Pendant plus d’un an, nous allions chaque jeudi déjeuner au restaurant « Les Césars » situé sur notre belle Place Stanislas. En journée continue chez un client sis Place Carnot, je ne rentrais pas à la maison ; Monique venait me chercher et nous allions donc aux Césars où nous prenions invariablement le menu à 10 euros (plat du jour ou pizza du jour ou salade du jour, boisson et café).
Certes, pour un établissement ayant pignon sur la prestigieuse place nancéienne, la propreté du personnel laissait à désirer. Non seulement l’uniforme n’était pas de rigueur, mais les taches, les accrocs, les ourlets décousus, les chaussures ternes voire boueuses contrastaient considérablement avec le faste de la place et du décor du restaurant lui-même.
Mais nous mangions sur le pouce et pouvions bénéficier de la vue sur la place. Car bien que Nancéiennes, nous ne nous lassons pas de l’architecture grandiose du lieu.
Cependant nous ignorions risquer l’intoxication alimentaire chaque semaine ! L’état d’insalubrité des lieux, dévoilé par le Département des Fraudes, est édifiant… Voir ci-dessous les différents articles parus dans l’Est Républicain :
estrpublicain22janvier2010restaurantcsars.doc
estrpublicain30mars2010restaurantcsars.doc
estrpublicain31mars2010restaurantcsars.doc
estrpublicain27avril2010restaurantcsars.doc
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Je n’ai aucun peur de telles restaurants … mais peut-être je devrais!
Non, Tracey, il ne faut pas en avoir peur. Tous les restaurants sont susceptibles de présenter un tableau aussi noir en cuisine !!!
Le restaurant « Les Césars » Place Stanislas a depuis de nouveau ouvert leurs portes. Je suis passée à midi sur la place et la terrasse du restaurant était pleine à craquer ! D’ailleurs, même sachant ce que je sais, j’y retournerai aussi bientôt car leurs salades géantes sont un vrai régal !
Je crois qu’il y eu un changement de proprietaire d’après ce que j’ai entendu. En cuisine il s’en passe toujours des choses mais c’est l’envers du décor et les clients ne peuvent pas le voir et ça j’en parle en connaissance de cause pour avoir travaillé durant 18longues années en restauration.
Bonne soirée
C’est pourquoi je préfère ne pas savoir. Les Allemands ont un merveilleux proverbe : « Was ich nicht weiss macht mich nicht heiss ! » et qui pourrait se traduire par « Les choses que j’ignore ne me font ni chaud ni froid ! »
Petite anecdote que je puis me permettre car, ayant eue lieu dans une autre région, elle ne fera tort à personne.
Nous étions à Château Thierry pour le Congrès National de la S P A F:
Plus de 150 convives étaient attablés. En face de moi étaient attablés mes amis Jean-Claude GEORGE et Jean- Jacques CHIRON.
On apporta l’entrée: une » Chiffonnade de salade et gésiers », ect…
Je m’apprétais à y goûter de bon coeur quand mon regard tomba sur ce qui tout d’abord ma sembla quelques fils emmêlés…de ma fourchette, je les ai soulevés…il s’agissait des longues pattes d’une araîgnée…
Ecoeurée mais ne voulant pas faire de scandale, je suis restée là, devant mon assiette…et l’araîgnée, sans les toucher. Mes voisins ont fini par s’étonner. Apprenant mon » problème », ils ont cependant continué à » déguster » leur plat et…je les regardais manger manger manger…Ceci me dégouta si profondément que j’ai fait une sorte de crise d’anorexie que a duré 3 mois. Résultat, 6 kilos de moins…(Je le recommande pour les régimes !…)
Autre Congrès: St Malo ( et Jean- Jacques et moi en rions encore!)
On apporte à chacun une assiette de fruits de mer, dont des pinces de crabes. N’ayant pas l’habitude d’en manger, j’ai regardé le contenu…La chair était transparente…J’ai donné mes pinces de crabes à Jean-Jacques. Ce n’est qu’en passant au plat suivant que des convives, hilares nous apprirent qu’en fait, les pinces de crabes étaient quasiment crues, un apprenti les ayant simplement ébouillantées, sans plus…Certains ont trouvé celà succulant!…
( Rien de nouveau sous le soleil!)
Alors là, ce n’est pas l’anorexie qui me guette, mais carrément la folie ou la crise cardiaque ! Je ne les aime déjà pas sur les murs, alors dans mon assiette !… même mortes…
Au-delà de l’horreur de ton récit, je suis quand même aussi un peu choquée par l’attitude de tes compagnons de table !… Il ne s’en est pas trouvé un pour appeler le serveur et demander une autre assiette ? Ils ont continué à s’empiffrer sous ton oeil dégoûté ? C’est incroyable !…
Mes voisins de table m’ont tous conseillé d’appeler la patronne our lui faire constater le fait. Mais,il fallait voir la tête de la patronne…air revêche, affairé…Alors j’ai pensé au personnel en cuisine, surement débordé et qui aurait pris » un savon »…et puis, on m’aurait apporté une autre assiette à laquelle je n’aurais pas touché…Mais ce qui m’a profondément écoeurée, c’est de les voir manger…alors que j’étais là, l’estomac noué…en tête à tête avec » mon » araîgnée…sur laquelle ils avaient vue, eux aussi!
Tout lu juste avant d’aller au restaurant pour la fête à ma Maman !