• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 17 mai 2010

Archive journalière du 17 mai 2010

LIBERTE, je crie ton nom

Vous qui soutenez les étrangers
De RESF, de la CIMADE et d’autres entités,
Que de risques vous prenez
pour défendre de vos frères la dignité ;
Pour ces combats, vous êtes arrêtés et condamnés 
au nom de ce honteux délit de solidarité ;
N’abandonnez pas votre radicalité
pour que nous puissions continuer à marcher, tête levée ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les bien nées, les LGBT,
ceux dont la différence heurte les préjugés,
Battez-vous pour assumer votre spécificité ;
Résistez pour affirmer votre altérité ;
Pour qu’au nom de l’égalité,
vos amours puissent prospérer,
n’en déplaise aux culs-pincés ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les avocats engagés
pour défendre les plus déshérités ;
Des droits de l’homme, vous êtes les piliers ;
Défenseurs des causes désespérées,
vous plaidez sans bourse déliée
par solidarité avec les plus éprouvés
pour faire triompher la Justice et la Vérité ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les juges des enfants menacés
pour avoir de l’Education fait une priorité ;
Nos enfants, de la prison vous avez préservés
pour en faire des hommes respectés
debout dans la dignité,
ayant leur juste place dans notre société ;
De vous, jamais notre justice ne pourra se passer ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les femmes libérées
des violences protégées,
du fanatisme préservées,
Ne laissez plus vos corps mutiler
et vos droits piétiner ;
A la parité, jamais ne renoncerez
tant que l’égalité ne sera pas réalité,
pour que sororité rime avec fraternité ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les éducateurs stigmatisés,
les instituteurs méprisés
par un système de plus en plus verrouillé ;
Au nom de l’égalité,
vous ne cessez de vous démener
Pour aider les plus en difficulté,
Pour éduquer à la citoyenneté,
vous prenez le risque de désobéir à l’autorité;
Avec vous, nous voulons résister ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les militants de la solidarité
souvent critiqués
pour avoir perdu le sens des réalités ;
Par les bien-pensants et les privilégiés
vous êtes vilipendés
pour avoir l’ordre établi contesté;
Personne ne peut vous reprocher
de rêver à un monde de fraternité
dans lequel chaque homme sera honoré;
Transmettez ce bel idéal à la postérité ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, les semeurs de liberté,
du GENEPI dans nos prisons surpeuplées
à l’ ODEBI sur le net verrouillé;
Ne les laissez pas mettre en coupe-réglée
nos précieuses identités;
Continuez à lutter
pour que, dans quelques années,
nos enfants puissent encore crier
ce beau nom de liberté ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

Vous, dont les aînés,
par leurs luttes acharnées,
ont conquis au prix de leur liberté
de la démocratie, les droits les plus sacrés ;
Redonnez à notre pays, plongé dans l’obscurité,
blessé par tant de vulgarité,
abaissé par tant d’indignité,
la passion de l’égalité
le goût de la fraternité
et les lumières de la liberté ! 

LIBERTÉ, je crie ton nom ! 

(Poème écrit par des militants progressistes pour les Feux de la Liberté 2010) 

LIBERTE, ils ont oublié ton nom !

Toi, le sans-papiers
appelé sur les chantiers
pour travailler
sans être déclaré ;
Traqué par les policiers
contrôlé, fouillé, humilié,
atteint dans ta dignité,
du haut d’un pont, tu t’es jeté ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, le réfugié
pour fuir de ton pays les atrocités
loin des tiens, tu t’es exilé
pour rejoindre le pays de la fraternité ;
Jugé et condamné
dans un charter improvisé,
tu as été jeté,
pour assurer notre tranquillité ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, l’enfant en difficulté
la misère de tes parents, tu as payée,
quand leurs allocations ont été supprimées,
du minimum vital, tu as été privé ;
Des bonnes manières, tu n’as pas hérité ;
A la maternelle, tu étais dissipé ;
Par ton instituteur, tu as été fiché ;
comme un futur délinquant, tu as été identifié ;
ton destin est ainsi tout tracé ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, l’adolescent agité,
ton avenir a été sacrifié
quand l’ordonnance de 45 a été supprimée ;
D’éducation, tu n’as pas bénéficié ;
Aucune deuxième chance ne t’a été donnée ;
De tes parents, tu as été éloigné ;
Avec des délinquants chevronnés, tu as été enfermé ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, l’homme marginalisé
de gaz malodorant, tu as été asphyxié
pour t’éloigner de nos supermarchés ;
Comme un parasite, tu as été éradiqué,
toi, l’alcoolisé, le pestiféré,
tu faisais peur à nos paisibles retraités ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, le prisonnier injustement condamné
privé de toute intimité, de toute dignité ;
Fatigué de lutter
contre tant d’inhumanité,
un jour, tu nous as quitté pour l’obscurité
en quête d’éternité ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, la femme baillonnée,
humiliée et victime de préjugés ;
À la moindre contrariété
tu étais tabassée ;
Pour t’émanciper,
tu t’es rebellée ;
Abandonnée à ta triste destinée,
Par ton homme, tu as été torturée ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi l’autorité constituée
Pour satisfaire les âmes bien nées ;
Aux combattants de la fraternité
Tu t’es attaquée
En inventant le délit de solidarité
Oubliant qu’ils n’accomplissaient que leur devoir d’humanité ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi, France, honneur du monde civilisé
Terre des arbres de la liberté ;
De l’humanité, tu étais la fierté
De toutes les résistances, tu étais le foyer
Du sang de tes enfants
tu as été baptisée ! 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

Toi qui, dans le monde entier, prône l’exemplarité,
Toujours prompte à délivrer un message d’universalité,
tes lumières disparaissent dans l’obscurité ;
Pourquoi as tu cessé d’entretenir les feux de la liberté?
Pourquoi as-tu oublié de chérir ce trésor sacré
qu’ est notre liberté ? 

LIBERTÉ, ils ont oublié ton nom ! 

(Poème écrit par des militants socialistes pour  les Feux de la Liberté  2010.) 

 

Lettres de Nuremberg

lettresdenuremberg.gif Recueil de lettres (Christopher J. Dodd & Larry Bloom)

Thomas Dodd fait partie de l’équipe de juristes américains qui compose le tribunal pour le procès le plus fameux de l’Histoire. Son talent et son intégrité le propulsent sur le devant de la scène et il devient le procureur en second. Pendant un an et demi, chaque soir, il écrit à son épouse demeurée aux Etats-Unis avec leurs enfants. Des décennies plus tard, leur fils Christopher tombe sur ce trésor dans le grenier de la maison familiale et décide de choisir dans cette masse de lettres un florilège qu’il décide de publier afin de donner à cette page de l’Histoire une lumière tout à fait inédite et personnelle.
La correspondance est intéressante car elle dévoile les querelles et les manigances qui ont agité les juristes alliés. On peut juste regretter que la politique ait prévalu dans les courriers au détriment du déroulement proprement dit du procès.




djurdjura |
last0day |
Xerablog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Corsica All Stars [CAS]
| c2fo
| _*MoN DeLiRe A mWa !!!*_