qui ont crié la liberté dans les courants d’air mais avec une grande ferveur sous la porte Héré .
Merci à nos amis qui êtes passés à cette soirée pour partager nos inquiétudes sur le devenir de l’État de droit et des droits fondamentaux de la personne humaine .
Cette belle soirée nous conforte dans nos engagements et nous donne envie de continuer nos combats pour une société plus juste et plus fraternelle !
Pascal, Laureline et Maud«
libertjecrietonnom.doc
libertejcristonnom.doc
liberteilsontoublitonnom.doc
(cliquer sur les photos pour les agrandir)
Si on avait dit à Monique il y a quinze ans qu’elle aurait droit à un cadeau de Fête des Pères, elle aurait sans doute pensé que son interlocuteur était tombé sur la tête. Déjà la Fête des Mères lui paraissait improbable ! Et pourtant, depuis 1998, elle y a bien droit !
Depuis que Stefan est autonome, il nous invite pour la Fête des Mères puis de nouveau pour la Fête des Pères. Ce soir, il avait mis les petits plats dans les grands :
Tranche de foie gras accompagnée d’une poëlée de dés de foie gras, confiture de figue et arabesque de miel
Crumble de courgettes
Crumble de chocolat servi avec une boule de glace à la menthe
Un vrai régal !
Note : 5/5 – Notre avis : nous reviendrons !
Il a fallu un ultime clash et l’exclusion de Nicolas Anelka pour que tous les joueurs de l’équipe de France de football retrouve enfin cohésion et solidarité. Malheureusement, ce fut encore aux dépens des fans, pour une fois invités à assister à l’entraînement () puisque les joueurs se mirent en grève et remontèrent dans le bus, renonçant à leur séance d’entraînement. Le capitaine rédigea dans l’urgence une bafouille que l’entraîneur lut devant les journalistes, un dirigeant de la FIFA, au bord des larmes, annonça sa démission, Franck Ribéry débarqua sur un plateau de télé pour expliquer sa tristesse et son malaise face à l’injustice dont Anelka est victime. Bref, on nage en plein psychodrame !
Pendant que cette mascarade fait la une des journaux télévisés, les chiens policiers cherchent encore d’éventuels survivants du vrai drame des récentes inondations dans le Var…
J’ai posté ce matin le 500e article.
Parmi les 9715 blogs de la catégorie générale, le mien tient la 55e place en totalisant 500 articles, 1068 commentaires et 65662 visiteurs.
Après avoir connu un formidable pic de fréquentation en août 2009 (voir le tableau des statistiques ci-dessous), mon blog est redescendu à une moyenne de 300 visiteurs par mois. Merci à vous tous qui venez régulièrement prendre de mes nouvelles à travers le blog.
Nous n’avons pas pu nous y rendre en raison d’une fête familiale. L’année prochaine peut-être, car à n’en pas douter, les problèmes dans un an seront toujours les mêmes…
Après les frasques de certains joueurs en dehors du terrain et leur incapacité sur le terrain à marquer des buts, après l’attitude de tête-à-claques du sélectionneur et ses propos toujours à la limite du foutage de gueules, voici maintenant les insultes dans les vestiaires. Domeneck et Anelka se sont étripés comme des chiffonniers lors d’un échange d’une rare vulgarité, selon les témoins.
Ces jeunes gens, qui jonglent avec les millions bien mieux qu’avec le ballon rond, ne méritent plus que l’on s’intéresse à eux tant l’irrespect et le manque d’éducation dont ils font preuve nous font honte. Pour la plupart gamins extirpés de leurs cités glauques par la magie du football, ils devraient avoir à coeur de montrer une plus belle image de soi que celle qu’ils donnent actuellement. Car ils sont des modèles pour des milliers de petits Français. Misère !…
Mais un rat d’égoût, même s’il arrive dans un palais princier, reste un rat d’égoût…
L’affaire Anelka tourne à l’affaire d’Etat puisque le Président Sarkozy a jugé les propos du joueur « inacceptables ». Ah bon ? C’est drôle, j’aurais juré qu’il lui dise « bienvenu au club ! » Mais c’est bien connu que la poutre dans son oeil empêche de voir la paille dans celui du voisin…
Photo : Reuters
Au lendemain de leur cuisante défaite contre le Mexique, les Bleus semblent… dépités ? déçus ? abasourdis ? Pas sûr ! Leurs supporters sont en tout cas en colère. Certains mordus (qui ne gagneront jamais durant toute leur vie l’équivalent d’un mois de salaire d’un de leurs idoles) ont économisé pendant quatre ans pour se payer le voyage et ils ont logiquement un peu l’impression que les starts du foot français n’ont pas eu le respect de leurs fans…
Moi qui ne suis la coupe du monde que de loin, j’étais quand même pour la France, même s’ils ne méritaient pas de gagner, à la fois en raison des circonstances de leur qualification et de leur comportement hors et sur le terrain.
Comme je crois aux miracles, je vais attendre le prochain match contre les Sud-Africains – attention au concert de wuwuzelas ! – avant de soutenir une autre équipe, l’Allemagne où j’ai vécu pendant onze ans.
Vous êtes quelques-uns – ou plutôt quelques-unes car mon lectorat est surtout féminin – à me demander des nouvelles de ma saga familiale Colin-Maillard dont le 3e tome tarde à arriver (sic). Merci beaucoup pour cette belle impatience, preuve de l’intérêt que vous portez à cette histoire. Certains d’entre vous me suivent depuis la parution de mon premier recueil de poésies en 1999 et je suis très sensible aux compliments et aux encouragements que vous m’adressez après la parution de chaque nouvel ouvrage.
L’écriture du 3e tome intitulé Vies croisées est en bonne voie. Si tout va bien, le premier jet sera terminé fin septembre. Il sera plus volumineux que les deux précédents, 400 pages voire davantage, et vous retrouverez les familles Gavot, Maillard, Gaconnet et Colin. L’action se passe toujours dans les Vosges mais aussi en Meurthe-et-Moselle, à Nancy. Ce 3e tome couvre la période de 1950 avec la naissance de Michèle Colin (alias Monique) puis celle de Catherine Maillard (alias votre serviteur) jusque 1975.
Si je parviens à boucler le premier jet fin septembre, j’aurai environ trois mois pour essayer de prendre un peu de recul et entamer les corrections. Je remercie au passage celles et ceux qui ont eu la gentillesse de me signaler les fautes et coquilles résiduelles des précédents tomes ; cela me permet de corriger en vue d’une prochaine impression.
La lavandière d’Igney s’est déjà très bien vendu et une nouvelle impression est en cours pour le Livre sur la Place. Malou suit le même chemin malgré un démarrage moins fulgurant. La petite grand-mère en couverture attire toujours des visiteurs sur mon stand. Malou et André, le joli couple en couverture du second tome, moins pressés de faire connaître leur histoire, veillent néanmoins, de là où ils sont, au succès de ce livre qui a voulu mettre dans la lumière des personnes de l’ombre.
Je vous demande donc de patienter jusque début 2011. Le temps consacré aux multiples relectures relève du respect dû au lecteur et un garant de qualité, même si quelques coquilles résiduelles sont malheureusement inévitables. Même les grandes maisons d’édition qui disposent d’une armée de correcteurs ne parviennent pas à publier des ouvrages sans faute. Alors en autoédition…
Roman de Jean-Christophe RUFIN
A Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, Hilarion Grigorian, Arménien d’Erythrée, octogénaire à la plume bien pendue, nous livre son journal intime.
En 1985, une mission humanitaire arrive en Ethiopie pour secourir les milliers de victimes de la famine, quelque part plus au sud. Des Français, Grégoire, Benoît, Jérôme, Odile et Mathilde, un Américain, Jack, et un Suisse, Gütli, débarquent à point pour sauver le vieillard de l’ennui. Témoin cocasse des magouilles et querelles internes comme des grandes stratégies gouvernementales, Hilarion nous dévoile les dessous de l’humanitaire, une micro société où l’altruisme n’est qu’un leurre et ses acteurs des hommes et des femmes en proie à leurs passion et leurs désillusions.
Un roman très bien écrit qui aborde un sujet méconnu et démystifie l’action humanitaire.
Un parc de loisirs pas comme les autres.
Voici le courrier qu’un ami poète m’a envoyé pour faire connaître une bien belle initiative :
« Quand le poète, dans ses attachements, ses élans, sa vision, devient maître d’œuvre, il continue à chanter d’une autre façon, qui s’enracine bien concrètement dans la terre. C’est un projet un peu fou qui est né d’une rencontre en Haute-Marne, il y a cinq ans, avec la présidente d’une association de protection et de promotion du patrimoine, modeste par la taille de son budget, mais connue et reconnue pour son travail sur les fontes d’art au niveau international. Elle m’avait invité afin que je les aide à interpréter les résultats de fouilles que l’association avait entreprises dans une ancienne forge du XIXe siècle, au pied d’un haut-fourneau protégé au titre des monuments historiques. Et le feu a pris. Et il s’est transmis. Cadeau de la Providence. Mais aussi pour moi cinq années de travail intensif, environ 3000 heures à ce jour, de recherches, d’études, de tracés de plans, de suivis de chantiers pour le pari déraisonnable de reconstituer d’une façon fonctionnelle une forge complète avec son haut-fourneau et ses machines, et d’aller vers une remise à feu expérimentale, presque deux siècles plus tard ! Exemple unique, sans équivalent connu pour lequel plus d’un aurait bien pu dire « même pas en rêve ». Et pour la petite équipe qui nageait dans la même folie, quel travail de Romains ! Et il y a encore du travail pour aller au bout ! Cela montre en ces jours où on répand la sensation que les réussites sont forcément liées à l’argent et aux gros moyens « à l’américaine » que l’on peut initier des projets porteurs à partir d’un tout petit groupe, et avec de très petits moyens financiers, illustrant cette formule attribuée à Cesbron et que j’ai prise comme viatique depuis longtemps dans mes entreprises :
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »
Aujourd’hui, ce projet est devenu le fer de lance d’un parc métallurgique dans le cadre d’un pôle d’excellence rurale avec la participation de l’Etat, des collectivités territoriales et de l’industrie. Je vous invite à venir découvrir gratuitement ce parc, dont la présentation figure en document joint, lors des journées d’ouverture des 3 et 4 juillet. Ensuite, il sera dédié avec droits d’entrée à une exploitation commerciale, -mais sans but lucratif-, à vocation pédagogique, touristique, culturelle et de promotion des métiers liés à la fonderie. Quand les poètes se mettent à rêver, si d’autres croient au possible de leurs « élucubrations »… Bonne découverte à celles et ceux qui en auront envie, et à bientôt sur le terrain si vous venez le dimanche 4 juillet où j’y serai présent. Bien cordialement
Gérard »
Cinq jours après son triomphe à Roland Garros, le lion ibérique dont j’avais tant aimé la rage de vaincre a mangé l’herbe du Queen’s, battu en deux sets par son compatriote Feliciano Lopez. Hasta la vista, Rafa !
La coupe du monde de football 2010 a commencé par un décès : celui d’une arrière-petite-fille de Nelson Mandela, tuée dans un accident de la circulation.
Mais le sport et la fête ont rapidement repris leurs droits et le coup d’envoi du match inaugural Afrique du Sud-Mexique a démarré comme prévu à 16 h 00.
Ce soir, ce sera le tour de « nos » bleus d’entrer dans l’arêne.
A l’occasion de cette coupe du monde, votez pour votre favori dans le sondage à droite !
A la question : « Jouez-vous à des jeux de hasard ? », 34 visiteurs ont voté :
17 non
15 oui
Jouez-vous à des jeux de hasard ?
- Non (56%, 19 Votes)
- Oui (44%, 15 Votes)
Nombre de votants: 34

Le 27 juin prochain à 17 h 00 un concert sera donné à l’Hôtel de Ville de Nancy par l’orchestre Gaston Stoltz et la chorale de Bouxières aux Dames.
Le programme est principalement consacré à :
a) Mozart par les pièces suivantes :
- Te Deum ;
- Sancta Maria ;
- Thamos
b) l’ouverture de Peter Scholl de Carol Maria Weber.
Tarif unique : 10 euros
Mercredi 23 juin à 19h30 auditorium du musée des Beaux Arts
Concert – performance : Duos pour violon et crayons
proposé par l’Association Emmanuel Héré avec le musée des Beaux-arts, en partenariat avec l’École nationale supérieure d’art de Nancy
Dialogue entre un musicien et des plasticiennes pour faire naître un échange entre la ligne mélodique et le dessin
avec Nawal Farhat, Katia Mourer, Anne-Emilie Philippe et Kathy Denise, plasticiennes et
Franck Natan, violoniste et compositeur.
Sans réservation, dans la limite des places disponibles
15 € – membres association Emmanuel Héré : 13 € ; gratuit pour les moins de 25 ans
Roman de Maurice DENUZIERE
Félix, jeune quadra célibataire, mène une vie tranquille dans sa maison située dans un quartier chic de Paris tenue par une servante espagnole.
Lorsque Henry, son meilleur ami,, et son épouse Irma, qu’il avait convoitée avant qu’elle ne lui soit chipée par Henry, lui demande de garder leur chien pour trois semaines, Félix hésite car son logement n’est pas du tout conçu pour héberger un boxer de quarante kilos. Par amitié, il cède. Trois semaines plus tard, au lieu de se réjouir du départ de Néron, Félix regrette la présence du chien et commence à déprimer.
Un roman très agréable avec des situations que les propriétaires de chiens apprécieront même si l’auteur force volontairement le trait. Très drôle et très bien écrit.
Un roman d’Eric-Emmanuel SCHMITT
Jun, adolescent japonais orphelin de père, vit seul dans les rues de Tokyo, persuadé que sa mère ne l’aime pas. Un jour, il rencontre le maître d’une école de sumo et ses ennuis commencent. Le bonhomme ne cesse de lui dire qu’il voit « un gros » en lui alors qu’il est maigre et osseux. Pour avoir la paix il finit par se rendre à un match de sumos grâce au billet d’entrée offert, puis s’inscrit aux cours. En dépit de ses difficultés à atteindre le poids minimum requis, Jun semble effectivement plutôt doué. Mais qui est donc ce curieux maître qui veut le révéler à lui-même ?
Un conte philosophique sympa, toutefois pas le meilleur Eric-E. Schmitt.
Mon coeur battait pour Roger Federer ; Nadal l’a vengé. Tout est bien. Le lion ibérique, ici en plein exercice de sa puissance, est de la race des gagnants et ses représentants ont toujours ma sympathie ! Bon vent Rafa pour Wimbledon !
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas pro Le Pen… Mais lorsque Marine Le Pen déclare : « En réalité, cette équipe de France, hélas, ne représente plus la France, elle représente Nike, elle représente TF1, elle représente le Crédit Agricole, elle représente SFR, elle représente de l’argent » et « En 98, c’était l’équipe black-blanc-beur, maintenant c’est l’équipe fric-fric-fric. C’est bien regrettable » et enfin évoqué Frank Ribéry comme « contre-exemple pour notre jeunesse« , je ne peux hélas que lui donner raison. Idem pour les propos très critiques de Rama Yade sur l’hôtel de luxe qui accueille les joueurs alors que partout sont prônés la rigueur et des budgets à la baisse.
Mais cela n’empêchera pas les fans de foot de regarder « nos » Bleus taper dans le ballon pour un salaire mensuel que des smicards ne gagneront jamais dans toute leur vie de dur labeur. Et s’ils gagnaient (on peut rêver !), eh bien, tout leur serait pardonné et on les trouverait géniaux ainsi que le sélectionneur villipendé… On ne regarde parfois pas plus loin que le bout de la lucarne magique !
Un roman d’Anna GAVALDA
Lorsque Charles reçoit un avis de décès, il ressent comme un coup de poignard dans le coeur. Puis il se reprend, jette le carton à la poubelle et retourne à sa vie.
Architecte, il passe plus de temps dans les aéroports du monde entier que chez lui. Chez lui, c’est en fait chez Laurence, la femme dont il partage l’existence depuis une dizaine d’années. Entre deux avions, il voit aussi Mathilde, quatorze ans, la fille de Laurence et aussi un peu la sienne depuis toutes ses années.
Au milieu d’un vol pour Moscou, il craque. Les quelques mots lui annonçant la mort d’Anouk, la mère d’un ami d’enfance qu’il a perdu de vue, ont fait leur travail de sape. Dès lors, la vie ne sera plus tout à fait la même. Ce décès, déclencheur d’une longue remise en question, sera-t-il un mal pour un bien ?
Du pur Gavalda avec son style bien à elle, télégraphié, parlé, stéréotypé. Les fans seront comblés. Pour moi, sur 600 pages, ce fut un peu trop…
Le GAM (Gradus ad Musicam) donnait ce soir son dernier concert de la saison à la salle Poirel à Nancy. Et ce fut un énorme succès, grâce à Célia Pierre, Michel Marquez, François Légée, son orchestre et ses choeurs.
La Donna Ideale est une oeuvre foisonnante et variée sur le thème de l’amour dans tous ses états.
Luciano Berio a écrit onze chants en reprenant des mélodies populaires du monde entier enveloppées dans des musiques de Haendel, Bernstein, Mozart, Schubert, Brahms.
L’ensemble, mis en scène par Célia Pierre et Monique Maj, autour d’un bouleversant jeu de miroirs, est un pur ravissement, notamment grâce aux voix saisissantes de beauté de la soprano Célia PIERRE et du non moins époustouflant Michel MARQUEZ, contre-ténor. Les habitués du GAM connaissent et apprécient chaque prestation de ces deux chanteurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le GAM : www.gradus-ad-musicam.com
N’hésitez pas à vous rendre à un prochain concert, le programme n’est jamais conventionnel et toujours riches en nouveautés, découvertes, mélanges des genres qui s’avèrent toujours heureux.
(Pour voir un reportage plus complet, cliquer sur http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140376&t=GAM:LA-DONNA-IDEALE )

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